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gothique et romantique

Posts made in mai, 2024

L’ennui

Publié le 28 Mai 2024 | Aucun commentaire

Dans l’ennui se glisse le vice

Altruiste de partager ce rien

Généreusement, sans avarice

Embaumant le matin

En croisant les mains

Où se noient les mots ?

Si proches du grand saut

Dans l’obscurité des tréfonds

Là où s’endorment les sons

Nos paroles diffuses et sans âme

Tous ces blablas de psychodrames

Dans l’eau gémissants avant de disparaître

Je vois ces séquences mortes avant d’apparaître

Au panthéon de l’inutile

Toutes ces choses si fragiles

Je grandis dans l’immatériel

Je salue ce temps irrationnel

Comme une extase passagère

Un croche pied à l’imaginaire

Mon intelligence devient artificielle

Tout m’échappe comme un regard vers le ciel

Dans l’ennui se glisse le vice

De vibrer à la fatalité

Comme si c’était un caprice

D’exister pour quelques bouts émiettés

Se regardant dans une glace

Avant que leurs reflets ne s’effacent

Où se cachent nos absolus

Quand apparaissent la nuit et l’ennui ?

J’imagine un lac, des corps nus

Flottant sur l’onde lisse qui sourit

A la lune, aux ténèbres, cet enfer

Là où se battissent des murs de pierres

Créant un univers de petits carrés

Un labyrinthe exaspérant d’anxiété

Qui glorifie l’étouffement

Qui sanctifie l’étourdissement

Dans cet ennui se glisse le vice

D’une larme de solitude

Habillant la platitude

D’une banalité terrifiante

J’aime sa simplicité lancinante

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Mélancolie

Publié le 13 Mai 2024 | Aucun commentaire

Parlons mélancolie

Loin de toute frénésie

Sur le velours d’un parchemin

En lettres tracées au fusain

Quand la rose s’habille de carmin

Et que tu l’effleures de la main

Alors que s’imprègne le silence

De nos doutes et de nos offenses

Ils sont délétères et imaginaires

Je les bois comme un poison amer

Par vice comme le complice

De nos infortunes et de notre avarice

Nos mélancolies ont le souffle court

Elles bruissent des détails de nos amours

Ces particules invasives qui nous hantent

Elles sont les squelettes qui chantent

Les soirs quand la nuit s’habille d’ennui

Que nos regards se réfugient dans l’infini

C’est là que tu habites ; là où je t’ai cachée

Parmi les broussailles, nichée dans les fourrés

Triste mélancolie parsemée de tant de diversités

Tes soleils sont mes nuits, mes abris

Tes aurores n’ont qu’un sourire poli

A offrir pour éradiquer mes angoisses

Lorsque l’ennui se répand et froisse

Les vagues refoulées de nos tempêtes

Dis-moi si nous avons encore notre tête ?

Dans le corps il doit exister un esprit ?

Je l’imagine revêtu à jamais de mélancolie

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L’espoir déchu

Publié le 1 Mai 2024 | Aucun commentaire

Du haut des falaises, sous un ciel de dentelles

Une grande surprise, un cri, le vol d’hirondelles

Ce tout embrouillé dans ma confusion

Comme une expression chargée d’approximations

Je sais que je n’appartiens pas à ce monde

Pour m’en être approché sans le comprendre

Par incivilité, par refus de pénétrer dans la ronde

Et de n’être plus qu’une marionnette à fendre

Coupée de ses fils, pendant misérablement

Sur un air ou un refrain balayé par le vent

Nous irons lamentablement vers d’autres horizons

Alors que danseront des clones vertueux et ronds

Sous la voûte d’une cathédrale et son requiem

Écoutons ses notes, ses dérives, mères du poème

Aux illusions façonnées avec la lave de nos maux

Je le répète à l’envie devant le frêle berceau

De mon ennui, face au corps de ma mélancolie

Elle me tend les bras alors que je m’enfuis

Où s’envolent les feuilles mortes d’hier ?

Là-bas dans le gris derrière les murs de pierres ?

J’y crois encore une fois par fatalité

Comme autrefois lorsque le soleil irradiait

Une aisance infantile et complice

Qui ne conjuguait pas les sacrifices

Au présent en s’étalant au firmament

D’un espoir déchu et sans serment

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