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gothique et romantique

Posts made in octobre, 2015

Somnanbule

Publié le 27 Oct 2015 | Aucun commentaire

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Les doigts glissent sur le piano, appuient et s’abîment dans la mort lente d’une note. Somnambule de cet infini dans la mélancolie d’une nuit. Fragile et versatile, une main pianote. Un air lourd et pesant pendant que s’endort la lagune. Dans le ciel s’éveille. Une lune. Sur la mélodie contraignante d’un ennui qui s’enfuit. Dans le néant d’un jour s’endormant. Entre ses doigts un soleil se repliant. Du lointain revient l’écho du refrain. De la pénombre; de son cortège d’ombres. Tentaculaires sur la ville s’abattant d’un mouvement circulaire. Je pense à toi. A ces bouts de rien. Ce peu qui me retient. Pendu au fil invisible du passé. De son étrange loi. Faîte pour ne pas oublier. Je le voudrai mais je ne le puis. Ce combat impossible à gagner. Cette lutte sans merci. Que les notes du piano ne peuvent adoucir. Juste retenir. L’emprise irréversible de cette dérive dans les canaux de Venise. Flottant, surnageant, d’une âme noire et grise. La culpabilité pour fatalité. Cet ennui infini. En attente de rien. Dans une espérance sans fin. La nuit m’habille de ses rêves impossibles. Le vêtement est trop lourd. Le présent invisible. Pour invoquer l’amour. Comme lien ultime avec ce que je ne peux oublier. Je le pense, je le croyais. Les notes du piano m’incitaient. A l’accepter. Mais il y a l’insolence du vent. Le poids impossible de ce carcan. Pesant sur mon corps. Si fort. Que je ne puis respirer. Sans t’appeler au secours. Tu es là tout le temps, toujours. Je ne peux me détacher. J’erre dans cette ville encerclée par les eaux. Pour exorciser ce passé où nous nous sommes promenés. En quête d’un éternel sursaut. Qui ne vient pas. Je ne le peux pas. Je ne le veux pas. Sans toi. Même dans les lambeaux de mes souvenirs. Il reste une place pour toi. Une blanche ou une noire au bout de la partition. Une pause et respire. L’infini de la mélodie. L’étrange sensation. Qui se glisse entre mes doigts. D’une main que je retiens. La tienne.

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La complainte d’une âme trop noire

Publié le 20 Oct 2015 | Aucun commentaire

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Je suis le vent.  Je suis les éléments. Parsemant la terre. Jouant avec la mer. Je suis instable. Coupable. Sans sourciller. Ni m’excuser. Je danse avec les ombres. Maquillant leurs humeurs des teintes sombres. De mon cœur. Je sème la terreur. Avec un parfum de bonheur. Trop brûlé. Trop carbonisé. Les mains enduites du goudron. De la couleur du charbon. De mes yeux. De mes cheveux. J’entends chuchoter à mon oreille. Les tentations de la paresse. Un miel. Une indolence. Qui me caressent. Je suis en transe. Aux portes de l’enfer. Pour satisfaire. Le sublime, l’artificiel. Mes cimes sont intemporelles. Je déclenche la haine. Mes fautes ne sont que peines. Je suis exécrable, abominable. Sans m’inquiéter, ni m’apitoyer. Toujours, tout le temps. Revenant au plus mauvais moment. Semer l’ennui. Engendrer la nostalgie. Inaccessible, impossible. Je suis fort. Je n’ai jamais tort. Allongé sur le dos des nuages. Le temps en otage. Enchaîné au fond d’une tombe. Plus loin que les catacombes. Je regarde la terre. Envieux, amer. J’observe ton visage. Merveilleux, sévère. Fier et sage. Je suis terrorisé. A l’idée de t’approcher. Je crane. J’ai mal. Au bout d’une pique mon crane. Mon âme dans un étau infernal. Je suis prisonnier. De ton regard que j’ai croisé. Cette sensation qui m’a envahi. Affaibli. La pluie n’est que mes larmes. Le vent n’est que mes soupirs. J’ai rendu les armes. Vulnérable avec l’intense désir. De descendre te rencontrer. Sur la terre, au bord de la mer, aux confins d’un désert. J’aimerais. C’est un conditionnel. Un espoir obsessionnel. Sans masque, ni bouclier. Je me sens faible. La première fois. Pour toi. Faible. C’est ainsi que je le vis. Mon univers étriqué. Mon écorce fendue, élimée. Le dos des nuages ne sont que cactus. Je voudrais écrire un nouvel opus. Être celui que je n’ai jamais été. Ce rêve impossible si loin de mes mains. Articulé comme un pantin. Je tremble. Plus rien ne ressemble. A ces certitudes qui renforçaient mes habitudes. Ce passé éradiqué. Damné. Ton regard m’a transpercé. Il m’habite. A tout cassé. A coup de dynamite. Je n’étais pas préparé. A devenir une épave éventrée sur des rochers. Tu ne sais pas que j’existe. Tu ne le sauras jamais. Je suis fataliste. Masochiste. Je m’invente un monde. Où nous sommes. Nos enfants faisant la ronde. Avec ce bonheur qu’ils nous donnent. Je te regarde. Vivre et sourire. Heureux pour ne pas être malheureux. Sans parvenir à retenir.  Le temps instillant le poison. Dans tes veines coulant. Lentement, imparablement. Je pourrais tout arrêter. T’aimer. Si, seulement j’osais.  T’embrasser. Mon cœur est trop noir. Ma lutte sans espoir. Je te vois t’en aller. Derrière le voile du passé. Sans rien faire pour l’arrêter. Je n’ai pas cette force. Je m’efforce. De protéger tes jours. Leur offrant mon absence pour toujours. Mes pluies seront infinies. Mes vents entêtants. Ils emporteront chaque soir. La complainte de mon âme trop noire.

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Les fantômes de la cathédrale

Publié le 13 Oct 2015 | Aucun commentaire

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Il n’y a pas d’instant. Où ne s’écoule notre amertume. Entre les lumières du jour. Teintées des couleurs de nos amours. En ombres diffuses sur un sol d’écume. Il n’y a pas de moment. Où ne meurt blanc et impavide. Le désir avide. De fuir le soleil. De notre union sans pareil. Alors que tremble le sol sous le marteau des cloches. De la cathédrale et que s’entrelacent. Le vrai, le faux. Dans le sang de nos maux. Les yeux rivés sur la rosace. Nos mains accrochées à la roche. Dans le vertige d’un abîme. Qui se creuse à nos pieds.  J’ai envie de crier. Les bras en croix, victime. De cette sensation qui nous opprime. En manque d’air. Étouffer, ne plus pouvoir respirer. Dans la brume des labours. De notre vie fracassée pour toujours. Ni morts, ni vivants. Là pour longtemps. Nous usant. Fantômes d’un absolu. De nos corps nus. Errant entre les murs de la cathédrale. L’enfer carcéral. D’un quotidien sans fin. Nous cognant aux portes closes de l’infini. Je cours après le temps. Tu cours après le temps. Avec cette irrépressible envie. D’une course effrénée. Pour remonter notre passé. Vers cet instant où nous nous sommes égarés. Dans le labyrinthe infernal. Condamnés à la peine maximale. De nous battre sans cesse. Pour ne pas succomber. A la faiblesse. De tout abandonner. Aimer, croire et espérer. Il ne reste que cette vérité. Le défi à relever. Chaque jour, chaque nuit. On se l’est promis. Devant des vitraux aux couleurs ternies. Sous le regard des anges de la cathédrale. Aux visages marqués d’un rictus infernal. Sommes nous masculins ou féminins ? Des pantins ou bien des humains ? Il n’y a pas d’instant. Où ne s’écoule notre amertume. Entre les lumières du jour. Teintées des couleurs de nos amours. En ombres diffuses sur un sol d’écume. Il n’y a pas de moment. Où ne meurt blanc et impavide. Le désir avide. De fuir le soleil. De notre union sans pareil. Le présent n’est que néant. Ce néant sera notre présent. Il va durer indéfiniment, irrémédiablement sans autre aboutissement. De ne pouvoir faire osciller le temps. Il ne nous reste que paresse et langueur. Écouter battre nos cœurs. Seules choses restées vivantes. Dans l’univers de ce chaos. Le vrai, le faux. Dans le sang de nos maux. Avec cette question troublante. Un jour serons-nous délivrés ?

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Sur les murs du palais

Publié le 8 Oct 2015 | Aucun commentaire

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Je ne me souviens plus. C’était. Un jour, un soir, je ne sais plus. L’heure qu’il était. Un ciel embrasé. Un ciel étoilé. Je ne me rappelle plus. En ombres détachées. Sur les murs du palais. La vie, la mort enlacées. Buvant sans trembler. Le poison d’une triste journée. Qui l’eut cru ? Une union d’intérêt. Entre ces deux corps séparés. Dans le vide penchés. Faussement attachés. Sur les murs du  palais. Jouant à s’épier. Désirant croquer le fruit défendu. Son goût savoureux. Tentation pour malheureux. Affectivement nécessiteux. Leurs regards ténébreux. La bouche remplie du liquide savoureux. Ses délices capiteux. Que tous deux. Ont bu. Les yeux fermés. Sans trembler. Ni s’interroger. Sur les maléfices du péché. Qu’ils venaient de consommer. Dans l’addiction de s’éprouver. Je ne me souviens plus. C’était. Un jour, une nuit, je ne sais plus. L’heure qu’il était. Les bruits, les sons de cette lutte infernale. Les grognements, l’odeur animale. La violence brutale. Ce combat fatal. S’écrivant en lettres capitales. Sur les murs de la capitale. Corrompue. Le lieu magique. Pour cette confrontation biblique. Crise de panique. Dans les instances tyranniques. Prise de décision fatidique. Avec la satyre d’un jugement cynique. Et absolu. Dos à dos. Les combattants ensemble sur le drapeau. Un oriflamme tanguant tout de go. Au souffle du vent venu de tout là-haut. Sur un air de piano. Pour faire plus beau. A travers les oripeaux. Recouvrant les corps. Nus. De la vie et de la mort. Mécontents de leur sort. Difficile de dire qui a tort. C’est ainsi et alors ? Je ne me souviens plus. C’était. Un jour, une nuit, je ne sais plus. L’heure qu’il était. Tout cela pour te dire. Qu’au bout de ce délire. Je voudrais te voir sourire. Ce trait de lumière que je désire. Aux couleurs du plaisir. La dernière fois, je ne me souviens plus. C’était. Un jour, un soir, je ne sais plus. L’heure qu’il était.

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I have no words

Publié le 6 Oct 2015 | Aucun commentaire

I have no words
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A felted light spreads out on the books of our history. I have no words to remind these vague blacks. Come submerge the impertinent greed of these years. Crossed to look for the soul in the splendid melancholy. Taking us beyond the whims of time. It there these mesmerizing scars on the dented pages. Where settled our hands. Captives on an old Italian slow dance. Making dizzy the night and the rain. I have no memory. To curse it. It brought to us. The awake  moment to meet. There are our steps towards this path quite over there. In the whimsical light of this unfortunate hour. Where rocks a hesitating light. Waking the breath of our melancholy. Imprisoning the fear in its infancy. Of a present which runs away. Behind the vague blacks of our history. Depression on a disappointment. The infinity. Without reason with the forgery. Of a spot. On the blank pages of a coming to an end book. The lights are going to go out. With the sadness without feigning. Of this wear. The unfortunate one hour. Under the whimsical light. Of the death of a hope. Where the melancholy lost its nostalgia. This evening. I have no words to remind these vague blacks.

 

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