Your black zones

There are in you these black zones. There, where you hide your shades. Those which reinforce you or encumber you. All these things which attack you. You dark or you battles. These hatreds, these fears which push like undergrowth. To hide you, to protect you where that you go. I then any more to follow you, I am not any more size. The large white wall of your life bored. Many holes in which I tremble to engulf me. To face your faults. They cracked our old days, basked in the sun our complicity. We entered the half-light. Each one on our side. Living with mine, I felt the weight of your shades. You were closed again as I did. We saw our life melting. The daily newspaper narrowed to become a small whole nothing. Vis-a-vis the large wall of your life, I see nothing any more but black holes as deep as mine. We will not be able any more to answer us. Thus we were to pose the last point. I would never have thought that we would be able from there to mope. We are without a future. All is always written, the evil and the good. You told me. You repeated it to me. I could not believe in it. But, today in the black. I understand that the destiny is a form of truth. To accept it, it was necessary that I go until despair. To see you you going from there. You left me that in heritage. Did I really become wiser?
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Le grand mur de ta vie

Il y a en toi ces zones noires. Là, où tu caches tes ombres. Celles qui te renforcent ou t’encombrent. Toutes ces choses qui t’assaillent. Tu sombres ou tu batailles. Ces haines, ces peurs qui poussent comme des broussailles. Pour te cacher, te protéger où que tu ailles. Je ne peux plus te suivre, je ne suis plus de taille. Le grand mur blanc de ta vie s’est percé. De nombreux trous dans lesquels je tremble de m’engouffrer. Pour affronter tes failles. Elles ont craqué nos jours anciens, lézardé notre complicité. Nous sommes entrés dans la pénombre. Chacun de notre côté. Vivant avec les miennes, j’ai ressenti le poids de tes ombres. Tu t’es refermée comme je l’ai fait. Nous avons vu notre vie fondre. Le quotidien s’est rétréci pour devenir un tout petit rien. Face au grand mur de ta vie, je ne vois plus que des trous noirs aussi profonds que les miens. Nous ne pourrons plus nous répondre. C’est ainsi que nous devions poser le dernier point. Je n’aurais jamais pensé que nous en arriverions à nous morfondre. Nous sommes sans lendemain. Tout est toujours écrit, le mal et le bien. Tu me le disais. Tu me le répétais. Je ne pouvais y croire. Mais, aujourd’hui dans le noir. Je comprends que le destin est une forme de vérité. Pour l’accepter, il a fallu que j’aille jusqu’au désespoir. De te voir t’en aller. Tu m’as laissé cela en héritage. Suis-je vraiment devenu plus sage ?
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