The evening of infinite of your nights.

I am the phantom of your nights. The angel which accompanies your trouble. Wings spread on the wide one as of your naked dreams. Traversed crystals of freezing. Brilliances in the middle of a half-light which bewitches you. Behind the bars of your dungeon. Captive of your jumps behind. Mutilating the dash of your passions. If you wanted to intend me to whisper you. Words awaking your imagination. I will speak to you about the wind. Cherishing your body, dishevelling your hair flying away. All these feelings plowing you. Of a blade slicing the nerves of your bitter dreams. During in scraps at the end of your skin. I will bring back for you to the life. Concerning the derm of this infinite hope. To climb there high. To breathe the air beyond your barriers. Leaving far behind. Stench of these vapors which point out you. Peat where your steps were limed. Plugged with the idea to be locked up. In the meanders of your past to avoid fighting. If, you listened to me, you could hear. Your heart which wants to beat, your body to play about. But it would be necessary that you want. To return to the life. I am the phantom of your nights. The angel which accompanies your trouble. I weary myself. You weary me. Your sad mine, your gray dreams. Little by little is very erased. In the dust of a thinned down skeleton. I could perhaps make the miracle. To pulverize all your obstacles. To manufacture you a horizon which does not turn in round. Te drawing a sky, suns, a universe without similar. But you could not taste honey of it. I know it, I am the phantom of your nights. The angel which accompanies your trouble. I turn around you. I drown. In the black lake of your despair. Without managing to color the wild waves. Who come close to you to fail themselves. I cannot save you. Even less to help you. I am the phantom of your nights. The angel which accompanies your trouble. My powers are not infinite. I will have to give up you. With the regret to be able to help you. Only behind these barriers. That your body, your heart, manufactured. They protect you, maintain to you in life. Until the evening of infinite of your nights.
Lire la suiteAu soir de l’infini de tes nuits

Je suis le fantôme de tes nuits. L’ange qui accompagne ton ennui. Les ailes déployées sur l’étendue de tes rêves nus. Parcourus de cristaux de gel. Brillants au cœur d’une pénombre qui t’ensorcelle. Derrière les barreaux de ton cachot. Prisonnière de tes bonds en arrière. Mutilant l’élan de tes passions. Si tu voulais m’entendre te susurrer. Les mots réveillant ton imagination. Je te parlerai du vent. Caressant ton corps, ébouriffant tes cheveux s’envolant. Toutes ces sensations te labourant. D’une lame tranchant les nerfs de tes rêves amers. Pendant en lambeaux au bout de ta peau. Je te ramènerai à la vie. Touchant le derme de cet espoir infini. De grimper là haut. Pour respirer l’air au-delà de tes barrières. Laissant loin derrière. L’odeur pestilentielle de ces vapeurs qui te rappellent. La tourbe où tes pas se sont englués. Aveuglés à l’idée de s’enfermer. Dans les méandres de ton passé pour éviter de lutter. Si, tu m’écoutais, tu pourrais entendre. Ton cœur qui a envie de battre, ton corps de s’ébattre. Mais il faudrait que tu aies envies. De revenir à la vie. Je suis le fantôme des tes nuits. L’ange qui accompagne ton ennui. Je me lasse. Tu me lasses. Ta mine triste, tes rêves gris. Peu à peu tout s’efface. Dans la poussière d’un squelette amaigri. Je pourrais peut-être faire le miracle. De pulvériser tous tes obstacles. De te fabriquer un horizon qui ne tourne pas en rond. Te dessinant un ciel, des soleils, un univers sans pareil. Mais tu ne saurais en goûter le miel. Je le sais, je suis le fantôme des tes nuits. L’ange qui accompagne ton ennui. Je tourne autour de toi. Je me noies. Dans le lac noir de ton désespoir. Sans parvenir à colorer les vagues endiablées. Qui viennent près de toi s’échouer. Je ne peux te sauver. Encore moins t’aider. Je suis le fantôme des tes nuits. L’ange qui accompagne ton ennui. Mes pouvoirs ne sont pas infinis. Je vais devoir t’abandonner. Avec le regret de ne pouvoir t’aider. Seule derrière ces barrières. Que ton corps, ton âme, ont fabriquées. Elles te protègent, te maintiennent en vie. Jusqu’ au soir de l’infini de tes nuits.
Lire la suiteA never ending story

A room of restaurant for us two. Looking itself in the eyes. The night, days following. A room of restaurant where time lasts. Without pressing itself nor to hustle itself. Just the moment of living the moment to skim itself. Gotten mixed up fingers. The misted glance.Face to face accoudés. To listen. To tell itself. What one was. Before meeting. The melody of an authorized piano. The voice engraves of a hidden singer. To only speak to us. Stories engraved on glazed paper. Where others met. With a room of restaurant for them. Looking itself in the eyes. I cannot want. To know the end of their stories. Spitting the black blood of a home. Not that this evening. Neither now, nor never. I promise it to you. You and me at the one morning old dawn. Colored next days of drawings plotted with the charcoal. Posing the draft of our destiny. Since it is necessary to slashing the marked out way of our following days. There will remain always the force of our love. A room of restaurant for us two. Looking Us in the eyes. Drunk of the fruity alcohol of a liqueur-like wine. I want it. For you. For me. And to consolidate our days of the stones of our galleys. Stronger than all our wars. There high in the citadel. Swept by a wind which bewitches us. I like this old story. The tears which run your eyes. Impertinent Sign of a weakness. I have laze. To see one there predicts happy. My glance on the petrol of your sufferings. In exchange I propose a dance to you. In a room of restaurant for us two. Looking itself in the eyes. The night, days following. A room of restaurant where time lasts. Without pressing itself nor to hustle itself. Just the moment of living the moment to skim itself. Gotten mixed up fingers. The misted glance. For one night until later. Stuck without mask, make-up. While letting make the chance. I like the idea to be able to imagine. This history without end which could never not have existed.
Lire la suiteUne histoire sans fin

Une salle de restaurant pour nous deux. Se regardant dans les yeux. La nuit, les jours suivants. Une salle de restaurant où dure le temps. Sans se presser ni se bousculer. Juste l’instant de vivre le moment de s’effleurer. Les doigts emmêlés. Le regard embué.Face à face accoudés. A écouter. A se raconter. Ce que l’on a été. Avant de se rencontrer. La mélodie d’un piano autorisé. La voix grave d’un chanteur caché. Seul à nous parler. D’histoires gravées sur papier glacé. Là où d’autres se sont rencontrés. Avec une salle de restaurant pour eux. Se regardant dans les yeux. Je ne peux vouloir. Connaître la fin de leurs histoires. Crachant le sang noir d’un mouroir. Pas de çà ce soir. Ni maintenant, ni jamais. Je te le promets. Toi et moi à l’aube d’un matin. De jours prochains coloriés de dessins tracés au fusain. Posant l’esquisse de notre destin. Quitte à balafrer le chemin balisé de nos lendemains. Il restera toujours la force de notre amour. Une salle de restaurant pour nous deux. Nous regardant dans les yeux. Ivres de l’alcool fruité d’un vin liquoreux. Je le veux. Pour toi. Pour moi. Et consolider nos jours des pierres de nos galères. Plus fortes que toutes nos guerres. Là haut dans la citadelle. Balayée par un vent qui nous ensorcelle. J’aime cette ritournelle. Les larmes qui coulent de tes yeux. Signe impertinent d’une faiblesse. J’ai la paresse. D’y voir un présage bienheureux. Mon regard sur l’essence de tes souffrances. En échange je te propose une danse. Dans une salle de restaurant pour nous deux. Se regardant dans les yeux. La nuit, les jours suivants. Une salle de restaurant où dure le temps. Sans se presser ni se bousculer. Juste l’instant de vivre le moment de s’effleurer. Les doigts emmêlés. Le regard embué. Pour une nuit jusqu’à plus tard. Collés sans masque, sans fard. En laissant faire le hasard. J’aime l’idée de pouvoir imaginer. Cette histoire sans fin qui aurait pu ne jamais exister.
Lire la suiteAu bout du couloir

Dans le couloir sans fin plane l’incertitude de nos lendemains. Le temps au ralenti, ton visage qui blêmit. Ma main qui tressaille, grattant le terrain de mes failles. Sur le velours d’un tapis où s’écrasent nos pas endormis. Je ferme les yeux me laissant guider. Par cet air vicié que nous avons respiré. Chargé d’alcool, de relents d’un passé que nous avons cru aimer. Le long du couloir de nos vies où nous nous sommes endormis. Sans trouver la bonne porte à ouvrir pour protéger ce que nous avons enfermé. Dans le coffre fort où bat le cœur de nos peurs. Te perdre. Te reperdre. Je rêve, je divague sans autre projet de m’endormir au bout du couloir. Toi avec moi ou peut être pas ? Tout dépendra de ton bon vouloir. Je le crois c’est ainsi depuis que nous nous sommes rencontrés à en être las. En faisant semblant de nous aimer pour mieux nous protéger. Dans le mensonge se sont déguisés nos songes. Avec les oripeaux de nos âmes de corbeaux. Planant comme des charognards tard le soir. Jusqu’au bout afin de savoir. Si au bout du couloir il y aura une porte qui s’ouvrira pour nous. Toi avec moi, hurlant comme des fous. Afin de masquer toutes ces choses que nous avons voulu cacher. La faiblesse de s’aimer. La douleur de s’affronter. Pour vivre, pour exister, pour résister et ne jamais atteindre le bout du couloir. Morts de trouille à l’idée de se regarder face à face en attendant de savoir. Si l’amour est une valeur pour toujours dans les méandres de nos labours ?
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