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gothique et romantique

Posts made in juin, 2013

Je rêve d’un ailleurs où nous n’aurons plus besoin de tressaillir

Publié le 29 Juin 2013 | Aucun commentaire

Je rêve d’un ailleurs où nous n’aurons plus besoin de tressaillir

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Il y a nos murs détruits qui s’érodent de  cette mousse qui pousse dessus. Venue assécher l’âme de toutes ces choses qui nous ont émus. Remplaçant nos tableaux, ce décor que nous avions imaginé, entourant nos passions, ce que nous aimions. Il y a cette nuit où tout a explosé, nous violant, venant brûler nos secrets. Arrachant notre toit, notre sécurité en échange d’une mort glacée perdue dans un lieu que nous ne reconnaissons plus. Seuls, errant entre le vrai et le faux, sans savoir où va le temps ? Vidés de nos forces, avalées par la sangsue de l’oubli. Se lovant dans les ruines d’un palais garni de fleurs de l’été. Poussant sur un sol jonché de débris.Il y a cette lumière venue d’un autre monde qui ne peut nous réchauffer. Froide, habitée de cette blancheur qui nous empêche de nous reposer. Apparue avant de mourir. Juste à l’instant de fuir. Vers un autre lieu pour tout reconstruire. Notre vie passée. Ce château aux murs habités de nos tableaux, de nos vérités. Que nous voulions exposer. A nos yeux, chaque matin, dans la douceur de notre quotidien. Il y a le silence. Qui hurle notre absence. Comme une indécence que nous sommes les seuls à relever. Entre les ruines de ce château que tous pensent abandonné. Il reste ce temps à attendre notre libération. Venue ouvrir les portes de notre prison. Où nous tournons en rond entre ces murs que nous avons tant aimés. Il y a beaucoup de fleurs qui ont poussé puis se sont fanées, autant d’hivers à endurer. Avec cette question de savoir pourquoi nous sommes encore là ? Seuls à détester la répétition de nos jours conduisant à lézarder notre amour. Je n’aurais pas cru que nous puissions tomber aussi bas. Avant, nous étions si bien dans la lumière laiteuse de nos petits matins. A contempler le monde, nous croyant insubmersibles, noyant notre regard dans une vision futile de toutes choses, cela nous était si facile. Je me souviens. De tes longs silences, les yeux perdus dans le lointain. Comme si tu redoutais que nous ayons à quitter notre domicile. Tu m’en parlais. Je sentais que tu le craignais. Pour te rassurer, je t’ai fait cette promesse. De ne jamais nous séparer. Il y a des mots qui raisonnent dans ma tête. Comme ce serment de toujours t’accompagner. Aujourd’hui, il me pèse, m’empêchant de m’échapper, de me glisser dans la lumière laiteuse du petit matin, de disparaître. Je sais que tu ne me suivrais pas. Ce château est la racine de ton être. Il m’ a permis de paraître. De faire semblant, d’aimer notre temps. Nous étions des enfants. Jouant à se prendre pour des grands. Orphelins,  sans père, ni mère. Sans parent. Nous avions fait de notre château l’endroit où nous étions à l’abri pour faire semblant. De ne pas avoir peur, d’exister en marge de ce monde où nous avons jamais eu notre place. Aujourd’hui, je sais que nous nous sommes inventés, une histoire, pour faire vibrer une vie sans trace. Entre les murs de ce château que nous avons toujours connu détruit, hébergeant notre ennui. Il y a cette mémoire qui s’efface. Il y a ce doute que je redoute. Comme un môme. De ne plus faire face. A nos existences de fantômes. Il y a cette impuissance. Montant lentement en moi, transformant mes sens. Asséchant l’âme de toutes ces choses qui m’ont ému. Hurlant notre absence comme une indécence que nous sommes les seuls à relever. Je tremble car je ne puis plus. Vivre dans cette prison que nous avons façonnée. En attente d’une libération qui ne viendra jamais. Rêve de toi, rêve de moi totalement fabriqué. Parfaitement imaginé, masquant notre différence. Il y a aujourd’hui cette souffrance. Que j’aimerai tant te faire partager. Que tu comprennes, te poussant à t’échapper. Nous n’avons plus rien à faire entre les murs de ce château le regardant pourrir en attente d’un ultime soupir. Je ne peux plus faire semblant d’aimer notre temps. Je rêve d’un ailleurs où nous n’aurons plus besoin de tressaillir. Il y a cette peur de partir. Sans toi. Qui me pousse à te tendre la main. Allons viens ! Partons en un lieu où nous serons à l’abri d’un autre toit. Il y a cette terreur infinie du départ, de devoir t’en poser la question. Avec la crainte ultime de t’entendre dire non.

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The travel without end

Publié le 24 Juin 2013 | Aucun commentaire

The travel without end

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Le voyage sans fin

Publié le 24 Juin 2013 | Aucun commentaire

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Le tic tac du temps bat lentement. En attente de toi, devant la fenêtre. Noire, seule ouverte. Le tic tac du temps frappe patiemment. Alors qu’en moi s’accélère la montée d’un violent énervement. Que je ne puis contrôler. Je hais cette maison devant laquelle j’ai si longtemps patienté. A espérer. Que tu sortes de ce repli dans lequel tu t’es emmurée. Provoquant mon impatience, seul face à cette fenêtre toujours ouverte me rappelant ta présence. Je ne sais plus qui tu es ? Ma lassitude, mon amertume suintent sur l’ennui de tes murs. Je ne suis plus certain. De t’aimer, de vouloir patienter en attente de toi chaque matin. Le tic tac du temps me lasse infiniment. Glissant dans la gorge du sablier ces grains de jours, ces secondes emportant ma frustration. Ma déraison. Je n’ai plus de mots à te dire même si tu te présentais. Je n’ai plus d’admiration. Je viens par habitude, par répétition. Faisant de mon déplacement devant ta maison le pèlerinage de  mes années fanées. Pour les avoir gâchées à t’attendre, toi le  fantôme de mon passé. Le tic tac du temps m’accable imparablement. Me rappelant chaque jour que je me traîne un peu plus pour passer devant ton balcon, je suis las. De lever la tête pour espérer que tu ne sortes pas. Car maintenant, je le sais, je viens pour te détester. J’ai tant de haine à te jeter. Trop tard, j’ai compris que ta fenêtre ouverte est ce piège dans lequel tu m’as emprisonné. J’ai mis tant d’années à le comprendre. Il a fallu accepter que ma raison s’enfante de nos cendres. Dans lesquelles sont venues se consumer nos heures tendres. Le tic tac du temps se ralentit misérablement. Sur ce voyage sans fin que je fais chaque jour. Comme un dément. Tournant en rond dans les rues de la cité fou d’amour. Ivre de toi, saoul de ne plus trouver de sortie à ce labyrinthe qui me mène jusqu’à toi. Pour t’aimer, te crucifier, sans retenue, sans foi, ni loi. Entre joie et peine, rancune et lassitude, prêt à mordre dans nos  souvenirs pour en sucer leurs dernières gouttes de mémoire. Celles que j’ai conservées pour fêter ce jour funeste où j’aurais enfin la force de ne plus venir te voir. Mais, je me mens. Tout le temps. Pour ne pas mourir.  Le tic tac du temps se répète magnétiquement. Sans que je puisse agir. Sur le fil des ans s’enfuyant irrémédiablement. Jusqu’à ce que je sombre. Comme toi  égaré, invisible, évaporé, inaccessible. Te retrouvant à jamais oublié dans le royaume des ombres.

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Why ?

Publié le 19 Juin 2013 | Aucun commentaire

Why ?

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Why? The one day silence falling asleep in the milky trail of an eclipsing sun. Why? The close-cropped grass extending until the last enlightened regions. Why? Flowers undulating under the light breeze of a half-light momentary. I think of you. Why? A given up, solitary, proud tree. Why? The heat of the day fleeing in a remainder of momentary softness. Why? Clearness being erased for a blackness without light. I think of you. Why? Unexpected, absurd question. Why? I had forgotten you and this evening in my memories you returned. Why? I let to you flee in the drag of a falling asleep sun. Why? This sudden dusty interrogation of the sleep of the years. Why? Not earlier, not later or even never. Why? I think of you. Why? I am overpowered, anxious, am paralyzed by it. Why? My abandonment is similar to this solitary tree. Why? To be afraid of the surrounding vacuum while making trust it. Why? Not to flee by tearing off the roots of this bitter ground. Why? I think of you. Why? Whereas I do not have anything any more to wait nor to hope. Why? With the violence of the culpability. Why? That have you I make. Why? I did not do it. Why? I have if little thought of you…

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Pourquoi ?

Publié le 19 Juin 2013 | Aucun commentaire

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Pourquoi ? Le silence d’un jour s’endormant dans la traînée laiteuse d’un soleil s’éclipsant. Pourquoi ? L’herbe rase s’étendant jusqu’aux dernières contrées illuminées. Pourquoi ? Les fleurs ondulant sous la brise légère d’une pénombre passagère. Je pense à toi. Pourquoi ? Un arbre abandonné , solitaire, fier. Pourquoi ? La chaleur du jour s’enfuyant dans un reste de douceur passagère. Pourquoi ? La clarté s’effaçant pour une noirceur sans lumière. Je pense à toi. Pourquoi ? Question inattendue, saugrenue. Pourquoi ? Je t’avais oublié et ce soir dans mes souvenirs tu es revenue. Pourquoi ? Je t’ai laissée t’enfuir dans la traîne d’un soleil s’endormant. Pourquoi ? Cette soudaine interrogation empoussiérée du sommeil des ans. Pourquoi ? Pas plus tôt, pas plus tard ou même jamais. Pourquoi ? Je pense à toi. Pourquoi ? J’en suis accablé, inquiet, paralysé. Pourquoi ? Mon abandon est semblable à cet arbre solitaire. Pourquoi ? Avoir peur du vide environnant en faisant le fier. Pourquoi ? Ne pas fuir en arrachant les racines de ce sol amer. Pourquoi ? Je pense à toi. Pourquoi ? Alors que je n’ai plus rien à attendre ni à espérer. Pourquoi ? Avec la violence de la culpabilité. Pourquoi ? Que t’ai je fait. Pourquoi ? Ne l’ai-je pas fait. Pourquoi ? J’ai si peu pensé à toi…

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