J’y aspire

J’aime ton idée qu’un arbre puisse fleurir toute une vie sans jamais mourir. J’aime cette idée qu’une vie peut ne pas avoir de fin. Je ne l’avais pas imaginé. Ni osé le penser. Que certains arbres puissent être touchés d’un doigt divin. Cette idée vient du plus profond de ton désir. Portant ta grâce de l’impossible. J’y aspire. Se parfumant d’essences futiles, si fragiles. Inaccessibles. Les fleurs balayées par le vent de l’été, frappées par le souffle des mois d’hiver. Tout autour de l’arbre, il n’y a que joie et misère. Lui reste droit, beau et fier. Jusqu’au bout du mystère. D’une vie sans mourir. Ton idée. Est-elle de toi ? J’y aspire. As-tu le pouvoir de nous l’offrir ? Je le désire. Le sang de cette vie où rien ne s’éteint ? Qui ne connaît pas de fin. La plainte des feuilles s’abîmant sur le linceul de l’automne. Le gémissement de branches déchirées par la tempête. As-tu cette force de pouvoir agir ? Pour tout ralentir. Quitte à nous endormir. Avant que les cloches de la mort ne sonnent. J’y aspire.
Lire la suiteSo much waves came to die

Close of us, so much waves came to die at the edge of the beach. On this cold sand of the winter. Who does not have any more the old one. In the silver plated night. Of a starry sky. With the fresh wind. Come to sweep our practices. In a soft prelude. At the bottom of this enlightened castle. Drawn up at the bottom of the beach. Illuminant our meeting again. After all our battles. We became wiser. Like the storm. Of these foaming waves. Menaçantes. In the distance. Who lose of their force while approaching the end. On this sand that us fullers. Where, we, we find. After so much of drifts on the scum of our storms. It was yesterday. It is not so far. I have it still at the head. I am not if to trust. Of these quarrels without end. With the bitter taste. With the futile heart. For a hell. Useless. We, we are stray. But, this evening, close to us, so much to waves came to die at the edge of the beach. Recalling Us by their complaints. With our fears. Erasing these letters of our evils. That we had traced. On the sand of the beach. That a wave of a last blow of kidney. With known to write the word of the end. So that finally we find ourselves hand in the hand.
Lire la suiteTant de vagues sont venues mourir au bord de la plage

Proches de nous, tant de vagues sont venues mourir au bord de la plage. Sur ce sable froid de l’hiver. Qui n’a plus d’age. Dans la nuit argentée. D’un ciel étoilé. Au vent frais. Venu balayer nos habitudes. Dans un doux prélude. Au pied de ce château illuminé. Dressé au pied de la plage. Éclairant nos retrouvailles. Après toutes nos batailles. Nous sommes devenus plus sages. Comme l’orage. De ces vagues écumantes. Menaçantes. Dans le lointain. Qui perdent de leur force en s’approchant de la fin. Sur ce sable que nous foulons. Où, nous, nous retrouvons. Après tant de dérives sur l’écume de nos tempêtes. C’était hier. Ce n’est pas si loin. Je l’ai encore en tête. Je n’en suis pas si fier. De ces querelles sans fin. Au goût amer. A l’âme futile. Pour un enfer. Inutile. Nous, nous sommes égarés. Mais, ce soir, proches de nous, tant de vagues sont venues mourir au bord de la plage. Nous rappelant par leurs plaintes. A nos craintes. Effaçant ces lettres de nos maux. Que nous avions tracées. Sur le sable de la plage. Qu’une vague d’un dernier coup de rein. A su écrire le mot de la fin. Pour qu’enfin nous puissions nous retrouver main dans la main.
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Sous la lumière blanche

Je t’ai attendue sous la lumière blanche. Celle qui éclaire l’enseigne du linge de maison. Là, où tu m’as dit qu’un jour nous irions acheter le notre. Je n’y ai pas cru. Je ne te l’ai pas montré. Tu avais le droit de rêver. De me raconter tous ces projets que tu faisais. Pour nous, notre avenir. C’était bon de les entendre. Tu étais en paix. Je t’écoutais. Nous étions si bien. Cela me suffisait le matin. Quand, je venais te rejoindre, que nous marchions main dans la main. Je savais que tu pouvais pour un rien t’enflammer. Un caractère de feu. Pour un mot de trop. Pour une contradiction. A l’inverse de ta passion. Comme hier. Où j’ai eu le tort de te contredire. S’aimer, c’est aussi avoir le droit de tout dire. Sans se retenir. Je le pensais. Tu ne l’as pas accepté. Pourtant, il n’y avait rien de mauvais. Mais, pour toi, ce n’est pas comme ça que cela devait se passer. T’aimer. C’est te désirer. Au point de sacrifier ses idées pour t’honorer. Je ne l’ai pas fait. Je t’ai attendue sous la lumière blanche. Sachant que tu ne viendrais pas. Trop orgueilleuse. Je suis resté. Pour ne rien regretter. Le magasin s’est fermé. Laissant la lumière blanche m’inonder. Dans le reflet de la vitrine. J’y ai vu ma triste mine. Au-dessus, l’enseigne du linge de maison. Là, où tu pensais que nous aurions pu, un jour, acheter le notre. Je sais maintenant que tu y viendras avec un autre.
Lire la suiteUnder the white light.

I expected you under the white light. That which lights the ensign of the household linen. There, where you told me that one day we would buy ours. I did not believe there. I did not show myself it. You had the right to dream. To tell me all these projects which you made. For us, our future. They was good to hear them. You were in peace. I listened to you. We were so well. That was enough for me the morning. When, I came to join you, that we walk hand in the hand. I knew that you could for one nothing ignite you. A character of fire. For a word of too. For a contradiction. Contrary to your passion. As yesterday. Where I was the wrong to contradict you. To like, it is also to have the right all to say. Without retaining itself. I thought it. You did not accept it. However, there were nothing bad. But, for you, it is not as that which that was to occur. To love you. It is you to wish. At the point to sacrifice its ideas to honor you. I did not do it. I expected you under the white light. Knowing that you would not come. Too much proud. I remained. Nothing to regret. The store was closed. Letting the white light flood me. In the reflection of the window. I saw my sad mine there. Above, the ensign of the household linen. There, where you thought that we could, one day, to buy ours. I know now that you will come there with another.
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