J’aimerais te montrer

J’aimerais te montrer. Ce château hantant le lointain. Apparaissant chaque matin. A peine éveillé. La nuit tout juste disparue. Quand les bruits se sont tus. De fantômes fatigués. De creuser le sol. Exhumant pierre après pierre. Ses murs du sous sol. Enterré dans la tombe du regret. D’avoir été délaissé. Entre les arbres d’un parc gelé. Avec ces matins. Le froid venu du fond des bois. Courant sans fin. Pour venir pétrifier. Ses murs abandonnés. Parsemés d’herbes folles. Sur la toile d’un matin d’hiver. Aux relents d’un mauvais alcool. Ayant pour maîtresse. La douleur amère. D’une pale ivresse. Incapable d’oublier. Les rires et les joies qui l’habitaient. Seul, maintenant. A hanter l’horizon d’un jour se levant. Noyant dans l’infini. Son avenir obscurci.
Lire la suiteOne day, one morning

One day, one morning, a beach. The light which is erased. Silhouettes which intertwine. In the decoration of an image. Sand under the feet. Gently to trail. Without another project. To dawdle. In the fresh air of a shaded sky. Carried by the one winter melancholy. On the ground and the sea. Silence and its mysteries. Until where the glance falls down. On the wall of the limits of time. With the chance. To accept the imaginary country. Its glowing suns. The falling asleep evening. When. The light which is erased. Forsake the silhouettes which intertwine. In the lapse of memory of a nostalgia. On the web of a beach without patronym. Ghostly. Disappearing in the wall from time. Diabolic. Assemble the melody. Throbbing of a skinned way. Whispering. Faint whims. Of a deadened wind. Loan to be awaked. For all to sweep. And to start again. One day, one morning, a beach. The light which is erased. Silhouettes which intertwine. In the decoration of an image. This impotence to be able to only forget. Fragmented short periods of life. Incompetent to awake them. Or to preserve them. In the freezer of a memory. Selective and ridiculous. Knock the slow movement. Beam of time. While sowing. Star particles. The one moment space. When the veil rises. Modest of a bracket of eternity. Filled with wonder eyes. Sand under the feet. Gently to trail. Without another project. To dawdle.
Lire la suiteUn jour, un matin

Un jour, un matin, une plage. La lumière qui s’efface. Des silhouettes qui s’enlacent. Dans le décor d’une image. Le sable sous les pieds. Doucement traîner. Sans autre projet. Que de musarder. Dans l’air frais d’un ciel ombragé. Portés par la mélancolie d’un hiver. Sur la terre et la mer. Le silence et ses mystères. Jusqu’où s’abat le regard. Sur le mur des limites du temps. Avec le hasard. De croire au pays imaginaire. Ses soleils rougeoyants. Le soir s’endormant. Quand. La lumière qui s’efface. Délaisse les silhouettes qui s’enlacent. Dans l’oubli d’une nostalgie. Sur la toile d’une plage sans patronyme. Errance d’anonymes. Fantomatiques. Disparaissant dans le mur du temps. Diabolique. Monte la mélodie. Lancinante d’une voie écorchée. Susurrant. Les caprices alanguis. D’un vent endormi. Prêt à se réveiller. Pour tout balayer. Et recommencer. Un jour, un matin, une plage. La lumière qui s’efface. Des silhouettes qui s’enlacent. Dans le décor d’une image. Cette impuissance à ne pouvoir qu’oublier. Des petits bouts de vie fragmentés. Incapable de les réveiller. Ou de les conserver. Dans le congélateur d’une mémoire. Sélective et dérisoire. Cogne le lent mouvement. Du balancier du temps. En semant. Des particules d’étoiles. L’espace d’un instant. Quand se lève le voile. Pudique d’une parenthèse d’éternité. Les yeux émerveillés. Le sable sous les pieds. Doucement à traîner. Sans autre projet. Que de musarder.
Lire la suiteThis morning

This morning, the frost extends on the fields and near. The sun is rising. I leave to meet you. Of a given step. This idea opening the doors of eternity to me. In the one morning old air covered in mist. I know. That you are there to haunt. Wood and forests. To play. With you to approach. Of to accompany me. The light heart. To amuse you. Of my distressed nightmares. With me to ask. If, you did not forget me. For you to be about it in alley. One evening, in the night of a sad evening. A long time ago, since so much of years. It is almost unobtrusive. It is not true. For you, I do not want to imagine it. For me, it is the fear of my days. On standby of a sign, a breath to hope. All to start again. As so of nothing was not. All at the end of an alley. The breath of a scented air. The recall of memories to accompany you. I dare to dream. To find you. At this hour when one was going to trail. Among the one morning old shades badly awaked. There was. Glowing sun, corrosive cold, your frozen hands. Our measured steps. Not to fall. On the icy ground. Our pond with imprisoned water. Under a compressed ice. Silence, the last moments of hesitation enters the night and the day, the idea. To embrace itself. Cold of your nose. Our amused smiles. This morning, the frost extends on the fields and near. The sun is rising. I leave to meet you. In remembering this past. I do not know if I will meet you. There remains to me happiness to imagine. A less value not to regret. Not to have sought you. The batch of my days. Desperate waiting. Of a past. Evaporated.
Lire la suiteCe matin

Le soleil vient de se lever. Je pars te rencontrer. D’un pas déterminé. Cette idée m’ouvrant les portes de l’éternité. Dans l’air d’un matin embrumé. Je sais. Que tu es là à hanter. Les bois et les forêts. A jouer. A t’approcher. De moi, pour m’accompagner. Le cœur léger. Pour t’amuser. De mes cauchemars angoissés. A me demander. Si, tu ne m’as pas oublié. Pour t’en être en allée. Un soir, dans la nuit d’une triste soirée. Il y a longtemps, depuis tant d’années. C’est presque effacé. Ce n’est pas vrai. Pour toi, je ne veux pas l’imaginer. Pour moi, c’est la peur de mes journées. En attente d’un signe, d’un souffle pour espérer. Tout recommencer. Comme si de rien n’était. Tout au bout d’une allée. Le souffle d’un air parfumé. Le rappel de souvenirs à t’accompagner. J’ose rêver. De te retrouver. A cette heure où l’on allait traîner. Parmi les ombres d’un matin mal réveillé. Il y avait. Le soleil rougeoyant, le froid mordant, tes mains glacées. Nos pas mesurés. Pour ne pas tomber. Sur le sol verglacé. Notre étang aux eaux emprisonnées. Sous une glace compressée. Le silence, les derniers instants d’hésitation entre la nuit et le jour, l’idée. De s’embrasser. Le froid de ton nez. Nos sourires amusés. Ce matin, la gelée s’étend sur les champs et les près. Le soleil vient de se lever. Je pars te rencontrer. En souvenir de ce passé. Je ne sais si je vais te rencontrer. Il me reste le bonheur d’imaginer. Une moindre valeur pour ne pas regretter. De ne pas t’avoir recherchée. Le lot de mes journées. L’attente désespérée. D’un passé. Évaporé.
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