Lassitude
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Alangui je m’étends dans un boudoir concave
Comme si somnoler viendrait tout effacer
En attente du lendemain et de son aube suave
Comme si nous étions liés, pire entravés
Qui viendra me dire si dormir est se souvenir ?
Que les matins peuvent être lumineux, talentueux
Pour embraser les lambeaux de derniers cauchemars
Pleurnichant comme des gamins frustrés et furieux
J’ai en mémoire ces dérives qui arrivent en retard
Frappant à la porte de nostalgies enturbannées
S’en aller et s’apitoyer, changer et modifier
En partant là-bas, là où nos pas seront las
Lire la suiteSombre
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Je cherche l’absolu de nos derniers soirs
Cette tendresse passagère qui s’entortillait
Dans les pétales fanés d’une rose noire
Au cœur des broussailles, d’une pénombre
S’étendant tentaculaire parmi ce rêve émietté
Qui a fait le vide de tout ce qui encombre
Ces choses, nos mélancolies crépusculaires
Lorsque bruisse le sentiment de fin parmi
Des rires, des sarabandes s’installant amères
Dans les viscères de vautours, fabricants d’oubli
Il en est ainsi pour la postérité, pour ce rien
Qui construit le présent, l’irréel, le fusionnel
Alors que s’écoule l’impuissance de nos nuits sans fin
Lire la suiteUne voix assourdie
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Entre les échos d’une voix assourdie
Et les frénésies d’une hystérie anoblie
S’ébruitent les inattentions d’un ennui
Parmi les frimas d’un automne avachi
Pendant que tournoie l’instant enchanté
Sur la plaine d’un matin pale et mordoré
Où sont passés les éclairs de l’orage orangé ?
Celui qui bat la nuit avant de parader
Entre les hémisphères d’un silence excitant
J’entends ses atermoiements qui docilement
Frémissent d’une doctrine gravée posément
Sur la pierre de lettres parlant tristement
De nos errances passagères ou téméraires ?
Donne-moi la main, partons, allons en guerre
Beaux seront nos matins après l’effusion crépusculaire
Il reste en nous le corps squelettique, l’idée singulière
Que tous les échos parlent d’une voix assourdie
Pendant que s’ébruitent les inattentions d’un ennui
Parmi les frimas d’un automne avachi
Et les cris d’une hystérie anoblie
Lire la suiteComme si…
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J’ai la tendresse d’une mélancolie
Ces souvenirs d’un passé inassouvi
Une tristesse évasive presque éblouie
Qui se répand lentement comme si
Ce rien incertain était réel aujourd’hui
J’attends une respiration, tout de lui
Dans mes cauchemars battant la nuit
Ils sont illusoires recouverts des habits
D’un passé illustre, fier et conquis
Qui se répand lentement comme si
Tout était sur le papier dessiné et écrit
Sous une lune j’entends ses cris
Ils me rappellent tout ce qui s’enfuit
Les méandres d’un temps inabouti
Qui maintenant se dresse, rejaillit
Il erre près de moi , il est aussi
Ma mélancolie, mes nostalgies
Lire la suiteComment imaginer ?
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Tristement sans blaguer
Pensivement sans rêver
Tendrement sans ressasser
Il est si loin, comment imaginer ?
L’ombre évanouie à jamais
La démarche presque déséquilibrée
L’odeur d’une pénombre délavée
Le caractère d’un passé éloigné
Il est si prêt de ces feuilles fanées
D’un cimetière de Toussaint endeuillé
De pierres parmi d’autres mal taillées
Le silence posthume en cri avéré
Le néant abouti d’une longue allée
Il est si tard maintenant pour tracer
Le sillon d’un avenir rose et bleuté
Les couleurs sombres sont venues habiller
La pénombre d’une mélancolie irradiée
Où sont tétanisées des aurores oubliées
Tristement sans blaguer
Pensivement sans rêver
Tendrement sans ressasser
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