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gothique et romantique

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C’est ainsi et aussi …

Publié le 3 Fév 2024 | Aucun commentaire

J’ai posé sur l’autel de l’inutile

Mes vertiges incompressibles

Ces moments si difficiles

Qui s’enflamment inaccessibles

Dans l’humeur ombrageuse

De lourdes pluies ténébreuses

C’est ainsi et aussi …

L’histoire d’un moment

Totalement hors du temps

Qui s’assombrit en s’endormant

Donnant le sentiment lancinant

D’un jour sans fin jusqu’à demain

Prends ma main, attendons ce matin

Ce sera ainsi et aussi …

A petits pas dans le corridor

Vers l’alcôve et ses ors

Sublimes et enflammés

Pour ordonner et légiférer

Nos amours, l’issue du parcours

Sur les ourlets des labours

Ce fut ainsi et aussi …

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Question

Publié le 22 Jan 2024 | Aucun commentaire

Où flottent les nénuphars lorsqu’il est trop tard 

Quand tombe un blizzard noyé dans le brouillard ?

Je parle à mes spectres qui me narguent, me provoquent

Qui s’évadent dans l’aurore naissante au bout du Roc

Une fin de terre puis la mer le silence et ce goût d’amer

Où s’embrasent les petits papiers quand il n’y a plus de guerre ?

Dorment-ils au fond de tiroirs fatigués lorsque vient le soir ?

Je suis emprunt de mélancolie, de nostalgie sans le savoir

Par clairvoyance, par inadvertance, mais aussi par aisance

Je pleure les matins de transhumance emporté par l’ambiance

Stupidement, banalement, dans un parcours s’achevant

Au bord d’une mare sans même l’espoir d’un soupir humiliant

Où flottent les nénuphars lorsqu’il est trop tard 

Quand tombe un blizzard noyé dans le brouillard ?

Je ne peux y répondre, je ne veux y répondre, j’entends fondre

Mon absolu, presque têtu, tristement nu, ayant perdu toute vertu

Où irons-nous après la mer et la terre, plus loin que les barrières ?

Où danserons-nous après l’été, dans une forêt ou dans les prés ?

J’imagine encore me voir rayonner, m’émerveiller, respirer, rêver

Sans rupture, ni parjure, dans l’espoir extrême d’un futur qui dure

Je suis fou et négligé d’encore imaginer un brin de prospérité

Comme un corps parfait, comme une âme expansée et glorifiée

Ma folie est ainsi, tardive, transie, vive, épanouie, et…

S’accole, s’adjoint à ce mystère qui tétanise les pierres

Où flottent les nénuphars lorsqu’il est trop tard 

Quand tombe un blizzard noyé dans le brouillard ?

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Des chemins neigeux

Publié le 12 Jan 2024 | Aucun commentaire

J’allais par des chemins neigeux et miraculeux

J’allais autrefois au travers de ce miroir sans foi

Il s’éveillait à l’instant comme un soleil irradié

Qui par hasard baillait pour s’être levé trop tard

J’allais parmi ce trafic à l’empreinte hystérique

Comme une particule infinitésimale et presque ridicule

Où furent incinérés les restes de nos léthargies bleutées ?

Je veux parler de ces temps bienveillants avec nous en dedans

Je veux aussi parler de cette fugue qui nous subjugue

Nous transportent avant que le temps ne l’avorte

Rouges furent nos incendies qui moururent sous la pluie

Il ne m’en reste que des cendres et ce silence à prendre

Pire à devoir comprendre pour faire semblant de l’entendre

Il s’avère l’abandon d’une solitude artificielle et sans pardon

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Les cieux turquoises

Publié le 31 Déc 2023 | Aucun commentaire

S’endorment irrémédiablement les cieux turquoises

Alors qu’en lettres de sang s’écrivent sur l’ardoise

Les maux qui se mélangent et s’interpénètrent

En quelques syllabes jetées par la fenêtre

Je suis au bout de cette impasse alors que s’efface

Le souvenir improbable d’hier et de ses grimaces

Je m’agace devant cette interface si proche du carrefour

Où sont allés s’embrouiller les barbelés de nos amours

Mystérieux sont nos silences, vicieux furent nos adieux

J’en ai l’amer dans la bouche comme le sel de l’enfer

Parallèle à la brûlure permanente de nos guerres

Éblouis ont été ces espoirs d’une paix inassouvie

Ébahis ont été ces soirs de tempête, nos incendies

Et quoi qu’ils aient dit quand le vent nous propulsa vers l’infini

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Mystère

Publié le 22 Déc 2023 | Aucun commentaire

Dans l’extraordinaire sommeille une part de mystère

Une petit détail insignifiant, étrange, presque amer

Totalement téméraire, où sont les lents permanents ?

Ces écarts virtuels sombrant dans le sommeil

Je pleure leur absence, ces plus qui m’émerveillent

La mélancolie de l’oubli, un ciel qui s’établit

Bleu permanent, translucide, habillé de folie

J’ai ce sentiment inutile qui me transporte

Cet instant de pure nostalgie qui m’emporte

En toute amitié dans l’extase immatérielle

D’être là en attente, en regardant couler ce miel

Beaux sont les bateaux qui se perdent dans l’horizon

Inattendus seront leurs parcours vers l’abandon

Je les vois disparaître pour apparaître puis renaître

Sur la face inverse du miroir, cette autre fenêtre

Bordée de lichens, au plus profond des cimetières

Dans l’extraordinaire sommeille une part de mystère

Une petit détail insignifiant, étrange, presque amer

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L’heure

Publié le 11 Déc 2023 | Aucun commentaire

Par-delà les eaux tumultueuses

Quand l’heure sublime et impétueuse

S’assemble inexorablement

En parodiant les serments

De folie et de mélancolie

Ainsi jusqu’au bout de la nuit

J’entends, j’attends le bruissement

Fugace des rapaces planant lentement

Plus haut que l’heure et le firmament

Alors que tombe de la branche le lichen

Pendant que les os de nos ennuis s’enchaînent

Ils sont nos peurs primales accrochés en talisman

A cette heure qui s’effondre inexorablement

S’avilit, s’enfuit et se rétrécit

Je vois dans ses yeux une part d’envie

Belle, joyeuse, rebelle et merveilleuse

Je suis sans elle, un oiseau sans aile

Un squelette de misère qui appelle

Au secours faiblement et pour toujours

Nos amours paradoxales… nos amours

A coups de tambour le soir dans les labours

J’aime cette heure infinitésimale et infernale

Comme l’aurore inaboutie presque marginale

Alors que nous sommes unis dans le moment

Alors que nous sommes désunis dans le temps

Il y a dans l’heure de bohème

L’amorce de quelques mots, d’un poème

Une histoire d’heure, de rancœur

Nos malheurs, nos hasards, nos peurs

Je tressaille devant le battement immature

Du gong des secondes, cette seconde nature

Lorsque le cri de l’enfant le laissant ébahi

Affirme que nous sommes faits ainsi, si petits

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