Improbable
Un pas de plus vers l’improbable vérité
Ce vent parabolique violent et sans humanité
Au-delà des contreforts, des extrémités envolées
Je crois en cette impossible vérité
Un vent fou à lier, un temps presque desséché
Où irons-nous dans le temps d’après ?
Sur un voilier, un cuirassier ?
Pour en faire des tonnes et puis s’effondrer
Regarde le vent, la pluie, ces sens qui s’éveillent
Nous, assis prostrés en position de veille
Nos ciels qui s’émerveillent sont tristes et sans fin
Ils s’étendent sur les déserts qui nous tendent la main
Je les reconnais comme un endroit protégé
Fier et orgueilleux pour nous absorber
Lire la suiteVariations
J’entends les variations de la chanson absente
Celle qui musarde puis s’évade par les fentes
De quelconques rêves d’été
Comme si de rien n’était
L’absolu, le fatalisme
Et bien plus encore
En vagues sans euphémisme
Paradoxalement sur le corps
Quelques lettres infirmes et sans son
Avec des bandoulières en talisman
J’entends les cris des chatons
Heureux de téter lentement
Le lait de nos mirages extasiés
Tête contre tête en criant à tue tête
L’ultime message de leur euphorie
Nous tous unis en projets inaboutis
Exceptionnels et irrévérencieux
Nous resterons vertueux et orgueilleux
Pendant que s’achèvera la chanson
Là-bas sur le quai et au bout du pont
Doucement en protégeant notre immortalité
Celle que nous confondons avec l’immaturité
Dans un total éblouissement
J’entends les variations de la chanson absente
Celle qui musarde puis s’évade par les fentes
De quelconques rêves d’été
Comme si de rien n’était
Lire la suiteComme ça
L’ennui d’une nuit infinie
La solitude d’éternelles platitudes
Comme ça et rien que pour ça
Dans l’aboutissement fécond
D’un rapprochement à petits pas
Avec des ombres tournant en rond
Spéciales et totalement subliminales
Où sont les nuits rieuses ?
Parmi les lanternes lumineuses ?
Toutes punaisées sur le mur muet
Des soubresauts excessifs du passé
Ils sont agglomérés tristes et gris
Je les regarde et je ris
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