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gothique et romantique

Posts made in mai, 2014

Le pendu d’or

Publié le 19 Mai 2014 | Aucun commentaire

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Un visage qui souffre, qui se tord. Des gouttes de pluie qui ruissellent sur un corps en miettes, en parcelles d’or. Tombe la lumière maquillant la douleur en un trésor. Des yeux clos cachant la haine brûlant en dedans. Une main contractée laissant passer le sable s’enfuyant. Rongeant le ventre, putréfiant les viscères, laissant une terre de misère sans conquistador. Un désert où les oasis sèchent au fond d’un corridor. S’étendent les cicatrices sur un visage rongé par l’avarice. Des sentiments, une joie éteinte s’endormant dans une pose fabriquée. A peine disposée pour charmer. Tout juste composée pour enjoliver. Un symbole sculpté dans une position folle. Cours l’idée d’imaginer un corps penché avant de se noyer. Ou de tomber dans des bras disposés à le protéger. Tête en bas, à l’envers, vu de face ou de travers. Il reste ce monde aux interfaces laissant ce goût amer. De ne pas voir derrière. Le fil du temps retenant d’une façon cavalière. Le pendu d’or au visage qui souffre, qui se tord.

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Me and my dog

Publié le 14 Mai 2014 | Aucun commentaire

Me and my dog

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Me and my dog we were mislaid. In the too broad city with the streets traced like trenches. Lit with us to plug some. We plunged in apnea. Sliding ring, digressing at the point to mislay us. On bank on the bad side. Running, panting to stumble about it, we bickered.  Without us to look at. I intended it to grumble. It had so many things to reproach me. In leaves attached, me with the other irritated end. Tie, being able to strangle it. It chose to stop. In the middle of the bridge in stop. Wanting to show me. The way, to be mistaken more. The city was empty abandoned. I had not noticed it. Blown, the thrown into a panic knocking heart. I had not taken the time to listen. The deafening silence which wrapped us. On bank on the bad side. Where to go? My dog had the idea to cross. He wanted to draw me, to involve me. On the bridge towards the other end. Did I hesitate, the fear of the danger? The rain was put to fall. We plunged in apnea. Not to wet us. We ran, digressed, wandered at the point to mislay us. After turnhaving turned many times. We found ourselves on the abandoned bridge. Without chart to locate us. On the rails of the tram. Being Able to make us crush. Silence wrapped us. Wanting to protect us. One could have heard the birds fly, the cats to miaow. Sometimes one has ideas. Tired my dog lay down with my feet. Waiting until I would have decided. To cross other side. I took the first step to launch me. My dog prevented me. The alarm clock had just sounded. It was the hour to rise. The bridge became animated. The bicycles, the trams passed. We deviated. Going to walk us. Waiting until the day went away. That the night and the bridge were illuminated. Our shades amalgamated. In all intimacy. On the rails of a combined wandering. Further that black. Running up against the borders of the nightmare.

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Moi et mon chien

Publié le 14 Mai 2014 | Aucun commentaire

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Moi et mon chien nous nous sommes égarés. Dans la ville trop large aux rues tracées comme des tranchées. Éclairées à nous en aveugler. Nous avons plongé en apnée. Coulant, divaguant au point de nous égarer. Sur la rive du mauvais côté. Courant, haletant à en trébucher, nous nous sommes chamaillés.  Sans nous regarder. Je l’ai entendu grogner. Il avait tant de choses à me reprocher. En laisse attaché, moi à l’autre bout énervé. Tirant, pouvant l’étrangler. Il a choisi de s’arrêter. Au milieu du pont en arrêt. Voulant me montrer. Le chemin, pour ne plus se tromper. La ville était vide abandonnée. Je ne l’avais pas remarqué. Essoufflé, le cœur cognant affolé. Je n’avais pas pris le temps d’écouter. Le silence assourdissant qui nous enveloppait. Sur la rive du mauvais côté. Où aller ? Mon chien avait l’idée de traverser. Il voulait me tirer, m’entraîner. Sur le pont vers l’autre extrémité. J’hésitais, la peur du danger ? La pluie s’est mise à tomber. Nous avons plongé en apnée. Pour ne pas nous mouiller. Nous avons coulé, divagué, erré au point de nous égarer. Après avoir maintes fois tourné. Nous nous sommes retrouvés sur le pont abandonné. Sans carte pour nous repérer. Sur les rails du tramway. Pouvant nous faire écraser. Le silence nous enveloppait. Voulant nous protéger. On aurait pu entendre les oiseaux voler, les chats miauler. Parfois on se fait des idées. Fatigué mon chien s’est couché à mes pieds. Attendant que je me sois décidé. A traverser de l’autre côté. J’ai fait le premier pas pour me lancer. Mon chien m’en a empêché. Le réveil venait de sonner. Il était l’heure de se lever. Le pont s’est animé. Les vélos, les tramways sont passés. Nous nous sommes écartés. Allant nous promener. Attendant que le jour se soit en allé. Que la nuit et le pont se soient illuminés. Nos ombres ont fusionné. En toute intimité. Sur les rails d’une errance conjuguée. Plus loin que le noir. Se heurtant aux frontières du cauchemar.

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There are no more colors on the walls

Publié le 13 Mai 2014 | Aucun commentaire

There are no more colors on the walls

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There are no more colors on the walls, nor on the cars. Weigh this cold which one endures before falling like a fruit wall. Vagueness with the heart carried by the waves of a time which lasts. I like this feeling which intertwines me, aggravates me. I like this shiver stronger than of reason. Insatiable, animal, one nothing fatal. Music of your whispered words. Their honey taste to the sweetened pearls. Crunched without the least regret.  On the jerked rhythm of a raucous voice fleeing of a glaucous bar. Carrying the made drunk body of the chance. Drunk to be itself stray too late. On the rails of an abandoned life. Strewn with grass pushing between the gravels. I like this feeling which intertwines me, aggravates me. To be still living even if I lie myself. Thinking that all will be like front. Manufacturing our world with bricks of our bodies loving us. Being reinforced tyrannical temptations carrying us. I like this shiver stronger than of reason. Evaporating higher than the planes plane. Your glance for radar. Your body for semaphore. Without another flight plan that a sea. Blue with the milky reflections. For happy plays. There are no more colors on the walls, nor on the cars. Weigh this cold which one endures before falling like a fruit wall. Remain the dream, I am sure. It belongs to us that it lasts. Also far the memories of this feeling pile up which intertwines me, twists me, aggravates me. In my body with the long-lived tentacles. Small triviums of our last feasts. In crumbs crash to pieces themselves then are erased not leaving a trace. I like this shiver stronger than of reason. Without turning in round. Without project, house where to pile up our abandonments. For the first time, there is no more law. Just right to be you and me. Removed from what encumbered us. In freedom all to throw. Without regretting, nor to cry. Just to be delighted that will come from other memories. At the moment when the chance will involve us on the station platform.

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Il n’y a plus de couleurs sur les murs, ni sur les voitures

Publié le 13 Mai 2014 | Aucun commentaire

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Il n’y a plus de couleurs sur les murs, ni sur les voitures. Pèse ce froid que l’on endure avant de tomber comme un fruit mur. Vague à l’âme portée par les vagues d’un temps qui dure. J’aime cette sensation qui m’enlace, m’agace. J’aime ce frisson plus fort que de raison. Insatiable, animal, un rien fatal. La musique de tes mots susurrés. Leur goût de miel aux perles sucrées. Croquées sans le moindre regret.  Sur le rythme saccadé d’une voix rauque s’enfuyant d’un bar glauque. Portant le corps enivré du hasard. Ivre de s’être égaré trop tard. Sur les rails d’une vie abandonnée. Jonchées d’herbes poussant entre les graviers. J’aime cette sensation qui m’enlace, m’agace. D’être encore vivant même si je me mens. Pensant que tout sera comme avant. Fabriquant notre monde avec les briques de nos corps nous aimant. Se renforçant des tentations tyranniques nous emportant. J’aime ce frisson plus fort que de raison. S’évaporant plus haut que planent les avions. Ton regard pour radar. Ton corps pour sémaphore. Sans autre plan de vol qu’une mer. Bleue aux reflets laiteux. Pour des jeux heureux. Il n’y a plus de couleurs sur les murs, ni sur les voitures. Pèse ce froid que l’on endure avant de tomber comme un fruit mur. Reste le rêve, j’en suis sûr. Il nous appartient qu’il dure. Aussi loin que s’entassent les souvenirs de cette sensation qui m’enlace, me tord, m’agace. Dans mon corps aux tentacules vivaces. Les petits riens de nos derniers festins. En miettes se fracassent puis s’effacent ne laissant pas de trace. J’aime ce frisson plus fort que de raison. Sans tourner en rond. Sans projet, sans maison où entasser nos abandons. Pour la première fois, il n’y a plus de loi. Juste le droit d’être toi et moi. Débarrassés de ce qui nous encombrait. Dans la liberté de tout jeter. Sans regretter, ni pleurer. Juste de se réjouir que viendront d’autres souvenirs. A l’instant où le hasard nous entraînera sur le quai de la gare.

 

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