The door at the top of the staircase

The door at the top of the staircase was closed again. The steps moved away after the last turn from key. In the part, the night fell. Silence settled. Sometimes, under the door a bit of clearness slips by. There is nobody any more to awake. In an armchair a headstock, the gotten mixed up hair rests. There is no more child to shout or have fun. More smoke in the chimney, more meal to be consumed. On the wrists of door sleep of the spiders as if nothing had never been. A given up house, forgotten, without destiny. One day, perhaps, of the steps the stairs will go up. They will open the door, the eyes opened wide to see beyond the darkness. Will they be able to imagine our wild dances, our rested sleeps, our agitated years, our completed lives? They will take the headstock like a trophy of our old years, from will go away without regret, the step in a hurry. They will sell our released walls of a ball. It we will leave time, all these years of darkness the closed door. It is there to protect us. We do not need more to see us to love us.
Lire la suiteLa porte en haut de l’escalier

La porte en haut de l’escalier s’est refermée. Les pas se sont éloignés après le dernier tour de clé. Dans la pièce, la nuit est tombée. Le silence s’est installé. Parfois, sous la porte file un brin de clarté. Il n’y a plus personne à réveiller. Dans un fauteuil repose une poupée, les cheveux emmêlés. Il n’y a plus d’enfant pour crier ou s’amuser. Plus de fumée dans la cheminée, plus de repas à consommer. Sur les poignets de porte dorment des araignées comme si rien n’avait jamais été. Une maison abandonnée, oubliée, sans destinée. Un jour, peut-être, des pas remonteront les marches de l’escalier. Ils ouvriront la porte, les yeux écarquillés pour voir au-delà de l’obscurité. Pourront-ils imaginer nos danses endiablées, nos sommeils reposés, nos années agitées, nos vies achevées ? Ils prendront la poupée comme un trophée de nos anciennes années, s’en iront sans regret, le pas pressé. Ils vendront nos murs libérés d’un boulet. Il nous laisserons le temps, toutes ces années d’obscurité la porte fermée. Elle est là pour nous protéger. Nous n’avons plus besoin de nous voir pour nous aimer.
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