Il n’y a pas lieu
Il n’y a pas lieu
De fermer les yeux
D’attendre la nuit
Ses nuages de pluie
L’eau qui ruisselle
Pleure,s’amoncelle
Eau sublime
Notre abîme
Il n’y a pas lieu
De fermer les yeux
Nos corps fiévreux
Nos rêves tempétueux
Où irons nous
Sur le tableau fou ?
Ses couleurs, ses peurs
Nous ivres de bonheur
Il n’y a pas lieu
De fermer les yeux
Face à l’inaccessible
Ce fragile impossible
Ses spasmes, son cœur
Sont une suite de fadeurs
Excessive fut sa rime
Imaginaire sera son estime
Il n’y a pas lieu
De fermer les yeux
Devant le tableau noir
Ses mots sans espoir
Qui ne portent rien
Juste le début de la fin
Surestimée et inassouvie
Où s’arrêtera notre vie ?
Il n’y a pas lieu
De fermer les yeux
Quand tu t’assoupis
Presque groggy
Un zeste de faiblesse
Un acte de diablesse
Poétesse divine
Notre héroïne
Il n’y a pas lieu
De fermer les yeux
Face au vent
Il reste le temps
Pour dessiner
Un avenir tracé
Son corps exceptionnel
Ses humeurs irréelles
Il n’y a pas lieu
De fermer les yeux
Même demain
Quand prendra fin
La cadence du silence
Son aisance, sa dépendance
Fertile à l’imaginaire
Je vogue sur la mer
Il n’y a pas lieu
De fermer les yeux
Je vogue sur la mer
Il n’y a pas lieu
De fermer les yeux
Je vogue sur la mer
Si loin de la terre
Je vogue sur la mer
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