Never to leave us

I remember of this rainy day. Where we were both. In seaside. Taking the air. With us to like. We entered an old coffee. Sat, along a tagged pane of drops of rain. Like a fir tree faded with the stripped plaster garlands. To look at ravelling the life. To see passing from the phantoms absorbed until the end of the trouble. Like old friends. With the loves fled. Looking itself without surprise. Being able to draw the least wrinkle. On a face aged with the gray skin. Color of the last years. To stick itself. With cry for better approaching. Before one day to be left. To feel time to slip by. Between the fingers without being able to stop it. Like this music come from the bottom of the coffee. With the adored air. On which we built so many memories. There is this refrain which is repeated. Throbbing. In a last sigh. Bewitching. That one would like to delay. For listening to it forever. Causing in your eyes this misted glance. That I wished. For immediately loving you. There is this refrain which will be completed. I want to howl. To break this pane carrying the tears of rain. Fallen from clouds which enter the sky of our lives. To push back. So that never does not come the night. Sink. Involving us with the country of the shades. Where people of the photograph are erased. Hung on the wall there high. So that she lives in the reflection of the pane. On which slip of the pearls of shoddy goods. With the bodies of rain without title. Who titillate me. To take you along to dance. Before the refrain which is repeated. Do not stop. Remember this rainy day. Where we were both. At the seaside. Happy. Merry. Like children wet feet. Playing with the tide. Throwing to the waves this bottle where you have write to like me. Today, we found it. Covered with algae to the intertwined arms. Like us in a deep past. You would like to break it. All to forget. To start again. There is this refrain which will be completed. You know it. Waits. Still give me a little time. Remember this rainy day. Where we were both. Misted eyes. To be itself found. Making the wish. To reach this day when we would be old. Sat in a coffee. Along a tagged pane of drops of rain. Like a fir tree faded with the stripped plaster garlands. To remember of what we were. Never to leave us.
Lire la suiteNe jamais se quitter

Je me rappelle de ce jour pluvieux. Où nous étions tous les deux. En bord de mer. Prenant l’air. A nous aimer. Nous sommes entrés dans un vieux café. Assis, le long d’une vitre taguée de gouttes de pluie. Comme un sapin fané aux guirlandes décrépies. A regarder défiler la vie. A voir passer des fantômes engloutis jusqu’au bout de l’ennui. Comme de vieux amis. Aux amours enfuis. Se regardant sans surprise. Pouvant dessiner la moindre ride. Sur un visage vieilli à la peau grise. Teinte des années passées. A se coller. A s’engueuler pour mieux se rapprocher. Avant d’un jour se quitter. Sentir le temps filer. Entre les doigts sans pouvoir l’arrêter. Comme cette musique venue du fond du café. A l’air adoré. Sur lequel nous avons construit tant de souvenirs. Il y a ce refrain qui se répète. Lancinant. Dans un dernier soupir. Envoutant. Que l’on voudrait retarder. Pour à jamais l’écouter. Provoquant dans tes yeux ce regard embué. Que j’ai désiré. Pour tout de suite t’aimer. Il y a ce refrain qui va s’achever. Je veux hurler. Briser cette vitre portant les larmes de pluie. Tombées de nuages qui entrent dans le ciel de nos vies. Les repousser. Pour que jamais ne vienne la nuit. Sombre. Nous entraînant au pays des ombres. Où s’effacent les gens de la photo. Pendue sur le mur là haut. Pour qu’elle vive dans le reflet de la vitre. Sur laquelle glissent des perles de pacotilles. Aux corps de pluie sans titre. Qui me titillent. Pour t’emmener danser. Avant que le refrain qui se répète. Ne s’arrête. Souviens-toi de ce jour pluvieux. Où nous étions tous les deux. Au bord de la mer. Heureux. Joyeux. Comme des enfants les pieds mouillés. Jouant avec la marée. Jetant aux vagues cette bouteille où tu as écris m’aimer. Aujourd’hui, nous l’avons retrouvée. Recouverte d’algues aux bras enlacés. Comme nous dans un lointain passé. Tu voudrais la briser. Tout oublier. Pour recommencer. Il y a ce refrain qui va s’achever. Tu le sais. Attend. Donne-moi encore un peu de temps. Souviens-toi de ce jour pluvieux. Où nous étions tous les deux. Les yeux embués. De s’être trouvés. Faisant le vœu. D’atteindre ce jour où nous serions vieux. Assis dans un café. Le long d’une vitre taguée de gouttes de pluie. Comme un sapin fané aux guirlandes décrépies. A se rappeler ce que nous avons été. Pour ne jamais se quitter.
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