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gothique et romantique

Posts made in novembre, 2012

I cannot forget you.

Publié le 5 Nov 2012 | Aucun commentaire

I cannot forget you.

I came at the edge of the lake where we came to walk. The Weather is cold, the birds flew away, this night it will freeze. The sun slips behind the trees of the forest. Their shades extend on water. I like silence, the cold which arrives. You are not there to speak to me. I feel your presence, like front. As these evenings in the middle of the summer when we came to be posed at the edge of water without speaking, without us to touch. We sought this silence in which we wanted to wrap ourselves to protect us, to divide, us to like. The minutes passed, the hours fled, the night fell. But one wanted to only remain. As this evening when you are not there any more. The shades of the forest lick me the feet. I am refrigerated. I cannot from go away. There is only there that I feel your presence as in this deep past. There is only there that I can fight not to forget you. The sound of your voice is now deformed, the disturbed glare of your eyes. My memories are distorted. I need to hang up again me with our truth. I came at the edge of the lake where we came to walk.  I cannot forget you.

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Je ne peux t’oublier

Publié le 5 Nov 2012 | Aucun commentaire

Je suis venu au bord du lac où nous allions nous promener. Il fait froid, les oiseaux se sont envolés, cette nuit il va geler. Le soleil se glisse derrière les arbres de la forêt. Leurs ombres s’étendent sur l’eau. J’aime le silence, le froid qui arrive. Tu n’es pas là pour me parler. Je sens ta présence, comme avant. Comme ces soirs au cœur de l’été où nous venions nous poser au bord de l’eau sans parler, sans nous toucher. Nous recherchions ce silence dans lequel nous voulions nous envelopper pour nous protéger, partager, nous aimer. Les minutes passaient, les heures s’enfuyaient, la nuit tombait. Mais on ne voulait que rester. Comme ce soir où tu n’es plus là. Les ombres de la forêt me lèchent les pieds. Je suis frigorifié. Je ne peux m’en aller. Il n’y a que là que je ressens ta présence comme dans ce lointain passé. Il n’y a que là que je peux lutter pour ne pas t’oublier. Le son de ta voix est maintenant déformé, l’éclat de tes yeux troublé. Mes souvenirs sont faussés. J’ai besoin de me raccrocher à notre vérité. Je suis venu au bord du lac où nous allions nous promener.  Je ne peux t’oublier.

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One day perhaps…

Publié le 2 Nov 2012 | Aucun commentaire

One day perhaps…

I arrived at the end of the road, vis-a-vis the door of your garden. There is the entry of your home to far. I exaggerate, so near, too near. Some steps yet, I will be ready of you, finding our practices, sinking in the routine. Fire in the chimney, the night which falls outside, the flames which light our faces. Above, shades, too many shades. I don’t they manage any more to see the forms of your smiles, are contracted or slackened? I do not want any more to look at them. They are not any more that one deep past because the flames of the chimney created the repetition, monotony, lassitude, crumbling, carbonizing our passion. I understood it with this desire for leaving which attacks me. I did not manage to define it. I sought without finding. Then, there, now, at this moment in front of the garden, at the end of the road, I cannot advance any more. I want to move back. I do not have any more a force. However, front, I entered while running, you in my arms throwing you. What did it arrive to us? Not, it is not the good question. What will we become? Will we pour in the management of our misery? I will not like to know that you have pity for me. It is what I feel for you. I hate shame of it. I do not want that you read it on my face with the contracted smiles. I hide at the bottom of the armchair, avoiding the glares of the flames which badger me. I want only the night, the black, to hide, not to find the way, to lose themselves more, not to enter, that my absence is justified. But, I do not have this force. One day, perhaps…

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Un jour peut-être…

Publié le 2 Nov 2012 | Aucun commentaire

Je suis arrivé au bout du chemin, face à la porte de ton jardin. Il y a l’entrée de ton logis au loin. J’exagère, si proche, trop proche. Quelques pas encore, je serai prêt de toi, retrouvant nos habitudes, sombrant dans la routine. Le feu dans la cheminée, la nuit qui tombe dehors, les flammes qui éclairent nos visages. Dessus, des ombres, trop d’ombres. Je n’arrive plus à voir les formes de tes sourires, sont-ils contractés ou relâchés ? Je n’ai plus envie de les regarder. Ils ne sont plus qu’un lointain passé car les flammes de la cheminée ont créé la répétition, la monotonie, la lassitude, émiettant, carbonisant notre passion. Je l’ai compris à cette envie de partir qui m’assaille. Je n’arrivais pas à la définir. J’ai cherché sans trouver. Puis, là, maintenant, à cet instant devant le jardin, au bout du chemin, je ne peux plus avancer. J’ai envie de reculer. Je n’ai plus de force. Pourtant, avant, j’entrais en courant, toi dans mes bras te jetant. Que nous est-il arrivé ? Non, ce n’est pas la bonne question. Qu’allons-nous devenir ? Allons-nous verser dans la gestion de notre misère ? Je n’aimerai pas savoir que tu as de la pitié pour moi. C’est ce que je ressens pour toi. J’en hais honte. Je ne veux pas que tu le lises sur mon visage aux sourires contractés. Je me cache au fond du fauteuil, évitant les éclats des flammes qui me harcèlent. Je ne veux que la nuit, le noir, pour me cacher, ne plus trouver le chemin, me perdre, ne pas entrer, que mon absence soit justifiée. Mais, je n’ai pas cette force. Un jour, peut-être…

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