Infinity

The dead soul of a fainted hope. Steal ruler on the petals of darkened flowers. Haunt the catacombs of a gobbled up castle. Grave in the well of an infinite space. Re-appears haughty in the reflection of a tarnished brightness. Spining on the arms of a cleared shroud. Causing eddies, wave inaboutis. Of a body getting up towards a dazzled sun. Before falling again into the mud buried. On your face pearl rainy tears. I hear in trees the wind which shivers. On us wind the night fears. We go towards the buried cemetery. Where the dead soul of a fainted hope rests. It accompanies us, unites us. Dressed in the rags of our boredom. Deep, caustic, mindless. I believe, I want for us the infinity. Roam on the bruised moors. Assail the jungles of our ill-feelings. With love for therapy. It has go of our survival there. This strength which spatters. With the violence of a symphony. We shall sit. In front of a grave in the stunted herbs. Where slumbers the dead soul of a fainted hope. Sensitive, fusional, numb. She reminds me this infinity. Where the faded rose petals fall as a last oversight.
Lire la suiteOubli

L’âme défunte d’une espérance évanouie. Vole souveraine sur les pétales de fleurs noircies. Hante les catacombes d’un château englouti. Tombe dans le puits d’un vide infini. Ressurgit altière dans le reflet d’un éclat terni. Virevoltant sur les bras d’un linceul blanchi. Provoquant les remous, l’onde inaboutis. D’un corps se levant vers un soleil ébloui. Avant de retomber dans la vase enseveli. Sur ton visage perle des larmes de pluie. J’entends dans les arbres le vent qui frémit. Sur nous s’enroulent les peurs de la nuit. Nos allons vers le cimetière enfoui. Là où repose l’âme défunte d’une espérance évanouie. Elle nous accompagne, nous unit. Habillée des oripeaux de notre ennui. Profond, mordant, irréfléchi. Je crois, je veux pour nous l’infini. Errer sur les landes meurtries. Pourfendre les jungles de nos zizanies. Avec l’amour pour thérapie. Il y a va de notre survie. Cette force qui rejaillit. Avec la violence d’une symphonie. Nous serons assis. Devant une tombe aux herbes rabougries. Là où sommeille l’âme défunte d’une espérance évanouie. Sensible, fusionnelle, transie. Elle me rappelle cet infini. Où les pétales de roses fanés tombent comme un dernier oubli.
Lire la suiteJe me prends à rêver

Dans la chaleur d’un été torride s’étirent les vapeurs chargées d’alcool d’une ivresse temporaire. Frileuse et vaporeuse, parsemée d’étoiles, elle se propage dans l’air. Les bras tendus, les doigts écartés pour en capturer l’essence. Elle brûle la gorge, caresse la peau avec la provocation de l’arrogance. Instant unique où les fantômes de la nuit s’en vont au bal. S’insinuant en rampant dans les méandres du temps. Entre clarté et pénombre avec pour tendresse la faiblesse de se montrer cannibales. D’une mélancolie qui les nourrit. Court cette rumeur qu’il peuvent faire peur. S’effondrent les certitudes de leurs platitudes. Pour rejoindre l’orchestre animal. Du chant interminable des cigales. Les mains jointes sans faire de prières. Ils hantent la terre, les cimetières. Se baignent dans la chaleur d’une nuit à l’odeur d’infini. Je les rejoins sur le bateau de la nostalgie. Insipide et prenante comme l’aboutissement d’un devoir de mémoire. Je t’ai promis qu’un jour tu pourrais jouer avec les nuages et le vent. Qu’entre tes doigts s’arrêterait le temps. Il faudra que je tienne ma promesse et parvienne à cette noblesse. Toi ma princesse aux griffes de diablesse. Courant sur la lande entre les herbes se pliant. Se délectant de viscères et de sang. S’étirant sur la toile d’un soleil couchant. Belle et éternelle, infernale et insatiable. Provocatrice, tentatrice. Il y a en toi l’eau et le feu. Un texte, une fable. D’un amour étourdi, ébloui. Peut-être les deux ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Il reste la mélodie évaporée du songe de notre été. Qui s’éloigne plus loin que la vue. Alors que dans le néant se reflète un corps absent. Le tien as-tu seulement existé ? Je regarde le soleil se coucher. Je me prends à rêver. Que j’ai pu te croiser. Très certainement t’aimer.
Lire la suiteNos secrets
Sur nos visages se cachent les ombres de nos secrets. Entre absolu et vérités. Mensonges et trahisons. Où est la clé ? Pour t’apprivoiser, te conserver. Sans concession. Dans un lieu que je tiendrais secret. Ce mot magique qui protège. Mon absolu, mes vérités. Tu n’as pas la clé. Pour les apprivoiser. Un sacrilège. Tout ce que je ne puis te donner. Ton refus de ce que j’attendais. Une terre prospère. Toi et moi. En errance sur les écailles d’un désert. Se fissurant sous nos pas hésitants. Son souffle brûlant. Ses dunes se déformant. Entre absolu et vérités. Maintes fois émasculés. Sous le poids de nos secrets. Ondulant sur nos visages déformant l’image. La vraie celle que l’on refuse de montrer. Frottant sur une lame de fer. Coupant les tendons de nos corps écorchés. Marchant d’un pas saccadé. Robots aux cœurs de pierre. Perdus dans la jungle de nos contradictions. Sur des lunes aux faces cachées. Où se baignent nos dragons. Dans des lacs de lave rouge sang. Maternité où croissent les ombres de nos secrets. A la chaîne se reproduisant. Je pourrais te les montrer. Mieux te les nommer. Derrière le masque d’un visage sage. Il serait blanc. Pur comme la face d’un enfant. Un artifice pour être fort. Permettant de lâcher au dehors. Le flot violent de l’égout. Sans craindre ton dégout. Ensuite, j’attendrais les tiens. Tu pourrais porter un masque. Prendre le mien. M’emporter dans la tourmente de tes bourrasques. Sur une terre où s’épanouiraient nos rêves fantasques. Face contre face. Sans secret. Le visage nu. Partageant nos vérités, notre absolu. J’en ai rêvé. Mais, il y a l’étrangeté. De chercher à jouer. Avec le yoyo de nos multiples personnalités. Habillées chaque jour d’une humeur instantanée. J’aime cet artifice. Ombre de nos caprices. Chicanes de nos secrets. Compliquant le trajet d’une route toute droit tracée. Je dois t’avouer. Qu’il y a sur les faces cachées de nos lunes. L’autel d’une certaine vérité. La certitude qu’elle n’est pas qu’une. Invisible et sacrée. Chaque jour à se renouveler. Pour mieux nous égarer,nous retrouver.





