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gothique et romantique

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Cœur à cœur

Publié le 27 Mar 2018 | Aucun commentaire

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Cœur à cœur sans heurt ni douleur. A toute heure. Parle-moi de tes langueurs. Sans honte avec candeur. Tendrement avec douceur. En explorateurs de nos lenteurs. Ravisseurs de ce temps rêveur. Où nous errions en voleurs. Aussi loin que portaient les rousseurs. Des arbres d’un automne songeur. Tu touchais mon corps frissonnant de peur. Se laissant emporter par les splendeurs. D’une pénombre recouvrant les rougeurs. D’un soleil échangeant sa chaleur. Contre la nuit et ses froideurs.

Tu m’écoutais comme un confesseur. Quitte à pardonner mes erreurs. En comploteur de nos apesanteurs. Ces sucreries de confiseurs. Sur nos langues au goût de liqueur. J’étais saoul comme un promeneur. Lassé d’entendre les cris et les pleurs. D’une forêt assaillie par des pollueurs. Les branches écartées devant ces fusils mitrailleurs. En posant les yeux plus loin que les noirceurs. Des esprits moqueurs et les sentences de ces menteurs. Lisseurs répétant comme des photocopieurs. Qu’ils sont des penseurs novateurs.

Et, nous regardions nos spectres porte-bonheur. Pisteurs sans relâche de chemins migrateurs. En prospecteurs d’infinis prometteurs. Tu les désignais comme des mystificateurs. Phraseurs et pleurnicheurs. De nos instants mineurs assujettis de lourdeurs. J’en lisais la calligraphie en ricaneur. Comme un simulateur affichant une attitude meilleure. Face à toi dans cette heure. Où je ne deviendrai  pas ce perturbateur. Persifleur répandant des rumeurs. Comme un colporteur chamailleur. Traînant des pieds dans une forêt et ses vapeurs. Je ne suis que l’artilleur. Autodestructeur de nos langueurs.

A toute heure. Cœur à cœur sans heurt ni douleur. Tendrement avec douceur. Sans honte avec candeur. Pleurent des nuages avant-coureurs. Sur les labours de nos amours charmeurs. Leurs bras tendus, leurs yeux cajoleurs. J’entends les chants venus du chœur. De nos émotions avec l’éternelle lueur. Du prestidigitateur transfigurant la sueur. En or ruisselant sur notre corps et sa tiédeur. Je te prends la main triomphateur. Seigneur, sculpteur et tatoueur. Je dessine sur les nuages l’avenir postérieur. Aux courbes de notre présent et de ses torpeurs. Sans honte ni pudeur. Tendrement avec pâleur. Les couleurs de mon cœur.

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Infini

Publié le 26 Mar 2018 | Aucun commentaire

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Je ne peux, je ne veux. Dessiner nos jours heureux. Sans imaginer les tremblements fiévreux. D’une nuit d’été sous des peupliers. A observer tes yeux fermés. Je regarde tes paupières closes. J’ose en percer leurs secrets. Une provocation pour être en symbiose. Avec les fleurs de ton firmament. Là où les alizées ne portent pas de nom. Soufflent et s’accrochent en tournoyant. Dans les voiles d’un bateau gascon. Avec des mots qui s’envolent au vent. Qui nous écorchent en barbelés s’effilochant. Sous les lunes mornes de nos automnes. Avec les teintes mauves de la Belladone. La fleur de notre jardin désert. Ses rocailles, ses mystères, ses lumières. Là où se terre l’ombre de notre cimetière. J’en soulève une à une ses pierres. En quête d’un infini, notre paradis, nos oublis. Et, je prie qu’il en restera ainsi. En ayant chaud ou en ayant froid. En vivant le présent comme autrefois. Juxtaposé avec cette nécessité de t’aimer.

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Ma galaxie

Publié le 12 Mar 2018 | Aucun commentaire

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Tandis que dans mes absences boréales. Je balbutiais quelques mots barbares. Empruntés au langage des terres du nord. Vint à passer un bateau avec un amiral. Plus abrupte qu’une falaise sans phare. Lorgnant sur un océan proche des Açores. Je le saluais d’une goutte de temps. Impertinente inlassablement. Qui suspend l’instant. Qui ment imparablement. Vagabondant sous la pluie. S’abrite dans l’ennui. S’étend jusqu’à l’infini. S’apitoie quand des chiens l’aboient. Tout en tenant la main de jours sans fin.

J’avais en tête de lui parler de tempêtes. Ou d’autres sirènes, toutes épouses de vagues scélérates. S’ébattant dans un cirque avec des acrobates. Sur les notes acides d’un requiem. Dans la pénombre d’un poème. Aux lettres mortes et effacées. Je lui aurais demandé de chaparder. L’improbable candeur des primevères. L’attraction fatale d’un essaim d’abeilles. Il aurait défloré le mystère. Du sel et du miel qui m’ensorcellent. Ces étoiles incandescentes de ma galaxie. Où frissonne mon corps transi. Instants capricieux et merveilleux. Quand les lichens de mes déserts. Viennent lécher mes vertiges d’hier.

L’amiral resta rigide et impérial. Moi accroché aux grilles de l’autre côté. Si peu nostalgique, terriblement frénétique. Face à la révélation de cette exception. Quand un dompteur d’escargots. Frappe à coups de triques. Des animaux hurlants si haut. Leur rancœur hystérique. Il ne reste que le néant pour parlement. Et les cheveux blonds des blés. Où s’abriteront du naufrage les rescapés. Je m’en suis allé vers ma galaxie. Pour susurrer dans les oreilles de l’écho. Le récit de mes rêves inaboutis. Au loin là-bas dans les frimas de l’hiver. Dans un igloo avec des loups. Là où l’on se dévore sans prière.

J’ai sur les mains le gluant de leurs salives. Cette sensation vive qui avive. Le frissonnement provenant de la carcasse du vent. Un squelette avec sur la tête une casquette. D’un amiral infinitésimal. La caricature d’un animal. Transgénique et pathétique. J’envie ma galaxie. Un ailleurs où les entonnoirs débouchent sur le bonheur. Sans que cela soit une injure. La caresse de l’air pur. Des fleurs sur un mur. Sur les doigts de la confiture. Sans que les oriflammes provoquent des drames. Ainsi je vis dans ma galaxie. J’espère ce présent. Et donne vie à ce temps.

Tout le temps avec des riens, des confettis. Portés par des camelots avec des mots. Où les dinosaures sortiront de chapeaux par magie. En mangeant de la bouillie les yeux ébahis. J’aime quand tu souris. Je frémis quand tu vibres. A l’instant, au moment, si longtemps. Dans nos paradis illusoires, nos addictions crépusculaires. Libres, si proches de l’astre lunaire. Ce soleil, cet alcool de nos mystères. Parle-moi de ce que j’ai oublié ? Rappelle-moi l’intense vérité ? Un peuple assassin de ses faiblesses. Désœuvré et englué dans ses bassesses. Si loin de ma galaxie, mon cœur qui s’assombrit.

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Les ressacs de mon âme

Publié le 6 Mar 2018 | Aucun commentaire

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Là-bas derrière les ressacs de mon âme. Sur une plage pour mes verbes en vrac. Luit le soleil noir de ma folie. Rouillent les vestiges de mes infinis. S’étale une langueur endormie. Ne portant plus de nom ni de visage. J’étouffe et je cris. Otage de l’emprise de cette nostalgie. Omnivore de ces mots que j’adore. Poésie, insomnie, mélancolie. Corps squelettiques et asthmatiques. D’un temps sensoriel et fusionnel. Ce peuple de mes cauchemars. Sans fard maquillés outrageusement. Avec la glaise de mes misères. Empruntée à l’hiver frileusement.

Là-bas derrière les ressacs de mon âme. Sur une plage pour mes verbes en vrac. Je cours sur le fil de leurs lames. Parmi des sanglots à l’odeur d’ammoniac. Avec l’étrange sensation d’un imposteur. Prostré sous la cape de ses torpeurs. Dis-moi si encore je vis ? Mes mots ont-ils encore un sens ? Transportent-ils encore tes sens ? Je caresse l’âme et le corps de nos promesses. Comme un temps irradiant le firmament. De nos soleils brûlants et absents. Alors qu’il ne me reste qu’un compromis. Pactiser avec ma nostalgie.

Là-bas derrière les ressacs de mon âme. Sur une plage pour mes verbes en vrac. S’abat le rideau d’un mélodrame. Dans le reflet d’un verre de cognac. Tête lourde j’en goûte l’ivresse. Me baigne dans ses saignements. Passionnément tandis que se dresse. L’étendard de nos jours sans phare. J’erre sur l’échiquier de nos jeux abolis. De case en case sans repère. Ainsi sera posé notre présent immobile. Cette statue de nos âmes fragiles. Nues au froid et au vent de nos boniments. Parle-moi de nos mondes ? De cette terre féconde. Économe de ce présent qui gronde.

Là-bas derrière les ressacs de mon âme. Sur une plage pour mes verbes en vrac. Frissonnent et se balancent dans un hamac. Les peurs et le tohubohu infâme. De nos cœurs qui s’égarent dans un labyrinthe. Parmi les noirceurs de nos amours éteintes. Un océan aux vagues corrosives. Qui fabriquent ces douleurs excessives. Avec le sel posé sur nos plaies ouvertes. De nos regrets, de nos découvertes. J’irai dans le mois de mai cueillir le muguet. Dans la forêt vierge de mes erreurs. Pour t’offrir comme première lueur. La fragilité et la douceur enflammée. Du sang de leurs pétales immaculés.

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