Caresser l’étrange
Caresser l’étrange puis le flamboyant
Une nuit derrière le paravent
Parsemé de particules balbutiant
Des sentences échappées de volcans
Dans un matin blanc s’en allant
En s’étirant sur des dunes d’argent
Toutes aux corps imparfaits s’affalant
J’ai vu le sable, les confins banalement
En étant ébloui, en m’extasiant
Devant ce décor enivrant
Qui ne fut que la parenthèse bleutée
Totalement imaginée et fantasmée
Comme si rêver pouvait réanimer
Ou éblouir les moindres secrets
J’ai ressenti cette idée
Une vision en moi venue s’abriter
Pour se protéger, se lover, et
Ne plus être habitée du corps de l’étrangeté
En domestiquant le néant, son identité
Chaque matin, la nuit achevée
Fantasque, irrationnelle, échevelée
Et, se dissipant parmi l’étrange oublié
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