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gothique et romantique

Posts made in mai, 2025

Je ressens

Publié le 21 Mai 2025 | Aucun commentaire

Je ressens cet essoufflement

Je me méprends totalement

Il est là me recouvrant

Me tient en m’étouffant

Virevoltant, s’enivrant, s’enfuyant

Au travers du temps, parmi le vent

En dansant, tout en chahutant

Me narguant depuis le firmament

Un autre mensonge, un atermoiement ?

Je trébuche, un sortilège, un envoûtement ?

Où irai-je, lui me poursuivant

Sans relâche, tout le temps ?

Je ressens cet essoufflement

Je me méprends totalement

Il est là me recouvrant

Me tient, m’étouffant

Mon cœur cognant fortement

Une explosion et ses fragments

Une mélodie aux notes de sang

Mes épaules s’affaissent pesamment

J’ai cette peur m’accablant

Dans le labyrinthe aux murs blancs

Il m’oppresse, m’emmurant

Un autre mensonge lénifiant ?

Je ressens cet essoufflement

Je me méprends totalement

Il est là me recouvrant

Me tient, m’étouffant

Le temps presse exagérément

Mon stress m’enserrant

Son rythme m’emportant en rythmant

Mes pas au-delà d’un hiver frigorifiant

Ses neiges, ses pénombres s’endormant

J’entends aussi ses hurlements

Je ne crois plus en lui maintenant

Fraudeur de mes naïvetés tristement

Je ressens cet essoufflement

Je me méprends totalement

Il est là me recouvrant

Me tient, m’étouffant

En écumant les perles du vent

Je les saisis en chantant

Moi, fuyant en fendant

Nos chemins séparément

Hors du labyrinthe abrutissant

Son écho, son silence éblouissant

Mes croyances d’antan ?

Éradiquées par le temps ?

Je ressens cet essoufflement

Je me méprends totalement

Il est là me recouvrant

Me tient, m’étouffant

Une forme de musique ?

Romantique ou nostalgique ?

Lisant ses notes comme un roman

Un message pour la Belle au bois dormant ?

Sur le tableau au soleil flamboyant

Je le vois, je l’entends

Nous cohabitons sans sacrement

Un secret, un souffle, un effarement ?

Le sublime dans notre main sublimement

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Sur un chemin escarpé

Publié le 6 Mai 2025 | Aucun commentaire

Sur un chemin escarpé

Au cœur d’une forêt

A l’abri d’un soleil de plomb

Tournant frénétiquement en rond

Entre des troncs tentaculaires

Frôlant des lianes de lierres

J’entends bruisser le vent

Qui s’amuse de mon essoufflement

Tandis que s’écoule le temps

Comment rejoindre le firmament ?

Une question inutile

Au cœur si fragile ?

J’erre sur ces terres noires

Teintant tristement tout espoir

Un début ou un aboutissement 

Au delà des balbutiements du temps ?

Une question sans réponse

Née dans un buisson de ronces

Épines, broussailles, fleurs du mal

J’embrasse leurs humeurs fatales

Pour avancer, ne pas reculer

Sur ce chemin escarpé

Qui transpose, juxtapose

Ses abîmes qu’il m’expose

A mes pieds pour me provoquer

Moi, l’esclave de ses projets

Me pousser, m’entraver, me voir tomber

Dans le vide de ses vertiges

La caricature de ce qui me fige

Il le sait quitte à en abuser

Moi, volatile aux ailes collées

Ainsi se répète ce cycle de l’extrême

Sombre comme un soir de carême

Où s’achèvera cette marche forcée

Sur ce chemin escarpé

Au cœur d’une forêt

A l’abri d’un soleil de plomb

Tournant frénétiquement en rond ?

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