Only a mirage

The deaf person melancholy of your eternity. The trances of the surges of your sobs. The rough pain of your furies. Rock the weaknesses of my infirmities. Composing the word for word sentences. Of a fragile and split monotonous world. Where glitter at night our cemeteries. The nervures of a temporary obsession. Waving in the labyrinth of a dead castle. In the grip of ravens and of ghosts. As the balance sheet and the sum. Of an infinity. Between the truth and the forgery. Bringing down the curtain. On the grimaces of sad and grey marionettes. Among which threads hanging at the end of your fingers. According to your faith and your laws. In the deaf person melancholy of your eternity. I approach, I shout you to wake up. Between passion and reason. You are only a mirage, an obsession.
Lire la suiteUne sourde mélancolie

La sourde mélancolie de ton éternité. Les transes des sursauts de tes sanglots. La douleur brutale de tes fureurs. Bercent les faiblesses de mes infirmités. Composant les phrases mot à mot. D’un monde fragile et morcelé. Où se miroitent dans la nuit de nos cimetières. Les nervures d’une obsession passagère. Ondulant dans le labyrinthe d’un château sans vie. Investi de corbeaux et de fantômes. Comme le bilan et la somme. D’un infini. Oscillant entre le vrai et le faux. Faisant tomber le rideau. Sur les grimaces de pantins tristes et gris. Dont les ficelles pendant au bout de tes doigts. Suivant ta foi et tes lois. Dans la sourde mélancolie de ton éternité. Je m’approche et te crie de te réveiller. Entre passion et raison. Tu n’es qu’un mirage, une obsession.
Lire la suiteNotre ciel

Notre ciel fait triste mine. Sur la toile d’un peintre romantique. Les couleurs sont mornes et tristes. Les nuages noirs à l’encre de chine. Lèchent les vagues d’une mer flegmatique. Notre sort entre les mains d’un exorciste. Notre ciel récite nos faiblesses. La paresse de se laisser conquérir, endormir. Au cœur des langueurs de notre vieillesse. Coloriée de teintes rousses et douces. J’aimerais te parler de tendresse. Un trait de clarté. Là-bas sur la toile du peintre romantique. Notre petit bout d’espérance. Les pieds dans le noir, l’humeur sombre. Une trace de panique. Emmurés volontairement, emprisonnés définitivement. Juste quelques mots sans offense. Notre ciel figé. Le temps de le regarder. Romantique ou dramatique ? La nuit maintenant. Le jour dans l’oubli d’une fin de journée. La torpeur pour chasser la peur. Ta douceur pour m’habiller de ta chaleur. Sur la plage les pieds dans le sable. La tête libre sans se sentir coupable. De rien, d’hier, de demain. Juste ta main. Dans la mienne, un bout de royaume où tu sera reine. Notre ciel n’a pas de nuit. Immuablement romantique. Ses couleurs jamais ternies. Furieusement féérique. Je rêve de le colorier de notre vie. Tu dis que je suis fou. Tu me souris de tes yeux doux. J’ai le droit d’imaginer. De nous laisser emporter. Sur la toile d’un peintre romantique. Plus loin que ses couleurs mornes et tristes frénétiquement poétiques. Les bras en croix à boire le vent. La bouche ouverte à dévorer le temps. Pour toujours avec toi indéfiniment.
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