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gothique et romantique

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Variations

Publié le 18 Août 2022 | Aucun commentaire

J’entends les variations de la chanson absente

Celle qui musarde puis s’évade par les fentes

De quelconques rêves d’été

Comme si de rien n’était

L’absolu, le fatalisme

Et bien plus encore

En vagues sans euphémisme

Paradoxalement sur le corps

Quelques lettres infirmes et sans son

Avec des bandoulières en talisman

J’entends les cris des chatons

Heureux de téter lentement

Le lait de nos mirages extasiés

Tête contre tête en criant à tue tête

L’ultime message de leur euphorie

Nous tous unis en projets inaboutis

Exceptionnels et irrévérencieux

Nous resterons vertueux et orgueilleux

Pendant que s’achèvera la chanson

Là-bas sur le quai et au bout du pont

Doucement en protégeant notre immortalité

Celle que nous confondons avec l’immaturité

Dans un total éblouissement

J’entends les variations de la chanson absente

Celle qui musarde puis s’évade par les fentes

De quelconques rêves d’été

Comme si de rien n’était

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Comme ça

Publié le 9 Août 2022 | Aucun commentaire

L’ennui d’une nuit infinie

La solitude d’éternelles platitudes

Comme ça et rien que pour ça

Dans l’aboutissement fécond

D’un rapprochement à petits pas

Avec des ombres tournant en rond

Spéciales et totalement subliminales

Où sont les nuits rieuses ?

Parmi les lanternes lumineuses ?

Toutes punaisées sur le mur muet

Des soubresauts excessifs du passé

Ils sont agglomérés tristes et gris

Je les regarde et je ris

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Poème

Publié le 30 Juil 2022 | Aucun commentaire

Nostalgique un jour ou une nuit, je ne sais plus. Je t’avoue que je ne me rappelle plus. Solitaire et insatisfait en immersion parmi cet absolu. Dans une quelconque ruelle au sol balayé par le souffle d’une ritournelle. Toi et moi psalmodiant des textes froids. Tournants avertis dans le cercle glacé de notre profonde mélancolie. Nous sommes allés une nouvelle fois. Vers le mausolée des spectres d’autrefois. Ainsi accouplés à ces variations d’ivresse. Où nos tendresses étaient d’une infinie tristesse. Pendant que notre naïveté scintillait en paillettes de futilité. Dans nos yeux attendris et émerveillés.

Rappelle-moi le pourquoi de toutes ces choses. Les vibrations de nos respirations. Les transitions de nos cœurs virtuoses. Chœurs envoûtant les voûtes de nos cathédrales. Faut-il encore que je te parle ? De nos rires, de nos pauses théâtrales ? Nous les avons tant partagés. Nous pouvons maintenant les épargner. Comme des radins si proches de la fin. Je sens venir un vent glacial. Chargé d’une nostalgie abyssale. Il en est ainsi de notre destin. Vertical. Quand les artistes quittent la scène. Quand le silence ne cache plus sa peine. Dans une nuit noire et blême. Portée par les derniers vers d’un poème.

Je caresse alors le dédain de ce sinistre dessein.

Afin de me noyer dans l’alcool irisé de son venin.

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Le bonheur

Publié le 22 Juil 2022 | Aucun commentaire

Violents ou passionnels

Excessifs ou abrasifs

Je m’attache aux riens existentiels

Cette vision inaboutie

Si souvent tendre et pourrie

Parfois même sans foi

Je parcours l’exceptionnel

Une passion sans loi

Avec des pensées caverneuses

Où s’immergent des fées irréelles

Toutes me narguent ténébreuses

On parle boutique, mélancolie

Avec des abréviations à l’eau de vie

Je les porte à ma bouche

Elles sont délicates s’envolant

Avec une escadrille de mouches

Je parle de postérité en affirmant

Qu’il n’existe pas de collusion

Avec des vertiges sans effusion

Cette vision cataclysmique

D’une exhibition mélodramatique

Devant une assemblée de poupées

Où sont partis nos futilités ; nos alizés ?

Tous vierges de nos infirmités

Tangue le navire à la coque trouée

Celui du capitaine à la pensée périmée

Immature, il porte des boutons

Dorés qui affichent ses prétentions

D’être tout là-haut en petit garçon

Solitaire avec des hallucinations

Je suis son ange gardien par facilité

Aussi par fatalité, dis-moi si c’est vrai

Que l’été les nuits sont illuminations ?

Des aurores boréales approximatives

Éclairant des louves excessives

Sans feu vert, ni feu rouge

Les loups sont gris et bougent

J’aime leur idée de transhumance

D’être en permanence dans l’errance

Être là sans comprendre, ni apprendre

Partir avant de ternir ou de vomir

Pour ne conserver que le meilleur

Sélectif ou évasif appelé le bonheur

Le bonheur en erreur ou en valeur ?

Il est là, inscrit sur le compteur

D’un temps qui branle à chaque instant

Demain sera hier en se nouant, en se percutant

De manière éphémère qui en fait son mystère

Celui d’une totale incompréhension

Presque vulgaire et sommaire

J’erre dans les bras de cette confusion

Sublime et ravinée par les torrents

De fragments agglomérant le temps

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Point d’exclamation

Publié le 13 Juil 2022 | Aucun commentaire

Dois-je mettre des points d’exclamation

A nos errances vertigineuses et fécondes ?

Pourquoi parler de traumatismes à nos exceptions ?

Elles sont colorées, abyssales parfaitement immondes

Tout en ayant su en effacer les angles et le recoins

Je te sais aboyeuse, rageuse, triste voire excessive

Noyée dans l’onde de nos tournoiements enfantins

Oui il y a du versatile vénéneux dans nos eaux vives

Je la bois, je m’y baigne en purifiant les instants

De nos émotions fugaces punaisées sur des cimes noires

Toutes portent le deuil des nuits tristes de ces amants

Qui ne parviennent plus à minauder lorsque survient le soir

J’ai la nostalgie de ces ennuis fades et complices

Comme s’ils étaient porteurs de brins de sensations

Toi qui parlais de désillusions voire même de cicatrices

Il en est ainsi pourquoi s’interroger sur ces fruits avariés ?

On peut toujours s’extasier sur les fossiles d’une vie effacée

Demain nous partirons masqués au bal des faux-semblants

En nous enivrant de l’absence capiteuse nous enveloppant

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Jamais

Publié le 5 Juil 2022 | Aucun commentaire

Dans les allées percutées

Par le vent des alizées

Poussent des brins de muguet

Plantés le long des haies

S’élève le prochain blé

Coloré du soleil de mai

Pourrait arriver l’ondée

Où irons-nous nous abriter ?

Et aussi rêver ?

Je me sens habité

De ce désir et

Bien plus encore de celui d’espérer

En un ciel chaud d’été

Pour cristalliser

Nos humeurs, nos fiertés

Librement sans anxiété

Loin des cons, des torturés

Hantant les rues de notre cité

Qui pourrissent sur pied

J’ai cette envie inanimée

Qu’un rien pourrait réveiller

Partir, fuir, m’élever

Oublier, oublier et s’évader

Un jour de mai ou de février

Peu importe le calendrier

Loin de la promiscuité

De cet air vicié, frelaté

Tous les jours inhalé

Demain pour la postérité

En fusée ou même à pied

Sans vrai point d’arrivée

A tout instant pour seul projet

Et proscrire l’idée de jamais

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