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gothique et romantique

Posts made in janvier, 2017

Au cœur du froid

Publié le 30 Jan 2017 | Aucun commentaire

Au coeur de l'hiver

Dans l’apparence coupable de nos invraisemblances. Il n’y a pas la place pour se sentir coupable. De ressentir cette douleur impalpable. Qui tenaille les viscères de notre déchéance. Et conduit là-bas plus loin que saisissent nos mains. Ce vent et ce néant, fait de nos riens. Dans l’absolution confuse de nos vies recluses. Les griffes plantées sur des murs ensanglantés. A lécher nos plaies, à nous apitoyer. Sur le corps mutilé de notre mauvaise conscience. Il y a encore plus que cela. Il y a cette fausse idée de l’éternité. Fabriquée avec des confettis de repentance. Pour avancer dans le noir pas à pas. Je vois  et j’entends les pleurs du vent. Portant les aigles dans le ciel. Ils transportent le message éternel. Du poème divin et secret. De nos espérances rédigées en lettres de sang. Je cache ce parchemin sous la pierre. Il conte ma vie et comment elle se rétrécit. Peu à peu faisant de la nuit la lumière de mes envies. Je caresse l’insondable faisant de son squelette ma quête. Et, je crie plus haut et plus fort. Que le démon qui me mord. Mes yeux ne sont pas envieux. Je suis jeune et vieux, je reste curieux. De savoir quel goût aura demain ce faux espoir. De croire aux chants des sirènes. Habillées de la nostalgie recouvrant mes peines. Ces oripeaux déposés sur l’épouvantail aux corbeaux. Qui contestent aux aigles leur part de soleil. Je regarde la nuit qui s’enfuit. Et je touche du doigt la voute du ciel. En attente d’un signe digne ou vulgaire. Dans l’écoute des juges et de leur sentence. J’ai peur et je tremble de peur. Au cœur de ce froid dans lequel je tournoie. Je me noie dans ce tourbillon m’emportant vers les profondeurs. Des abysses où sera gravée sur la pierre mon épitaphe. Par un peintre chinois avec son pinceau de calligraphe. Puisant dans mon sang le carmin posant le point de ma fin.

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Une immortalité pétrifiée et glacée

Publié le 24 Jan 2017 | Aucun commentaire

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Sous un vent d’hiver des arbres se penchent. Et se prosternent dans un craquement de branches. Tombant à terre sur la poussière du cimetière. Un lieu de misère où pousse le lierre. S’enroulant autour des croix de bois. Dans une immortalité pétrifiée et glacée. Et le froid qui tombe en neige. Des millions d’étoiles qui posent le voile. Déchiré du temps qui se désagrège. Dans un silence morcelé aux copeaux de brisure. S’étendant sur la morsure du mal que j’endure. Jusqu’au sang écoulant les putrides relents. De la décomposition de nos corps morts. Figés dans l’immortalité du passé. Alors ma haine va plus loin. Elle rebondit contre les murs de l’infini. Et s’en revient vaine sans amoindrir ma peine. Ne laissant rien que des recoins. Où je crie et vomis. En violant le serment d’une neige éternelle. Recouvrant le néant immortel.

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Une lune blême

Publié le 18 Jan 2017 | Aucun commentaire

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Le froid monte en moi une nouvelle fois. Alors qu’une lune blême se répand sur mon crépuscule. Accrochant ses barbelés entre les branches d’arbres morts. Où pendent les larmes d’un jour qui recule. Dans l’étang se mirent des étoiles d’argent. Ne valant pas une pièce d’or. Des loups hurlent comme des fous. Si proches leurs cris en échos contre les roches. Font trembler la biche et ses faons. S’envole le hibou dans son vol crépusculaire. Sur le tapis de la forêt j’avance en trébuchant. Mes mains saignant à force de tomber à terre. Avec cette idée de te retrouver dans une clairière. Ou ailleurs dans un monde meilleur. Ne m’en veux pas si mon regard est triste. Je n’ai jamais su maquiller mes sentiments. Le néant à mes pieds, je coexiste. Je t’avais donné une âme, un corps. Sirène de mon univers imaginaire. Échouée dans un mauvais port. En marionnette de toutes mes fêtes. Noires comme les ombres de mes enfers. Il me reste des souvenirs qui ne peuvent mourir. Tes sourires, tes silences, tes soupirs. Cette insolence capricieuse de ma dépendance. Je la protège, je la tiens entre mes mains. Comme le plus précieux de tous les biens. J’erre dans la forêt, traquant ce que tu as été. Une idée merveilleuse venue enflammer. Le bûcher de misère et de poussière. Où s’est consumée ma vérité.  Alors qu’une lune blême se répand sur mon crépuscule. Je te pleure mon papillon de nuit, ma lunule.

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Les roses flétries

Publié le 9 Jan 2017 | Aucun commentaire

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Vol d’un colibri au-dessus d’un bouquet de roses flétries. Éparses et en lambeaux sur la pierre grise d’un tombeau. Pourrissant sous le voile d’un soleil couchant. Apportant du lointain le souffle d’un dernier soupir. Une respiration languissante et agonisante. L’âme invertébrée d’un corps décharné. Squelette d’os et de poussière, pire. Il est ce néant que tu as en dedans. Que rien ne peut combler ni même apaiser. Certainement pas  les chants des anges maudits. Ceux qui en chœur se moquent de ta vie. En aspirant et en volant le temps. Saisissant de leurs mains décharnées les ronces. Qui écorchent leurs doigts, faisant entrer le froid. Comme un coup de semonce. Avant la mort de ces roses coupées perdant la vie. En s’affaissant dans la morsure d’une coupure. Tout en abandonnant le firmament. Je pleure sur cet instant en me rappelant. Le vol d’un colibri au-dessus d’un bouquet de roses flétries. Il va là où se meurt la vie. Guilleret dans un éternel va et vient. Provocant et insolent, il est le diable et nos peurs. Il est notre futur sans lendemain. Il capture et fige nos cœurs. Nous ne pouvons-nous rebeller, ni même appeler. Pour se plaindre de quoi et de qui ? Nous marchons, nous nous perdons. Dans ce jardin aux allées sans fin attendant le matin. Il est noir et gris quand nos jours sont embellis. Par le vol d’un colibri au-dessus d’un bouquet de roses flétries. On regarde le ciel et les éclairs. On sonde les échos du tonnerre. Alors qu’à nos pieds coule le sang de nos tourments. Nos cœurs peuvent-ils encore avoir peur ? J’ai ce sentiment qui m’abandonne lentement. Ce doute qui m’étreint quand je tiens ta main. Proches et seuls, si proches et si seuls. Nos méandres s’écartent dans le ciel écarlate. Qui nous recouvre et appelle les ombres. D’une nuit éternelle, infamante et cruelle. Elle s’étend sur  nos corps sombres. Sur lesquels se posent des étourneaux. Épouvantails abandonnés au vent, vêtus d’oripeaux. Nous sommes devenus invisibles et putrescibles. Je t’en supplie accepte mon infirmité. Elle est ma faiblesse, ma vérité. Nous passons ce compromis. Dans un texte mal écrit et inabouti. Il raconte les fragments de nos vies.  Alors que mes larmes tombent comme des fossiles. Au fond de ce caveau où tu es immobile.

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Au détour d’une haie

Publié le 3 Jan 2017 | Aucun commentaire

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Je voudrais te parler d’un château. Un lieu méconnu au détour d’une haie. Un endroit magique et beau. Je le vois solitaire et fracassé. Avec des murs brisés, une tour haute et droite. Marqué par les souffrances des années. Racontant un passé méandreux et torturé. Ouvert par des fenêtres étroites. Je voudrais regarder dans leurs miroirs. Observer les reflets éclatés et parsemés. De millions d’étoiles dans un ciel d’amertume. Où courent des ombres dans la brume. Vers les recoins de cachettes illusoires. Elles se pourchassent avec l’idée de croire. Que demain elles arrêteront de frissonner. Je voudrais leur en donner l’espoir. Comme ce chat venu se réchauffer. Près de nous devant la cheminée. Nous sommes passés de l’autre côté du miroir. Propriétaires d’un château ou d’un cimetière. Coule dans nos veines le venin d’une insurmontable peine. Nous étions nés pour être des êtres abandonnés. Je te mens depuis si longtemps. Te racontant que nous sommes vivants. Je te parle de la violence de nos sentiments. Comme d’un matin ensoleillé au détour d’une haie. En nous en allant prier sur notre tombeau. Regardant l’azur d’un cœur pur. S’effleurant du bout des doigts. Avant de nous endormir dans notre caveau. Écrasés sous le poids de notre croix.

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