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gothique et romantique

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Arbre sans racine

Publié le 18 Mai 2015 | Aucun commentaire

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La pluie, la neige, tout le temps. La pluie, la neige, inlassablement. Les essuies glace à les balayer. Les yeux ensommeillés. La route là à se dérouler. La pluie, la neige, le froid. Un bâillement, des frissonnements. Toi et moi chancelants. Les idées en vrac. La tête dans le sac. L’envie de fuir en avant, en arrière. En brisant nos barrières. Invisibles. Impossibles. Crépuscule de nos calculs. Symbiose d’une ultime chose. Dans la nuit, dans le noir, sans savoir. Où l’on va. Tout droit. Appliquant là. L’unique loi. De rouler les yeux entrouverts, les pensées agglomérées. Dans le ciment de nos tourments. Arbre sans racine. Aux feuilles de tristes mines. La pluie, la neige, tout le temps. Le sifflement du vent. Le cri strident nous rappelant. Ces plaintes lancinantes qui nous hantent. Les spectres de nos regrets qui nous tentent. Sans parvenir à les larguer, les écraser, les empoisonner. Par une fuite effrénée dans la pluie, la neige, inlassablement. Au cœur de la tourmente de notre temps. Indéfiniment. Jusqu’au firmament. D’une nuit sans lune. Monte la rage de ne plus rien contrôler. Apparaît la faiblesse de laisser aller. Une à une. Tout s’échappe, se dérobe. J’effleure ta robe. Le dernier talisman. La pluie, la neige, inlassablement. Sans fin, si vite, si lentement. Toi qui dors. Moi qui fais le mort. Les virages qui s’enchaînent. Les arbres qui se prosternent. Les fantômes qui se réveillent. La pluie, la neige, tout le temps. Je veille sur ton sommeil. Au bout de la route. On quittera nos doutes. Au sol nos armes de mercenaires. Délaissant notre enfer. Je t’en fais la promesse. Plus réelle que nos caresses. Il nous reste cette magie. De s’inventer une nouvelle vie.

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Imaginaire

Publié le 12 Mai 2015 | Aucun commentaire

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Écrire au bord de l’eau. Jeter à vau l’eau des mots. Flottant sur les flots. Graver dans la pierre. Mes vœux, mes prières. Se dissolvant dans des larmes amères. La tête dans les nuages. Sans frontière, juste otage. Ne pouvant tourner la page. Rédiger sur le papier. Des poèmes, des sonnets. Chuchotant presque muet. Jouer sur un piano. Une partition couleur coquelicot. Dans le sang de sanglots. Boire dans le verre. La ciguë de l’apothicaire. Distillant sa vie, ses horaires. Se nourrir de la nuit. Sans bruits, sans cris. Habillant le silence infini. Sur la trace de tes pas. Pas à pas. Jusqu’à toi, quand tu seras là. Imaginaire. Dans le secret de mes rêves. Crépusculaires. Fantasme qui s’élève. Vaporeux. Merveilleux. Une étincelle, brève. Fusionnelle, unidirectionnelle. Vers ton cœur. En fusion de toi. Toujours, à chaque fois. A toute heure. Une ritournelle. Obsessionnelle. Je me fous de tout. Je suis jaloux. De tes paradis. Leurs velours. Mes rêves en labours. Lovée dans tes pensées cachées. Cette intimité que je veux partager. Sans parvenir à te conserver. Des bouts de soir. Un sommeil bordé d’espoir. Rêvant de te revoir. Blonde, brune, rousse. J’ai la frousse. Tes yeux qui m’éclaboussent. Ainsi. Aussi. Écrire au bord de l’eau. Jeter à vau l’eau des mots. Flottant sur les flots. Pour te retenir. Avant que n’expire. Le temps du désir. Que tu m’accordes. En concorde. D’une voix monocorde. Imaginaire, je te nomme. Ce nom qui raisonne. Colère, éclairs, orage qui tonne. Imaginaire, je t’appelle. Les lettres que j’égraine en enfer ou au ciel. Graver dans la pierre. Mes vœux, mes prières. Se dissolvant dans des larmes amères. Imaginaire, si tu veux. Un jour ensemble tous les deux. Des nuits, nos rêves merveilleux. La tête dans les nuages. Sans frontière, marchant sur les rivages. Sombres, les couleurs de nos tatouages. Je n’ai de toi qu’une image. Échappée d’un rêve sans visage.

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Un mirage

Publié le 11 Mai 2015 | Aucun commentaire

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Une image déformée, des couleurs exagérées, un ciel trop noir, trop mauvais. J’ai envie de te te dire que je ne me souviens plus de rien. J’ai envie de fuir ailleurs plus loin. Dans le feu, j’ai jeté l’album de nos photos. Celles où il y avait notre maison. Ses fenêtres fermées, des trous dans les carreaux. Un appel, une pulsion. J’ai regardé le brasier s’allumer. J’ai vu nos clichés se consumer. Là sans bouger. J’ai pensé regretter. Je n’ai pas bougé. J’ai aimé. Je me suis senti purifié. De pouvoir tout effacer. Il le fallait. J’ai respiré l’odeur des cendres les yeux fermés. J’ai fait un vœu trop noir, trop mauvais. Je ne peux te l’avouer. Notre maison, notre totem en image déformée, des couleurs exagérées. C’est comme çà que je la vois, la voyais. En château abandonné. Les fantômes dans ce cloaque venus s’enrhumer. Le quotidien de nos nuits. A s’épier, se guetter. Je n’ai pas oublié. C’est ainsi. J’ai maintenant la force de te le dire. Face à toi, j’étais faible, soumis. Incapable de m’enfuir. Par lâcheté, par facilité. Ma vie. Mon infini. A attendre je ne sais quoi. Certainement pas toi. Le début d’une force. La force de briser l’écorce. La haine m’a porté, endormi. Elle a bordé mes nuits. Mes cauchemars, leurs brouillards. Je me suis uni à leurs soirs. Je te suis devenu invisible, inaccessible. Impersonnel, irréel. Loin de toi. Refermé en moi. Ombre parmi les ombres. De siècles en siècles. Sans gémir. Croyant au pire. T’aimant à te maudire. Avoir quelque chose à se dire. Jusqu’à ce jour où. J’ai couru comme un fou. En manque de toi. Tu n’étais plus là. Orphelin de ta loi. Je n’ai que toi. Pourquoi m’as tu laissé là ? Les fantômes ne peuvent pas mourir. Les fantômes n’ont pas le droit de mourir. Je fais le malin pour ne pas pleurer, m’effondrer. Je suis seul abandonné. Transparent, absent. Une image déformée, des couleurs exagérées, un ciel trop noir, trop mauvais. J’ai envie de te te dire que je ne me souviens plus de rien. J’ai envie de fuir ailleurs plus loin. Je te mens, je me retiens. Je n’ai pu brûler nos souvenirs, je les ai maquillés. Notre maison d’un ciel trop noir. J’ai exagéré les contrastes comme si j’avais tenté de la brûler. Notre passé, toi, tout ce qui me restait. Les miettes que les oiseaux ne voulaient. Je me suis apitoyé. Je me suis relevé. Tournant la page avec le mirage de colorier nos dernières images. Une folie, une envie pour ne pas effacer les lueurs de nos dernières bougies. Ainsi maintenant s’enfuit ma vie. Mon infini.

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Blinds and deafs

Publié le 11 Mai 2015 | Aucun commentaire

Blinds and deafs

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On the grave of our spells moans the pain of our dead bodies. Dark and firm as the liana which embraces. In the multiple and long-lived arms. Tearing away in our flesh scraps putrefied by this fate. She was killed. She embodies this liabilities. More dead than alive. Flirting with the banks of the infinity. With for epitaph of the words fat. In charge of the rancid smell of our sins. Engraved in the stone of the two-edged sword of our infirmities. Aligning itself one by one to remind. That there is more to forget that to forgive. I lock of hair. You grope. In the hot black of our evenings. Where walk two by two our regrets. Without mouth-to-mouth resuscitation to resuscitate them. Our skeletons intertwined to protect itself. Of the cold which we do not feel any more. Of these suns which we do not see any more. We blind and deaf for ever.

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Boredom

Publié le 11 Mai 2015 | Aucun commentaire

Boredom

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Infinite as gouts on a leaf which bends. I want to speak to you here about a place where my steps drove me. The reflections of a lake under the lapping. The shady and made tasteless image. Of this present in wood upon the arrival of the night. The flowers which grow tired, water down in the rain. The wind become quiet and quietened down. I walk between trees to the darkened trunks. Stiff shadows in the mausoleum of reverdi spring. Drag lazy persons the shadows of an anxiety bruised. In the heavy silence of a sky which darkens. The decay of my boredom splits then. I could find one ounce of poetry there. Soft borrow of melancholy. Looking for the torpor and for the innocence of a sleepy soul. Evaporating in the fog which thickens. I shall call for help you so that you bring me in back to life. Offering you in exchange the taste of forbidden fruits. Before you will have read the text where it is written. That our steps walk on the tracks of our nostalgia. The time when we lived between the walls of a paradise. Vague memory of which it stays today. That an infinite boredom erasing the sheet leaf which bends. The heavyweight of the tears of our rains. One by one the made limp gouts. Pass in the hourglass of made tasteless time. You and I, metronomes of our inaboutis moments. There, goes my idea of us, a fancy of the mind. This evening through the fog night and. Between the trees where is languishing. This desire, this desire, this infinity. To kill my boredom in the brightness of your face which laughs.

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