English Version
gothique et romantique

Posts made in juillet, 2013

Aux sources de la vie

Publié le 17 Juil 2013 | Aucun commentaire

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie

Aux sources de la vie, nous irons sur un air de violon ou d’accordéon. Valsant entre les griffes de la mort. Le cœur enfiévré à l’idée de se baigner. Plongeant comme des fous. Dans l’eau scintillante recouvrant d’or. Nos rêves vérolés de s’être cognés aux portes fissurées de nos infirmités. Chargées de tant de fragilités. Si souvent éprouvées. Au rythme lent de la boîte à musique qui nous a fait danser. Bien plus loin que l’été.  Sur le plancher élimé d’un sol où nous tournons depuis si longtemps en rond. Aux sources de la vie, nous irons sur un air de violon ou d’accordéon. Fuyant le quotidien mécanique de la valse stéréotypée que nous répétons. Sans autre projet que de savoir la piétiner les yeux dans l’abandon. A l’écoute du tonnerre de cette guerre qui boue à l’intérieur. Que nous savons si peu projeter à l’extérieur. Renforçant le carcan à faire exploser. Pour se libérer de toutes ces inutilités qui nous ont emmurés. A jamais, pour de bon. Aux sources de la vie, nous irons sur un air de violon ou d’accordéon. La tête ailleurs, ivres de bonheur. Afin d’arriver à l’heure. Pour, la première fois. Capables de partager ensemble le miel et le sang de notre foi. Dépourvus de tout ce qui nous tue. Allant nus. Les pieds dans la terre, les mains pleines de boue, les larmes coulant. De cette haine sourde d’avoir perdu tant de temps. A réagir, à agir, pour s’enfuir. Laissant sans regret derrière nous le champ jonché du cadavre de nos oublis. Dont le plus fort. Celui qui mord. Du feu courbant le fer de nos vies. Cette faculté à oublier l’identité de ce que nous étions. La respiration des racines de nos passions. Aux sources de la vie, nous irons sur un air de violon ou d’accordéon. Partis avec la raison. Unique de ne plus tourner en rond. A chercher dans le labyrinthe cette sortie qui ne viendra pas. Et que finalement nous ne voulons pas. Pour avoir compris bien trop tard que nous nous aimions. Sans autre concession que de rester fidèles à notre union.

Lire la suite

En toi s’écrivait la trame fatale

Publié le 14 Juil 2013 | Aucun commentaire

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie

Les perles de sang roulent sur le sol. Une à une dans le bal débridé d’un orchestre sans partition. S’éparpillant comme des folles. Dansant la sarabande de notre abandon. Mangé par tes démons. Accrochés au bout d’une corde tendue pour te pendre. Sans pitié à l’instant de t’achever après t’avoir dévorée. Tu ne pouvais pas comprendre. En toi, dormait le mal. Insidieux de l’animal se lovant dans les viscères contaminés de ta déraison. En toi, s’écrivait la trame fatale. D’une rupture empoisonnant notre liaison. Engloutie dans les profondeurs d’une fade torpeur. Anesthésiée par le venin de  tes malins. Tapissant ta pensée de leurs rêves inachevés, impossibles à consommer. Nous écartant l’un de l’autre jusqu’à nous écarteler. Une déchirure au goût de rupture. Brisant les symboles de notre culture. Faîte de complicité, de relativité en attente d’un monde parfait. Idée enfantée dans les songes d’une nuit d’été. Passée à rêver, à s’embrasser. S’évaporant dans la canicule de ton bûcher, là où ta folie a désiré que tu te brûles. Tu as succombé à la facilité. De la tentation. D’un sourire facile dans un moment de désir. Oubliant le ciment de notre relation. Tu t’es perdue. Mise à nue. Te jetant à la rue. Pleurant un passé révolu. Au milieu d’une foule de diables aux langues fourchues. Médisant sur ta sensibilité malvenue. Pourquoi irai-je te sauver ? Par pitié. De toi ? De moi ? Cela n’aurait aucun sens. Je le pense.  En toi, dormait le mal. Insidieux de l’animal se lovant dans les viscères contaminés de ta déraison. En toi, s’écrivait la trame fatale. De notre histoire que dans le futur personne ne mentionnera, n’écoutera. Trop pathétique, si maléfique. Pendue au bout d’une corde, jetée dans la fausse commune de sentiments oubliés. Fissure laissant cette trace insidieuse au goût de brûlé. Tout juste bonne à être carbonisée dans le cendrier de ce qui fut l’idée d’un couple qui s’aimait.

Lire la suite

In you, was written the fatal screen

Publié le 14 Juil 2013 | Aucun commentaire

In you, was written the fatal screen

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie

The pearls of blood roll on the ground. With one in the unslung ball of an orchestra without partition. Scattering like the insane ones. Dancing the saraband of our abandonment. Eaten by your demons. Hung at the end of a cord tended to hang to you. Without pity at the moment to complete you after you to have devoured. You could not understand. In you, the evil slept. Insidious of the animal coiling itself in the contaminated internal organs of your insanity. In you, was written the fatal screen. Of a rupture poisoning our connection. Absorbed in the depths of an insipid torpor. Anaesthetized by the venom of your malignant. Papering your thought of their dreams unfinished, impossible to consume. Drawing aside us one of the other to us to quarter. A tear with the taste of rupture. Breaking the symbols of our culture. Ridge of complicity, relativity on standby of a perfect world. Idea given birth to in the one night dreams of summer. Passed to dream, to embrace themselves. Evaporating in the heat wave your to rough-hew where your madness wished that you burn yourself. You succumbed to the facility. Temptation. Of an easy smile in one moment of desire. Forgetting cement of our relation. You lost yourself. Setting with naked. Crying a completed past. In the middle of a crowd of devils to the forked languages. Scandalmonger on your untimely sensitivity. Why will I save you? By pity. Of you? Of me? That would not have any direction. I think it.  In you, the evil slept. Insidious of the animal coiling itself in the contaminated internal organs of your insanity. In you, was written the fatal screen. Of our history that in future the person will not mention, will not listen. Too Much pathetic, if evil. Hung at the end of a cord, thrown in the false commune of forgotten feelings. Fissure leaving this insidious trace to the taste of flaring. Just good to be burned in the ashtray of what was the idea of a couple which liked.

Lire la suite

The circle of time

Publié le 10 Juil 2013 | Aucun commentaire

The circle of time

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie

Struck whirling wind come from slownesses of time. So far the memory cannot know any more. So near that one can see more. Knocked at any hour on the world and its roundnesses. Flee the impassive sky with the morbid clouds. Escape honey from our lives around the circle of time. Whirling in a stammering of memories. Ultimate dreams of our last oaths. Pivots for kasher our miseries. Not to die. Stupidly, plugged, carried by the wind. Traversed our blades sighs. Testifying that one breathes. Affirming that one can conquer. Time and wind. Hugging in a yoke of feelings. Impotent to extract the sap and blood from it. Running around the circle of time. Labyrinth in which one evokes a firmament. To make seeming. To be content. Disabused. To avoid being corrosive. Without listening. To knock the hours fleeing. Not being able to stop them. Too much quickly carried by this wind. Sweeping emerged surface. Our accidents. Flee the impassive sky with the morbid clouds. Escape honey from our lives around the circle of time. Ultimate combat of each day. To gain a new turn. In the large magic horse-gear. Where we all are plunged. Swimming. Not to drown. Suffocating. To avoid running. Under the vague heinous one of time. Slapping impertinence to believe in eternity. This whole never. Or with this adulterated idea. Getting drunk of the alcohol of so many missed days. That one can cut down. So easily. Scalpel of the lapse of memory. Magic of a tool. Who equips the beautiful one and the ugly one with false clothes. Factitious decoration hiding the slow beat of a guillotine putting rhythm into the pulsations of time. Cutting heads falling while impaling itself in the disastrous circle years.

Lire la suite

Le cercle funeste de ans

Publié le 10 Juil 2013 | Aucun commentaire

romantisch, gothique, romantique, gotisch, rêve, fantastique, fantastisch, sombre, dunkel, traum, romántico, gótico, soñado, oscuro, fantástico, romantico, gotico, sognato, scuro, fantastico, porte, eau, pierres, , eau, see, mer, cimetière, croix, poème d’amour, lettre d’amour, roman gothique, poème romantique, lettre romantique, poème gothique, gothique et romantique, larme, église gothique, mélancolique, mélancolie

Frappé du vent tourbillonnant venu des lenteurs du temps. Si loin que la mémoire ne peut plus savoir. Si proche que l’on ne peut plus voir. Cogné à toute heure sur le monde et ses rondeurs. Fuis le ciel impavide aux nuages morbides. S’échappe le miel de nos vies autour du cercle du temps. Tourbillonnant dans un balbutiement de souvenirs. Ultimes chimères de nos derniers serments. Pirouette pour cacher nos misères. De ne pas mourir. Stupidement, aveuglés, emportés par le vent. Parcouru de nos pales soupirs. Témoignant que l’on respire. Affirmant que l’on peut conquérir. Le temps et le vent. Les étreignant dans un carcan de sentiments. Impuissant pour en extraire la sève et le sang. Coulant autour du cercle du temps. Labyrinthe dans lequel on évoque un firmament. Pour faire semblant. D’être content. Désabusé. Pour éviter d’être mordant. Sans écouter. Cogner les heures s’enfuyant. Ne pouvant les stopper. Trop vite emportées par ce vent. Balayant la surface émergée. De nos accidents. Fuis le ciel impavide aux nuages morbides. S’échappe le miel de nos vies autour du cercle du temps. Combat ultime de chaque jour. Pour gagner un nouveau tour. Dans le grand manège enchanté. Où nous sommes tous plongés. Nageant. Pour ne pas se noyer. Suffoquant. Pour éviter de couler. Sous la vague scélérate du temps. Giflant l’impertinence de croire en l’éternité. A ce tout jamais. A cette idée frelatée. S’enivrant de l’alcool de tant de journées ratées. Que l’on peut amputer. Si facilement. Du scalpel de l’oubli. Magie d’un outil. Qui habille le beau et le laid de faux habits. Décor factice cachant le lent battement d’une guillotine rythmant les pulsations du temps. Coupant des têtes tombant en s’empalant dans le cercle funeste des ans.

Lire la suite

This site is protected by wp-copyrightpro.com

This function has been disabled for Gothique-et-Romantique.