There is always a sun which lies down

There is always a sun which lies down. One black night that one touches. Eyes, glance, letting itself deaden. By the languor of a time come to daze. The weakness to have believed to hold. The world enters the hands and to dazzle itself. Building bridges to be conquered. Firm eyes; remember. Sun come to dazzle us. These escaped hours. Carried to have forgotten them. You and me. A slow fox trot carried by water. Believing in eternity or pretending to imagine it. In your arms, speaking with words about love. These certainty for always. Wanting to believe in it. Without seeking to know. That there is always a sun which lies down. One black night that one touches. Arrival to put an end to date that one would like without end. Cold announcing a new following day. Detaching your fingers among mine. Extinguishing the glare of the eyes, our glances, while letting itself deaden. By the languor of a time come to daze. The hope gives to have hoped to hold. A piece of eternity without managing to maintain it. Firm eyes; remember. Sun come to dazzle us. Stopped time, this fixed feeling. That around us come to disappear. Noise, fury, fears of dying. There remains only silence. This insolence. To hold the life between our hands. To play with without end. Your eyes mutineers. Our tender. Locked Up that one could release. While coming to break the crystal of our eternity. To find this idea. That there is always a sun which lies down. One black night that one touches. One pitches, drunk. On a raft thrown to the river. One derives in one black night covered from white frost. You are cold, you tremble on this road buissonnière. To go until the end of the end. We are insane. There is not that the insane ones. To cling together, fiercely. Carrying the eyes, the glance, while letting itself deaden. By the languor of a time come to daze. The weakness to have believed to hold. The world enters the hands to dazzle itself. By building bridges on water to be conquered. One believed oneself immortal. One day, it was most beautiful.
Lire la suiteOn se croyait immortels

Il y a toujours un soleil qui se couche. Une nuit noire que l’on touche. Des yeux, du regard, se laissant endormir. Par la langueur d’un temps venu étourdir. La faiblesse d’avoir cru tenir. Le monde entre les mains et s’éblouir. Jetant un pont pour se conquérir. Ferme les yeux; souviens-toi. Du soleil venu nous éblouir. Ces heures échappées. Emportées pour les avoir oubliées. Toi et moi. Un slow porté par les eaux. Croyant à l’éternité ou feignant de l’imaginer. Dans tes bras, parlant avec des mots d’amour. Ces certitudes pour toujours. Voulant y croire. Sans chercher à savoir. Qu’il y a toujours un soleil qui se couche. Une nuit noire que l’on touche. Venue mettre un terme à ce jour que l’on voudrait sans fin. Le froid annonçant un nouveau lendemain. Détachant tes doigts d’entre les miens. Éteignant l’éclat des yeux, de nos regards, en se laissant endormir. Par la langueur d’un temps venu étourdir. L’espoir fou d’avoir espéré détenir. Une parcelle d’éternité sans parvenir à la maintenir. Ferme les yeux; souviens-toi. Du soleil venu nous éblouir. Du temps arrêté, cette sensation figée. Qu’autour de nous viennent de s’évanouir. Le bruit, la fureur, les peurs de mourir. Il ne reste que le silence. Cette insolence. De tenir la vie entre nos mains. De jouer avec sans fin. Tes yeux mutins. Nos câlins. Enfermés que l’on pourrait libérer. En venant briser le cristal de notre éternité. Pour retrouver cette idée. Qu’il y a toujours un soleil qui se couche. Une nuit noire que l’on touche. On tangue, ivres. Sur un radeau jeté à la rivière. On dérive dans une nuit noire couverte de givre. Tu as froid, tu trembles sur cette route buissonnière. Pour aller jusqu’au bout du bout. Nous sommes fous. Il n’y a que des fous. Pour s’accrocher ensemble, vent debout. Portant les yeux, le regard, en se laissant endormir. Par la langueur d’un temps venu étourdir. La faiblesse d’avoir cru tenir. Le monde entre les mains pour s’éblouir. En jetant un pont sur les eaux pour se conquérir. On se croyait immortels. Une journée, ce fut la plus belle.
Lire la suiteDo you hear the sound deformed of the end of the world to approach?

Do you hear the sound deformed of the end of the world to approach? Do you feel your body to change under the violent thorough one? Bad wind come to sweep us. I see you shivering, me to tremble. I have badly all to see from to go away. I would like to hang up again me with the idea that nothing still passed. That all can arrive. I would like to awake me, always to hope. In triviums, details, all these things which hurt me and which I liked. I cannot any more, I do not know. What to touch, your skin, your hands, to kiss you. To twist the fate, to entreat it. To retrogress in the misted silence of our shared moods. To wish themselves, bicker, devour themselves, find themselves. You tell me that one should not panic. But I am afraid of the idea to give up us. More than the wind sweeping your hair gotten mixed up. More than suffers it from the awaked volcano. Who approaches, will burn us. There remain still a few seconds to be imagined. To seek the word, the gleam which will be able in your eyes to sparkle. I could tell you that I loved you. It is too banal, it is… Sad and blade summarized of all that you brought to me. The end of the world will consume us. Nothing to leave of what one was. I do not want to mark the history, nor to even remain. I cannot any more look at you. The black wrapped us. It will be necessary to forget. There will be the vacuum then eternity. Cold, our carbonized bodies. Perhaps our mixed dust? They will continue to attract each other. It is the idea that I want to take along whereas my body is quartered, broken. Will Remain this only truth. That we will continue to love us. In spite of our crumbled bodies. Forever. In the dust of the disseminated lapse of memory.
Lire la suiteEntends-tu la fin du monde approcher ?

Entends-tu le son déformé de la fin du monde approcher ? Ressens-tu ton corps se transformer sous la violente poussée ? Du vent mauvais venus nous balayer. Je te vois frissonner, moi trembler. J’ai mal de tout voir s’en aller. Je voudrais me raccrocher à l’idée que rien n’est encore passé. Que tout peut arriver. J’aimerais me réveiller, toujours espérer. En des riens, des détails, toutes ces choses qui me font mal et que j’ai aimées. Je ne peux plus, je ne sais. Quoi toucher, ta peau, tes mains, t’embrasser. Pour tordre le sort, le conjurer. Revenir en arrière dans le silence embué de nos humeurs partagées. A se désirer, se chamailler, se dévorer, se retrouver. Tu me dis qu’il ne faut pas paniquer. Mais j’ai peur de l’idée de nous abandonner. Plus que le vent balayant tes cheveux emmêlées. Plus que le souffre du volcan réveillé. Qui s’approche, va nous brûler. Il reste encore quelques secondes à imaginer. Chercher le mot, la lueur qui pourra dans tes yeux étinceler. Je pourrais te dire que je t’ai aimée. C’est trop banal, c’est… Un triste et pale résumé de tout ce que tu m’as apporté. La fin du monde va nous consumer. Ne rien laisser de ce que l’on a été. Je ne veux pas marquer l’histoire, ni même rester. Je ne peux plus te regarder. Le noir nous a enveloppés. Il va falloir oublier. Il va y avoir le vide puis l’éternité. Le froid, nos corps carbonisés. Peut-être nos poussières mélangées ? Elles continueront de s’attirer. C’est l’idée que je veux emmener alors que mon corps est écartelé, brisé. Restera cette seule vérité. Que nous continuerons à nous aimer. Malgré nos corps émiettés. A jamais. Dans la poussière de l’oubli disséminé.
Lire la suiteUn monde à imaginer

Ce n’est pas le remord, ni même le regret. Qui m’empêcheront de déplorer. De voir le jour s’en aller. Refermant les heures ensoleillées. Passées à se promener. En rêvant d’un monde à imaginer. Où nous pourrions nous protéger. Il suffirait de le fabriquer. Au fil de nos pensées. En se laissant divaguer. Ivres de tanguer. Dans le silence d’une nuit ensommeillée. Glissant le long du château à ses pieds. Portés par l’eau glacée. Que nous ne pourrions toucher. Les yeux vers le ciel rivés. En regardant les étoiles filer. Nos cauchemars derrière accrochés. J’ai le droit de rêver. A un univers rond ou carré. Sa forme ne pourra m’empêcher. De croire que les murs sont faits. Pour être repoussés. Ce n’est pas le remord, ni même le regret. Qui viendront me contrarier. De croire et d’espérer. Que les péchés sont faits pour être pétrifiés. Et que les rêves terminent embaumés. Même s’ils ne se sont jamais réalisés. Ils restent à la mémoire accrochés. Comme des étoiles filants illuminées. Sur la voute d’un soir ombragé. Tableau noir marqué. Des lettres de craie. Racontant pourquoi on était fait. Sans jamais l’avoir réalisé. Il reste la nuit, le silence écrasé. Pour caresser les cordes du passé, les faire vibrer. En écouter les larmes couler. Les boire, s’en abreuver. Pour tenir, ne pas craquer. Afin d’être prêt à se lever. Quand le jour viendra rappeler. Que ce n’est pas le remord, ni même le regret. Qui m’empêcheront de déplorer. De voir le jour s’en aller. Refermant les heures ensoleillées. Passées à se promener. En rêvant d’un monde à imaginer.
Lire la suite




