Tes tristesses endormies
Devant la photo jaunie de nos souvenirs enfuis. Je suis en manque de tes tristesses endormies. Emmuré dans le songe d’un passé que je ne peux effacer. J’erre après l’éclat de nos vies. En lutte contre ces matins qui enfantent nos oublis. Quette infinie à jamais inaboutie. Laissant ma mémoire face à l’usure, la folie. Ton absence est là. Ne me laissant que çà. Pour me rappeler de toi. Sans terre, ni pelle pour combler ce vide infini. Je perds la foi. En nous, en moi. Tuant ce mensonge de faire de l’avenir une vérité. Où nous pourrions nous retrouver. Je ne veux plus imaginer. Fabriquer une copie du passé. Faire comme si c’était vrai. D’un mensonge inventé pour avancer. Je ne peux plus dériver. Acceptant de ne plus te croiser. De ne plus t’entendre. Peu à peu, je sors des méandres. De jours passés à confondre la vie, la mort. Cherchant à les unir dans ce mariage impossible. Qui a fait de moi un fossile. Je t’en veux de m’avoir abandonné. Puisant dans cette fausse haine la force de me relever. Trichant avec mes sentiments. Nos sentiments. J’avance lentement. Avec l’envie de me retourner. Précipitamment. Aux premiers bruits du passé. Furieusement. Aux images douces de nos vieilles années. Car je ne peux le nier. De t’avoir aimé à en crever. Pourtant, je suis là debout. Sans toi. A genoux devant ce trou. Où il n’y a plus que la boue. Qui monte jusqu’à moi. Venant recouvrir la photo jaunie de nos souvenirs enfuis. Dans le silence de l’oubli. Je suis en manque de tes tristesses endormies.
Lire la suiteThe direction of your absence
Does there exist a direction with your absence? If it is not the scar of a long suffering… The complaint of the wind, crackings, howls. These evenings of storm come to attack us. Striking their sharpened blades our silences. In which we had intertwined. Drawing our petrol there. To love us in the nest soft of our sins. Made drunk of the adulterated alcohol of our excesses. Far from all, world, of this bad wind. Who had transported us beyond our prejudices. Giving up us in this immured passion. Going until the extreme of this line traced on the horizon. Where our lives would be nothing any more but insanity. Sinking in the storm of our shivers. Dripping venom in unison. Of these pearls of day dying on the sleep of our nights. Coffin where we finished. Having forgotten to give a heart to our lives. Used to have lost the blood of our hopes. Manufacturing the wandering of a long suffering. Scar giving the direction of your absence.
Lire la suiteLe sens de ton absence
Y-a-t-il un sens à ton absence ? Si ce n’est la cicatrice d’une longue souffrance… La plainte du vent, les craquements, les hurlements. Ces soirs de tempête venus nous agresser. Frappant de leurs lames aiguisées nos silences. Dans lesquels nous nous étions enlacés. Puisant là notre essence. De nous aimer dans le nid douillet de nos péchés. Enivrés de l’alcool frelaté de nos excès. Loin de tout, du monde, de ce vent mauvais. Qui nous avait transportés au-delà de nos préjugés. Nous abandonnant dans cette passion emmurée. Allant jusqu’à l’extrême de cette ligne tracée sur l’horizon. Où nos vies ne seraient plus que déraison. Sombrant dans la tempête de nos frissons. Gouttant le venin à l’unisson. De ces perles de jour mourant sur le sommeil de nos nuits. Cercueil où nous avons fini. Ayant oublié de donner un cœur à nos vies. Usées d’avoir perdu le sang de nos espérances. Fabriquant l’errance d’une longue souffrance. Cicatrice donnant le sens de ton absence.
A blade following day
In the choking vapors one morning of blade following day. On the grids of your heart the skin of my hand was torn off. Opening of your hoop net outdistances. Nourished of a total unconcern. Ridge of your smiles, your whims equipped with this factitious charm. Carrying me until the torment. Born from your absence. Lived like an offense. Torturing these last moments. Where free we crossed the grids of your heart. Carried by the opium of our shared passion. To the doors of this residence. That today I see covered veil of misfortune. Floating in the choking vapors one morning of blade following day. Assemble in me the regret to be at the end. Of an intoxication leaving me the bitter taste. To leave the alcohol of the confusion of the directions. For the single pain to be on the ground. Without the least chance. To be able to penetrate on other side. Of this grid placed between us forever.
Lire la suiteIts last breaths of life.
The tears of a bad time cry. Where the heart empties came to be given up. On the sand of the lapse of memory eternal. Emaciated by the passion wind. Of a cruel fate. Sink in the rest of a quartered death. By the fusional waves. Last crossings. Ranges by the warlike breath. Of a stem rebels. Disappear the strong body from the conqueror. For the skeleton broken up of one dying. The tears of a bad time cry. Where very stopped. In the final adoption of time. Interruption of the moment. Gravity of the moment. On a virgin ground of hope. Beaten by the tides of the morning and the evening. In the atrocious torsion of last forces. Throbbing complaints of the bark. Of a hull putrefying under the slow anguish. Of its last breaths of life.
Lire la suite
J'aime ce qui est gothique, ce qui est romantique, je vous présente mes textes et mes photos. I like what is gothic, what is romantic, I present my texts and photos Steffan Urell
