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gothique et romantique

Posts made in octobre, 2012

Notre façon de rêver

Publié le 16 Oct 2012 | Aucun commentaire

Souviens-toi ? Cent fois, mille fois, des millions de fois, nous sommes venus sur le quai voir les bateaux, les oiseaux, les badauds. Nous nous promenions, nous rêvions. Les cris des mouettes, le vent dans les voiles des goélettes, tu restais muette. Ne pas parler. Se taire. Se mettre en retrait. Croire aux mystères. C’était la raison de nos visites. Le sillage d’un bateau sur la carte des océans. Monter dedans pas procuration. Entrer en fusion. Le froid, le chaud, la brûlure du soleil, l’eau qui ruisselle au goût de sel. Les vagues, les tempêtes, nous avons visité tous les océans sans bouger. C’était notre façon de rêver.

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What is the life on the other side ?

Publié le 15 Oct 2012 | Aucun commentaire

What is the life on the other side ?

In front of the door. To approach or remain in withdrawal? To dare the touch to push it. To hesitate not to skim it. What to find? Yes, that to find behind its rusted thickness? The desire for doing it. Y to think of bursting some. But to retain itself, to be afraid that so many things can appear behind. A step moreover towards it. It is too beautiful. Could its stone framing, its iron sculptures, the pleasure be bitter? In the beautiful one exists a share of ugly. I want it, I hate it. See behind. A step moreover. So near. It is still time to refuse, to return. To flee with the feeling of vacuum, cowardice, the tied tripe. Nobody will know it. It will be necessary to assume. Will remain this scar in the memory of my intimacy. To approach a tread to breathe the odor of wet grasses. They all keep the door drawn up. They were never trampled. To touch the door, to cherish it, feel it to breathe, shiver. Yes, to like, adore, dare. To turn the handle. To push. To open, enter, look at. To violate for a pinched glance?  To give up, leave in peace the secrecies. To withdraw itself without to have scratched. To close without to have offended. To leave with the door the magic protect what is the life on other side ?

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La vie de l’autre côté

Publié le 15 Oct 2012 | Aucun commentaire

Devant la porte. S’approcher ou rester en retrait ? Oser la toucher pour la pousser. Hésiter pour ne pas l’effleurer. Que trouver ? Oui, que trouver derrière son épaisseur rouillée ? L’envie de le faire. Y penser à en crever. Mais se retenir, avoir peur que tant de choses puissent apparaître derrière. Un pas de plus vers elle. Elle est trop belle. Son encadrement de pierres, ses sculptures de fer, le plaisir pourrait-il être amer ? Dans le beau existe une part de laid. Je la veux, je la hais. Voir derrière. Un pas de plus. Si proche. Il est encore temps de refuser, de rentrer. Fuir avec le sentiment de vide, de lâcheté, les tripes nouées. Personne ne le saura. Il faudra assumer. Restera cette cicatrice dans la mémoire de mon intimité. Se rapprocher d’une foulée pour respirer l’odeur des herbes mouillées. Elles gardent la porte toutes dressées. Elles n’ont jamais été piétinées. Toucher la porte, la caresser, la sentir respirer, frissonner. Oui,aimer, adorer, oser. Tourner la poignée. La pousser. Ouvrir, entrer, regarder. Violer pour un regard chapardé ?  Abandonner, laisser en paix les secrets. Se retirer sans avoir égratigné. Fermer sans avoir offensé. Laisser à la porte la magie de protéger ce qu’est la vie de l’autre côté.

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Between the walls of your past

Publié le 9 Oct 2012 | Aucun commentaire

Between the walls of your past

 

Each end of the day, when the last flashes of the day ooze on the dilapidated walls, you return to live in the wreck of your devastated castle. You hate this day which attacks you, this sun which posts your erosion.  Front, you liked them so much. It was, it does not have there so a long time. On the terrace in front of the green mounts, you extended bronzing, singing quietly. Then, there was, in this summer month, this horde of barbarians which seized you, of your goods, of all your hold. When the barbarians went themselves from there, fire finished consuming your past. They wanted nothing to leave. They offered to you in gift nothing like past, the vacuum like project. But in your immateriality, still remains in you, a trace of humanity ridge of this fidelity at the place where you lived. Each night is a made nostalgic return of volatility, of lightness between the walls of your past. You have until the night of times to give a direction to your life without present.

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Entre les murs de ton passé

Publié le 9 Oct 2012 | Aucun commentaire

Chaque fin de journée, lorsque les derniers éclairs du jour suintent sur les murs délabrés, tu reviens vivre dans l’épave de ton château dévasté. Tu détestes ce jour qui t’agresse, ce soleil qui affiche ton érosion.  Avant, tu les aimais tant. C’était, il n’y pas si longtemps. Sur la terrasse devant les monts verdoyants, tu t’étendais bronzant, chantant tranquillement. Puis, il y a eu, en ce mois d’été, cette horde de barbares qui s’est emparée de toi, de tes biens, de tous tes tiens. Lorsque les barbares s’en sont allés, le feu a fini de consumer votre passé. Ils ne voulaient rien laisser. Ils t’ont offert en cadeau le néant comme passé, le vide comme projet. Mais dans ton immatérialité, subsiste encore en toi, une trace d’humanité faîte de cette fidélité à l’endroit où tu vivais. Chaque nuit est un retour nostalgique fait de volatilité, de légèreté entre les murs de ta destinée. Tu as jusqu’à la nuit des temps pour donner un sens à ta vie sans présent.

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