April

April, fragile. I like your long lashes, your slender body. Your name with the gleams of the next summer. Sun within reach. Your put back body, your measured steps coming to seek me. April. Free and wild, wise and ignited. Impassioned, saddened of a thrown or stolen glance. Close to me lengthened. I like to hear you breathe then to sigh. Made feeble, without concern until the end of the night. April. Who plays with sons. Falling from stars on the edge of the Nile. One nothing girl with the installations mutiny. Capricious or in love. Always happy. Small bee. Beautiful without similar. Feverish as one day which wakes up. You run in the fields. Among the flowers and their colors. Appointing time. Fussy Te. April, fragile. I like your long lashes, your slender body. Your eyes discover the world. The plays carry your seconds. Merry or marvellous. Inhabited of this happiness. To play of your fears. To run without reflecting. To snuggle without quivering. April.
Lire la suiteAvril

Avril, fragile. J’aime tes longs cils, ton corps gracile. Ton nom aux lueurs de l’été prochain. Le soleil à portée de main. Ton corps reposé, tes pas mesurés venant me chercher. Avril. Libre et endiablée, sage et enflammée. Passionnée, attristée d’un regard jeté ou volé. Près de moi allongée. J’aime t’entendre respirer puis soupirer. Alanguie, sans souci jusqu’au bout de la nuit. Avril. Qui joue avec des fils. Tombant des étoiles sur le bord du Nil. Un rien gamine aux poses mutines. Capricieuse ou bien amoureuse. Toujours heureuse. Petite abeille. Belle sans pareil. Fiévreuse comme un jour qui s’éveille. Tu cours dans les champs. Parmi les fleurs et leurs couleurs. Retenant le temps. Te regardant. Avril, fragile. J’aime tes longs cils, ton corps gracile. Tes yeux découvrent le monde. Les jeux portent tes secondes. Joyeuses ou merveilleuses. Habitée de ce bonheur. De jouer de tes peurs. De courir sans réfléchir. De te blottir sans frémir. Avril.
Lire la suiteDans la rue qui tourne
Dans la rue qui tourne bat lentement. Un temps. Où glissent sur ses murs les nuages. Coloriés comme des images. Les doigts trempés dans la peinture. Depuis ces années qui durent. Si loin que se souvienne le temps. Tangue l’idée de fatalité. D’un dessin tracé pour rêver. Dans la rue qui tourne doucement. Bercée par la mélodie. De l’écho des talons. Des jeux, des cris des enfants. Courant après les grains du sablier. Tombant sans jamais les capturer. Ne se lassant jamais. Oubliant le temps. Pour se promener. Traînant sur le pavé. Le soleil refusant de se coucher. Dans la rue qui tourne inexorablement. Bat ton cœur furieusement. Là où nous nous sommes croisés. D’un regard échangé. D’un désir partagé. Plus tard en attente de toi. Au hasard du temps et de ses lois. Dans la rue qui tourne capricieusement. Pour se retrouver. Ne plus nous quitter. Le long de murs aux couleurs qui veillent . Nous emportant vers le grand sommeil. Au bout du temps. Dans la rue qui tourne indéfiniment. Là où se pose parfois le rêve fou. De continuer sans jamais s’arrêter. Chimère volée aux doigts trempés de peinture. Déformant la réalité. Créant l’idée d’un futur. Aux couleurs figées. Dans une rue qui tourne où s’enfuit définitivement. Le temps…
Une nuit ventée. Un ciel délavé.
Une nuit longue à en crever. Le soir jusqu’au bout du noir. Des ombres, un corps décharné. Dans le reflet flou d’une télé. Au son baissé pour ne pas écouter. Tu traînes. Les pieds nus sans gène. Une guitare électrique. Des accords métalliques. Le sombre à la place du jour. Des regards sans amour. Une main qui tremble. La peur il me semble. Une lumière derrière. Oubliant le jour d’hier. Ton teint de demain. Terni d’heures sans fin. Tu me mens. Un verre d’alcool. Une bouteille dégoulinant. Sur un canapé au ras du sol. Supportant nos solitudes égarées. Faîtes pour se lasser. Le son de la télé qui se met à hurler. L’heure de se lever. Où aller ? Au petit matin. Rien qui nous retient. Pas de souvenirs. Ni même un soupir. Ton genou qui m’effleure. Une erreur ? Je me leurre. La pluie qui tombe. Remplissant la tombe. D’une dernière nuit. Avec les gerbes de l’ennui. Une porte qui claque. Les pieds dans une flaque. Un juron. Une autre façon de rappeler. Celle que j’aimais. Tu existais. En bien ou en mauvais ? Tu vibrais. Au-delà de cette méchanceté. Qui nous a englués. Baignant dans un alcool frelaté. A l’aigreur de mauvaise foi. Sans reine ni roi. L’abandon pour obsession. Le chaos pour compassion. Une nuit. La fin d’une cacophonie. Le son désaccordé. D’une partition désenchantée. Notre passé fiévreux. Que reste-t-il ? Des pouilleux. Aux parjures faciles. S’affrontant sans armure. Se cognant sur des murs. Rouge sang. Je te sens. Proche de craquer. Ta destinée ? Pourquoi me reprocher ? Tes fissures, tes cassures. Celles que j’endure. Sans être sûr. Qu’elles m’intéressent encore. Je fais celui qui dort. Je triche. Je m’affiche. Distant. En dedans. Travaillant la pose qui indispose. Que tu hais. Qui me plaît. Que je t’oppose. Au bout de la nuit. Jusqu’à la fin de la vie. Sur la mélodie. D’une ballade qui se finit. Sans slow. Sans mains passées dans le dos. Je me souviens. Une nuit ventée. Un ciel délavé. Tout s’est arrêté. Sans générique de fin. Un film muet. Des acteurs répudiés. Une salle sans spectateur. Vide à toute heure. Pas de textes. Pas de mots. Sans prétexte. Le bal des salops. C’était trop beau. Nous deux. Proche du divin. Extatique, bienheureux. Le plaisir à portée de main. On a tout gâché. Seul bien nous restant en commun. Douloureux pour prier dieu. Ou croire au merveilleux. Nos rêves sont affreux. Toi, tombant dans le vide. Moi, ayant mal au bide. Notre définition du sacrifice. Un monde d’artifices. Des couleurs noires et noir. Nos espoirs teintés de désespoirs. Je me retiens. Sans pouvoir, ni savoir. Je maintiens. Que je tiens. A toi. Aussi loin. Que porteront les dérives. De nos âmes ivres. Jusqu’à ce que tu me délivres. Du fantôme de moi. Déformant notre loi. Nous torturant pour nous égorger. Tu le portes en toi. S’aimer à s’éventrer. Tous les jours dans un champ de labour. Là où sont enterrées les graines de notre amour. Par une nuit ventée. Sous un ciel délavé. Avec témoins de notre union.Des spectres sortant des sillons.
Hung of gold

A face which suffers, which twists. Drops of rain which stream on a body in crumbs, in gold pieces. Fall the light making up the pain in a treasure. Closed eyes hiding hatred burning in inside. A contracted hand letting pass fleeing sand. Corroding the belly, putrefying the internal organs, leaving a ground of misery without conquistador. A desert where the oases dry at the bottom of a corridor. The scars extend on a face corroded by avarice. Feelings, an extinct joy falling asleep in an installation manufactured. Hardly laid out to charm. Just made up to embellish. A symbol carved in an insane position. Course the idea to imagine a body leaned before drowning. Or to fall into arms laid out to protect it. Upside down, with the back, seen of face or of through. There remains this world with the interfaces leaving this bitter taste. Not to see behind. The wire of time retaining in a riding way. Hung of gold to the face which suffers, which twists.
Lire la suite




