The cat
I like the gleam of your eyes, your silky peeling. To cherish you, if you want it. To hear you hum. To go to the front of your curiosity. To feel your heat. to skim your softness. Companion of my lonelinesses. To look at you to feel to beat my heart. To trust, the high tail, never not judging my faults. Wound into a ball, showing only one truth. That of a certain brittleness. I like your sensitivity. You it proud recluse and proud. You it funambulist with the multiple faces. You fail yourself sometimes on other shores. They have the taste of blood. Flesh between the teeth. Machine to kill. With the sharpened claws. Your eyes shine of cruelty. How can you thus rook me? You, in whom I placed my confidence. You, who received all my confidences. I lie myself. I know your eyes, your bad glance. You never cheated. I let myself embark. To forget your shares of shades and lights. So that you remainders close to me, raising my prayers. Those to remain my friend. The last to accept my life. Ridge of fear and blacknesses. Ridges tops and bottom. Who has as a confessor a cat.
Lire la suiteLe chat
J’aime la lueur de tes yeux, ton pelage soyeux. Te caresser, si tu le veux. T’entendre ronronner. Aller au devant de ta curiosité. Sentir ta chaleur. Effleurer ta douceur. Compagnon de mes solitudes. Qui fait battre mon cœur. Qui efface mes turpitudes. Fier, la queue haute, ne jugeant jamais mes fautes. Pelotonné, ne montrant qu’une vérité. Celle d’une certaine fragilité. J’aime ta sensibilité. Toi l’orgueilleux solitaire et altier. Toi le funambule aux multiples visages. Tu t’échoues parfois sur d’autres rivages. Ils ont le goût du sang. Des chairs entre les dents. Machine à tuer. Aux griffes aiguisées. Tes yeux brillent de cruauté. Comment peux-tu me flouer ? Toi, qui porte ma confiance. Toi, qui a reçu toutes mes confidences. Je me mens. Je connais tes yeux, ton regard mauvais. Tu n’as jamais triché. Je me suis laissé embarquer. Pour oublier tes parts d’ombres, de lumières. Pour que tu restes près de moi, exhaussant mes prières. Celles de demeurer mon ami. Le dernier à supporter ma vie. Faîte de peurs, de noirceurs. De hauts, de bas. Qui a pour confesseur un chat.
Lire la suiteThe tower
There is in the middle of wood, on the top of a mountain, a large tower. Its roof bursts the sky. Like the drawn up finger of a provocation to the paradise, the hell, the whole ground. The storms of the summer, snows of the winter are baited above to destroy it but they never have enough forces to break it. Since centuries, it is there, resists the attacks of time, the words of the men. One does not know any more who built it. One does not know large any more thing besides. The legend reports that before the wolves, in band, came to lie down with its feet. That men died in front of his door. They wanted to enter, to protect, flee the snowstorm which froze them. They fell asleep died in the cold of the winter. The door of the tower opens only with those which have the key of it. The windows never light. It appears that pilgrims lost in the mountain saw it sparkling in the distance. That this light saved them, avoiding being mislaid. One tells so many things as the history of this woman who would live locked up inside of the centuries since. Some affirm to have seen its face looking through the panes. Too many silly things are said. I did not come you to tell them. I do not want to weary you. I am there to announce to you that I received the key from it. I can open the door. Together, we can climb the staircase of the tower which assembles all at the top of stars, so far ground, sea, the sky will do only one. You take to me for insane. I know it. How to convince you of the opposite? I hesitate since so a long time announcing it to you. The key fell from the sky, sent by the last which are assembled. They threw it as the stick of a relay which they wanted to transmit to us. Look at, it is between my hands. Small, fragile, I would have thought it more impressive, in keeping with a present which is made us. Why, don’t you want to see it? It offers eternity to us. It is the most beautiful present that we can receive. You doubts of me. You doubts of you. Are you afraid of my proposal? I do not know if you take to me for insane or if you fear to pass eternity to my sides. You do not know if your love will have this force. You are afraid, I feel it, understand it. You do not hesitate any more. You reject my proposition. I cannot hate you. All goes so quickly. The choice that I propose to you exceeds you. You are in a dead end. Refusing to go up the staircases of time. To live your life with back, not to know what could have been your many other mornings. I do not speak myself about future but about past. As if I doubted our following days. It is that which does you fear, more than all. You do not take to me for insane. I understand better why you refuse. By my fault, you do not believe any more in us.
Lire la suiteLa tour
Il y a au milieu des bois, sur le sommet d’une montagne, une haute tour. Son toit crève le ciel, le doigt dressé d’une provocation à l’enfer, à la terre entière. Beaucoup s’acharnent dessus, les orages de l’été, les neiges de l’hiver. Ils n’ont pas eu assez de forces pour la briser, la faire plier. Elle est là, depuis des siècles, résistant aux maux des hommes, aux attaques du temps. On ne sait plus qui l’a construite. On ne sait plus grand chose d’ailleurs. La légende rapporte que les loups, en bande, venaient se coucher à ses pieds. Que des hommes sont morts sur le pas de sa porte. Ils voulaient entrer, se protéger, fuir la tourmente de neige qui les glaçaient. Ils se sont endormis morts dans le froid de l’hiver. La porte de la tour ne s’ouvre qu’à ceux qui en possèdent la clé. Ses fenêtres ne s’éclairent jamais. Il paraît que des pèlerins perdus dans la montagne l’ont vu étinceler dans le lointain. Cette lumière les a sauvés, évitant de s’égarer. On raconte tant de choses comme l’histoire de cette femme qui vivrait recluse depuis des siècles. Certains affirment avoir vu son visage regarder au travers des vitres implorant, tendant la main. On dit trop de bêtises. Je ne suis pas venu te les raconter. Je ne voudrais pas te lasser. Je suis là pour t’annoncer que j’en ai reçu la clé. Je peux ouvrir la porte. Ensemble, nous pouvons grimper l’escalier de la tour qui monte tout en haut des étoiles, si loin que la terre, la mer, le ciel ne feront qu’un. Tu me prends pour un fou. Je le sais. Comment te convaincre du contraire ? J’hésite depuis si longtemps à te l’annoncer. La clé est tombée du ciel, envoyée par les derniers qui sont montés. Ils l’ont jeté comme le bâton d’un relais qu’ils voulaient nous transmettre. Regarde, elle est entre mes mains. Petite, fragile, je l’aurais pensé plus impressionnante, à la taille du cadeau qui nous est fait. Pourquoi, ne veux-tu pas la voir ? Elle nous offre l’éternité. Elle est le plus beau présent que nous puissions recevoir. Tu doutes de moi. Tu doutes de toi. As-tu peur de ma proposition ? Je ne sais pas si tu me prends pour un fou ou si tu crains de passer l’éternité à mes côtés ? Tu ne sais pas si ton amour aura cette force. Tu as peur, je le sens, le comprends. Tu n’hésites plus. Tu rejettes ma proposition. Je ne peux te haïr malgré le mal que tu me fais. Tout va si vite. Le choix que je te propose te dépasse. Te place dans une impasse. Tu refuses de remonter avec moi les escaliers du temps. Tu ne veux pas vivre ta vie à l’envers sans savoir ce qu’auraient pu être tes nombreux autres matins. Tu avais des projets pour nous deux. Je ne les ai pas écoutés. Je ne te parle pas d’avenir mais de passé. Comme si je doutais de nos lendemains. Comme si j’étais paralysé d’affronter notre avenir ensemble, main dans la main. Cela te fait peur, plus que tout. Tu ne m’a jamais pris pour un fou. Tu refuses car par ma faute, tu ne crois plus en nous.
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J'aime ce qui est gothique, ce qui est romantique, je vous présente mes textes et mes photos. I like what is gothic, what is romantic, I present my texts and photos Steffan Urell
