My dreams fled

My dreams fled. Do not rove any more in the middle of my nights. Leaving a diffuse trace like a confused rumor. Where a sad feeling rustles. Carried by the wind. That later will not be any more like front. My dreams fled. Loans of nostalgia. Releasing a revolt, a bit of fury. Who prevents me from sleeping. Carrying Me to insomnia. Country where so many memories are hustled. Their recall bewitches me, carries me sorrow. My dreams fled. In a search veins. Made drunk of these moments of madness. Where the night was black charged to know. Where the images were colored colors. Mixed with the imaginary grounds, their savors. My dreams fled. Leaving nothing for absence of life. On an absorbed ground. From where goes up the nauseous mud. Questions without answers. Who abound. Who tear like brambles. Fragile skin of the veil of the memories. My dreams fled. In a perfume of end. Of all and nothing. My dreams fled. Without taking the hand. With the body accompanying their destiny. Creating in the drift of time. The languor of these vapors. Who hide the following day. Behind the folding screen mocker. Of an ice-cold reality. Arrival to extinguish heat. Dreams which will be never rigid. With their nimble skeleton, their flexible and futile thought. My dreams fled. In the middle one night. Opening the hand. Cutting our bonds. Giving up itself on the wave. Releasing itself towards another world. Me, the fussy one to leave. Hoping to see them returning. By leaving a diffuse trace like a confused rumor. Where a sad feeling rustles. Carried by the wind. That later will not be any more like front.
Lire la suiteMes rêves se sont enfuis

Mes rêves se sont enfuis. Ne vagabondent plus au cœur de mes nuits. Laissant une trace diffuse comme une rumeur confuse. Où bruisse un triste sentiment. Emporté par le vent. Que plus tard ne sera plus comme avant. Mes rêves se sont enfuis. Emprunts de nostalgie. Lâchant une révolte, un brin de furie. Qui m’empêche de dormir. Me portant à l’insomnie. Pays où se bousculent tant de souvenirs. Leur rappel m’ensorcelle, me porte peine. Mes rêves se sont enfuis. Dans une quête veine. Enivrés de ces instants de folie. Où la nuit était noire chargée de savoir. Où les images étaient coloriées de couleurs. Mélangées aux terres imaginaires, à leurs saveurs. Mes rêves se sont enfuis. Laissant le néant pour absence de vie. Sur un sol englouti. D’où remonte la vase nauséabonde. De questions sans réponses. Qui abondent. Qui déchirent comme des ronces. La peau fragile du voile des souvenirs. Mes rêves se sont enfuis. Dans un parfum de fin. De tout et de rien. Mes rêves se sont enfuis. Sans prendre la main. Au corps accompagnant leur destin. Créant dans la dérive du temps. La langueur de ces vapeurs. Qui cachent le lendemain. Derrière le paravent moqueur. D’une réalité frigide. Venue éteindre la chaleur. De rêves qui ne seront jamais rigides. Avec leur squelette agile, leur pensée souple et futile. Mes rêves se sont enfuis. Au cœur d’une nuit. Ouvrant la main. Coupant nos liens. S’abandonnant sur l’onde. Se libérant vers un autre monde. Moi, les regardant partir. Espérant les voir revenir. En laissant une trace diffuse comme une rumeur confuse. Où bruisse un triste sentiment. Emporté par le vent. Que plus tard ne sera plus comme avant.
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