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gothique et romantique

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Vieillesse

Publié le 18 Août 2023 | Aucun commentaire

J’attends le silence, sa courbe ascendante

Dans l’exception d’une expression lente

Comme un symbole inconnu, un extrême

Un cri, une offense à l’ordre instable et même

Une explosion infernale, délicieuse et terne

J’imagine ce silence avec quelques cernes

Sortis de la longue attente sur un visage

Où sont nos attentes paisibles et sages ?

Parties vers des aurores romanesques ?

Je les ai habillées de ce silence ubuesque

Fastueux et orgueilleux en ce jour pluvieux

Pour camoufler ce besoin viscéral et animal

Pour le calme, un rien, cet infini brut et fatal

J’attends les glissades sur la neige verglacée

Afin de fuir le bruit du moment fugace et agacé

J’attends par facilité ou par abandon, sans façon

Tous s’étonnent d’oublier en évoquant l’exception

D’une mauvaise habitude de s’abîmer, de s’éroder

Ils parlent vieillesse, usure, altération, invalidité

J’entends, j’attends ce silence, sa courbe ascendante

Dans l’exception d’une expression progressive et lente

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Exception

Publié le 11 Août 2023 | Aucun commentaire

En apesanteur dans la torpeur

D’une heure de langueurs

En communion à l’exception

D’une partition sans variation

J’entends, je tremble assoiffé

Par l’absence de cette infirmité

Programmée comme un aparté

Cette vision d’une réflexion

Dans le miroir sans concession

Où sont nos parcours de bohème

Cette transhumance, ce phénomène

Qui abreuvait les notes du requiem ?

Tout là-haut sans pleurs, ni trémolos

L’odeur nauséabonde d’une eau

Noire comme les plaies infectées

D’un pâle souvenir érodé

J’entends, je tremble sans respirer

Asphyxié par les murs qui se touchent

D’un horizon rocambolesque et louche

En étouffant, en corrodant l’instant

Qui s’abat dans l’illusion précaire, le tremblement

De nos doigts s’éloignant fixement, stupidement

Je vis la mélancolie inaboutie, ses esprits

Comme une parenthèse excessive et affadie

Il en est ainsi dans la pantonyme fade

D’un cirque porté par ses tristes parades

J’entends, je tremble en symbiose éblouie

Avec le temps qui me sourit et m’envahit

Où est ce jour où tout commença à être écrit ?

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S’enfuir

Publié le 31 Juil 2023 | Aucun commentaire

J’ai eu cette émotion

Courte de ne rien savoir

Mais de penser et de croire

Aux extrêmes d’une passion

Profonde et irréversible

Mélancolique et inaccessible

Où sont les absolus d’autrefois 

Lorsque les masques tombent ?

Alors que nous déambulons sans foi

Dans un cimetière jusqu’à la tombe

Ses murs de pierres sèches

Sur les lèvres la liqueur rêche

D’une saveur du passé

Tout juste réhabilitée

J’ai eu cette émotion

Intense de ne rien imaginer

Mais de tout faire pour respirer

L’intemporel d’une sensation

Douloureuse et capiteuse

Radieuse et enjôleuse

Où tracer dans le sable

L’ombre irradiée et malléable ?

De nos corps confus et réunis

Par la braise d’un soleil obscurci

Cette pénombre ténébreuse

Abritant l’essence caverneuse

Dans le flamboyant d’une nuit

Qui approche et où l’on s’enfuit

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Les solitudes vierges

Publié le 19 Juil 2023 | Aucun commentaire

Dans la totale absence de l’insuffisant

Ce détail de transition à la moelle émotionnelle

J’entends poindre l’aimable ritournelle

Le chant de l’oiseau s’endormant

Plus haut, plus fort là où hurlent les loups

Dans les steppes de déserts les plus fous

Vibre une part inconséquente d’imaginaire

Ce brin linéaire et absolu du sel de nos guerres

Ces combats virtuels pour savoir et comprendre

Dis-moi si le ciel est prêt à savoir et à entendre ?

Nos cris à l’unisson de nos morceaux de sacrifices

Ces écarts parcourant le derme comme des varices

Ces confettis qui allument le feu de nos nuits d’ennui

Je te parle de nos solitudes vierges et inabouties

J’ai la tentation de les peindre au sang d’un absolu

Irréversible sur l’autel d’une confusion non voulue

Je tremble devant le verbe de nos phrases assassines

Alors que s’extasie le cormoran sur une mer câline

Nos corps en trémolo de passions sans effort

J’irai les toucher pour ressentir la flamme invisible

Me brûler, me glorifier afin d’en connaître l’âme sensible

Plus haut que les derniers bastions de nos combats

Plus fort dans l’antre d’une alcôve au fond tout là-bas

J’ai cet idéal précaire et confus comme une marque

Sœur de nos transhumances altières ; nos frasques

Hystériques qui rendent hypothétique notre alchimie

Je pleure l’ennui avide et excessif de nos mélancolies

J’abhorre le temps effacé qui fracasse l’épanouissement

De nos statues aux pieds ensablés dans l’enfouissement

De promesses heureuses et de forêts giboyeuses

Ces talismans aux pierres et aux âmes vertueuses

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Hier n’était

Publié le 11 Juil 2023 | Aucun commentaire

Étrange est le rêve bleu et coloré

S’enfuyant dans une évasion sublimée

Par delà les chœurs d’un chant éraillé

En fredonnant quelques détails oubliés

Ainsi s’abîme le vaisseau customisé

A travers le voile factice et chamarré

En toute intégrité et pour la prospérité

D’une histoire triste et déprimée

Ce gouffre où sont agglomérés

Les trémolos instables du passé

Par delà le champ enflammé

Sur l’écorce de l’arbre orangé

J’entends alors la marche saccadée

En rang obéissant et ordonné

Des petits pas d’une armée

Qui s’égare au mois de mai

Elle est l’arborescence programmée

De tout ce qui s’est tu et effacé

Un squelette aux vêtements empoussiérés

Hier n’était qu’un été aux rives verglacées

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Le lac

Publié le 1 Juil 2023 | Aucun commentaire

Il est des sphères laiteuses cette blancheur

Recouvrant les souvenirs de leurs pâleurs

En alunissant sur le sable de nos déserts

Là où s’endorment les tristes commères

Luttons contre ces sentiments abrasifs

En édulcorant leurs sentiments vindicatifs

J’ai cette flamme en cette heure contemplative

Une vision approximative, une approche affirmative

Où voguent les âmes tristes et sans peur ?

Quel est leur terminus quand arrive l’heure ?

De savoir, de comprendre juste pour voir

Si nos faiblesses se découvrent dans le miroir

J’ai cette flamme en cette heure contemplative

Comme une hésitation passive à peine expressive

L’effritement d’un émerveillement passager

Plus loin, plus près, sans faire exprès, juste pour oublier

Au-delà du lac, ses petits secrets, ses immenses regrets

Dans l’expression d’un aboutissement irradié

J’ai le sentiment d’une faiblesse comme une variation

Le tremblement d’une existence, la fable d’une certaine passion

Parmi la besace de nos reproches concordants

Habitent les fantômes d’hier joueurs et lancinants

Ils sont tapageurs, s’habillent de robes de mystères

Je frémis à l’idée de pouvoir entrer contre eux en guerre

Grandioses furent nos oppositions au lever de l’aurore boréale

La grande capricieuse chuchotant qu’un jour elle deviendra fatale

Depuis un sommet que l’on imagine blanc et silencieux

Aux roches vertigineuses là où niche l’aigle facétieux

Il sera le guide ultime survolant le passé contemplatif

D’une maigre histoire au labyrinthe court et inexpressif

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