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gothique et romantique

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J’ai oublié

Publié le 21 Juil 2020 | Aucun commentaire

J’ai oublié l’heure qu’il était. J’ai oublié le temps qu’il faisait

Nos rires fous. Comme un coup

Dithyrambiques ou même pathétiques

Entamés par nos hurlements endiablés

Parle-moi de nous. Je te dirai loup

Profanant nos espoirs se coagulant

C’est en moi. Une profession de foi

Virtuelle et cruelle. Vibrant avec des ondes en dedans

J’entends les grelots du temps.

L’évaporation d’une intense passion.

Le tremblement du firmament.

Exaspérant, tellement exaltant…

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Une mer de pierres

Publié le 16 Juil 2020 | Aucun commentaire

Un récif de captifs. Une mer de pierres. Où rien ne pousse. Ni l’espoir ni le désespoir. Dormant sur de la mousse. Juste une mer de pierres. Dans le néant infiniment. Où s’endorment les fureurs. Périssent les rancœurs. Frémissent les prémices. Sur un ciel plein d’abeilles. Une lune pleine de miel. Exagérément envoûtante. Étrangement exaspérante. J’entends ses grelots. Sa chanson entêtante. Où t’égares-tu ? Petite ingénue.

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Paradis

Publié le 7 Juil 2020 | Aucun commentaire

Un récif de captifs. Une terre de pierres. Positif, affirmatif. Une terre de pierres. Totalement désespérante. Parfaitement déprimante. Tout là-bas, tout là-haut. Exagérément envoûtante. Étrangement captivante. J’entends ses grelots. La chanson entêtante. Où t’égares-tu ? Petite ingénue. Par ce délire fou. Ce verbiage mou. Tes transes mises à nu. Destructrices ou factices. Sans magie totalement désunies.

Un récif de captifs. Une terre de pierres. Où rien ne pousse. L’espoir et le désespoir. Dormant sur de la mousse. Une terre de pierres. Positif, affirmatif. Caricature qui préfigure. Le néant infiniment. Caressant ton cœur. Périssent les rancœurs. Frémissent les prémices. Tentaculaires, crépusculaires. Explosant en malaxant. Un ciel plein d’abeilles. Sur une lune de miel. Caractérielle essentielle.

Un récif de captifs. Une terre de pierres. Positif, affirmatif. Une terre de pierres. Parlant aux chats. S’adressant aux rats. Sous le vol de corbeaux. Traînant leurs sabots. Leur tournant le dos. Sans le moindre mot. Une île pour imbéciles. Émerveillement enthousiasmant. Accomplissement épanouissant. Un volcan déclamant. Ses fureurs en clameurs. Et, si c’était le paradis ? Si, c’était vraiment ainsi ?

Un récif de captifs. Une terre de pierres. Positif, affirmatif.

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Soir d’été

Publié le 2 Juil 2020 | Aucun commentaire

Parle-moi de nous

J’ai oublié l’heure qu’il était

J’ai oublié le temps qu’il faisait

Parle-moi de nous

J’ai la faiblesse de l’espérer

J’ai le besoin de l’imaginer

Parle-moi de nous

Ainsi ou ici

Parle-moi de nous

J’ai peur de t’oublier

J’ai le sentiment de m’humilier

Parle-moi de nous

A jamais !

Nous deux s’endormant en ce soir d’été

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Le temps de l’ennui

Publié le 25 Juin 2020 | Aucun commentaire

Je suis allé me perdre parmi les failles des nuages. Écartant leurs écailles, effeuillant leurs pages. Noires aux couleurs variantes et fluorescentes. Laissant passer la pénombre entre mes mains. Je l’ai vue s’ébattre, frémir puis s’enfuir. Ne pouvant la retenir dans ce matin sans lendemain.

J’ai ressenti un vide stratosphérique me pénétrer. Comme une fatalité à ne plus jamais être porté. Il en est toujours ainsi lorsque s’introduit en moi l’idée d’infini. Lorsque cette humeur tague les nuages d’aurores avec les mots d’alors. Tous vides et creux, parsemés de quelques dessins affreux. Je les aime pour leur mélancolie, leur absence de poésie.

Ils représentent le caprice d’un instant, la reddition des jours heureux. Moi seul, les comprend. Moi seul, les entend. Et dans la transhumance de ce temps lénifiant. Je leur pardonne leur symphonie plombée d’ennui. Il en sera toujours ainsi…

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Ce matin

Publié le 18 Juin 2020 | Aucun commentaire

J’entends cette répétition lancinante de nos candeurs partagées. Ce frémissement insignifiant de nos mains frigorifiées.

Quand le matin se lève blanc et crépusculaire. Que les champs de nos blés ne sont pas encore fauchés.

J’ai l’imprudence de penser à les abandonner. Amer, j’entends les caprices du vent dans le matin lentement.

J’observe les ondulations des feuilles des peupliers. J’aime cette instant qui porte tant d’illusions.

Et, ce vague à l’âme parsemé de tremblements. Flamboyant, il se situe tout là haut sur les planches de l’échafaud.

Nous irons nous y promener en traînant nos sabots. Dans une errance formidable après quelques pas de danse.

Je crois aux vertus de cette accoutumance. A l’infidélité d’une vision irréelle et frelatée.

Celle de nos années consommées et galvaudées. Par un bien trop commun, celui d’être vain.

Nous avons cette fragilité comme bouclier. Une peur partagée au calice de nos erreurs.

Nous avons bu ce breuvage et nous y avons cru. Il était délicieux et capiteux.

Il nous a enivrés. Il nous a saoulés.

Aujourd’hui, je sais qu’il nous a trompés. Il ne nous a pas laissé le don d’oublier.

Et, j’entends cette répétition lancinante de nos candeurs partagées. Ce frémissement insignifiant de nos mains frigorifiées.

Pendant que le matin se lève blanc et crépusculaire…

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