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gothique et romantique

Posts made in octobre, 2012

The purgatory of the hearts

Publié le 30 Oct 2012 | Aucun commentaire

The purgatory of the hearts

Beyond the mountains and hills, rivers and lakes, plains and fields, there is a city which one sees but that one cannot approach. It is very close there, with some steps only. It is there but never opens behind the ramparts of its high walls. The winter, one observes smoke escaping from some chimneys. It is the only moment of the year when it is known that she is inhabited. If Not, there is never noise which escapes from it. Silence is heavy, heavy, crushing. The city seems dumb, deserted. Much tried to approach some but it was moved back. Some lengthened the tread to catch up with it but the more they ran, the more the variation increased. It became the town of all the fears. It fascine as much. Above, fleet, permanently, a sky of black clouds. Often, the flashes traverse the dark fabric of the clouds. The cathedral, which takes care on the city, is sad, dark. On its walls, the black ink of the clouds ran, tattooed it. The night, no light escapes from the windows of its houses. Some affirm that its inhabitants feel neither the cold, nor heat, do not eat, do not drink. The night, their eyes are as sharp as the day. Others add that the inhabitants of this phantom city do not age, will never die. However, the mystery is whole. Why, the winter, some chimneys of the city do they smoke? What can they spit towards the sky?  There is no wood behind the high walls of the ramparts. One never sees nobody coming to collect branches in the surrounding forests. However, chimneys smoke maintaining the mystery. Some tried to fly over the city. But, the clouds became vaporous, gray, dark, black, aggressive, responsible for thunder, of flashes. An invisible force closed the access of them. The summer returned like each year. Around the city, the trees made green, the sheets covered them. With far, the city remained fixed in its dark and black clothes. Around, the peasants continued to work in the fields, endeavouring to make raise wheat. It is there that they saw it arriving. Its white beard, its feet blackened by the dust of the ways, it presented itself to them, a stick with the hand, a wolf at its sides. Gray, of the eyes luisants, a hair shining, size of a sheep, white hooks, sharp-edged, the short, panting breath. The peasants were afraid of this infernal animal, quivered in front of its insupportable glance. They were moved back, protected. On the road of the city, the wolf engaged. The man with the white beard positioned in withdrawal. The miracle occurred. The city remained in its place, was not moved back. The large door of the ramparts opened in front of the animal, then was closed again on him. Silence became heavy, heavy, worrying. The man, with the white beard, tightened his stick towards the clouds recovering the city. He traced above a sign of cross, which was spread out of white like chalk over the table of the schoolboys. With far, behind the ramparts, the complaint of the wolf was made hear, lugubrious, deafening. The peasants protected themselves from the noise by plating their hands on the ears. But the complaint was so strong, that they fell on the ground, groaning, infuriating. Then, all the chimneys of the city were put to smoke, then to spit in the sky of the flames on which ran the stripped bodies of hearts fleeing of the purgatory. Howling, tightening their hands in a last call, they rose in the sky to disappear. Later, much later, the flames are extinct. The door of the ramparts opened, letting leave the gray wolf.The door was closed again, the sun rose, the city was dissipated behind the hot veil of the summer. It never again was re-examined.

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Le purgatoire des âmes

Publié le 30 Oct 2012 | Aucun commentaire

Le purgatoire des âmes

 

Au-delà des montagnes et des collines, des fleuves et des rivières, des plaines et des champs, il y a une ville que l’on voit mais que l’on ne peut approcher. Elle est là toute proche, à quelques pas seulement. Elle est là mais ne s’ouvre jamais derrière les remparts de ses hauts murs. L’hiver, on observe des fumées s’échappant de quelques cheminées. C’est le seul moment de l’année où l’on sait qu’elle est habitée. Sinon, il n’y a jamais de bruit qui s’en échappe. Le silence est pesant, lourd, écrasant. La ville semble muette, déserte. Beaucoup ont essayé de s’en approcher mais elle s’est reculée. Certains ont allongé la foulée pour la rattraper mais plus ils couraient, plus l’écart augmentait. Elle est devenue la ville de toutes les peurs. Elle fascine tout autant. Au-dessus, flotte, en permanence, un ciel de nuages noirs. Souvent, les éclairs parcourent la toile sombre des nuages. La cathédrale, qui veille sur la ville, est triste, sombre. Sur ses murs, l’encre noire des nuages a coulé, l’a tatouée. La nuit, aucune lumière ne s’échappe des fenêtres de ses maisons. Certains affirment que ses habitants ne ressentent ni le froid, ni la chaleur, ne mangent pas, ne boivent pas. La nuit, leurs yeux sont aussi vifs que le jour. D’autres ajoutent que les habitants de cette ville fantôme ne vieillissent pas, ne mourront jamais. Pourtant, le mystère est entier. Pourquoi, l’hiver, quelques cheminées de la ville fument-elles ? Que peuvent-elles cracher vers le ciel ?  Il n’y a pas de bois derrière les hauts murs des remparts. On ne voit jamais personne venir récolter des branches dans les forêts environnantes. Pourtant, des cheminées fument entretenant le mystère. Certains ont essayé de survoler la ville. Mais, les nuages sont devenues vaporeux, gris, sombres, noirs, agressifs, chargés de tonnerre, d’éclairs. Une force invisible en a fermé l’accès. L’été est revenu comme chaque année. Autour de la ville, les arbres ont verdi, les feuilles les ont recouverts. Au loin, la ville est restée figée dans ses habits sombres et noirs. Autour, les paysans ont continué à travailler dans les champs, s’attachant à faire lever le blé. C’est là qu’ ils l’ont vu arriver. Sa barbe blanche, ses pieds noircis par la poussière des chemins, il s’est présenté à eux, un bâton à la main, un loup à ses côtés. Gris, des yeux luisants, un poil brillant, la taille d’un mouton, des crocs blancs, acérés, le souffle court, haletant. Les paysans ont eu peur de cet animal infernal, ont frémi devant son regard insoutenable. Ils se sont reculés, protégés. Sur la route de la ville, le loup s’est engagé. L’homme à la barbe blanche s’est positionné en retrait. Le miracle s’est produit. La ville est restée à sa place, ne s’est pas reculée. La grande porte des remparts s’est ouverte devant l’animal, puis s’est refermée sur lui. Le silence est devenu lourd, pesant, inquiétant. L’homme, à la barbe blanche, a tendu son bâton vers les nuages recouvrant la ville. Il a tracé dessus un signe de croix, qui s’est étalé de blanc comme la craie sur le tableau des écoliers. Au loin, derrière les remparts, la plainte du loup s’est faite entendre, lugubre, assourdissante. Les paysans se sont protégés du bruit en plaquant leurs mains sur les oreilles. Mais la plainte était si forte, qu’ils sont tombés à terre, gémissant, râlant. Alors, toutes les cheminées de la ville se sont mises à fumer, puis à cracher dans le ciel des flammes sur lesquelles couraient les corps dénudés d’âmes s’enfuyant du purgatoire. Hurlant, tendant leurs mains dans un dernier appel, ils se sont élevés dans le ciel pour disparaître. Plus tard, beaucoup plus tard, les flammes se sont éteintes. La porte des remparts s’est ouverte, laissant sortir le loup gris.La porte s’est refermée, le soleil s’est levé, la ville s’est dissipée derrière le voile chaud de l’été. On ne l’a plus jamais revue.

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The nudity of your tomb

Publié le 25 Oct 2012 | Aucun commentaire

The nudity of your tomb

I like the nudity of your tomb, the ground of dead leaves, the surrounding forest. I like the simplicity of tone memory, the song of the birds which take care you, the gallop of the animals around you in one night without the moon. I like the unicity of this place lost in the forest. It is necessary to want to find you. That arrived to me by chance, by inadvertency. Since, I forgot the address more of it, nor the place. There to return became easy, like a required passage to hear the forest, to like it. You were buried after being guillotined; you it abbot. It was during the revolution. A long time ago but since the hole where your head fell ever could be filled. There remains open beside your tomb. One speaks about curse, of legend. One speaks and one speaks. And you, in the forest, you rest in peace. On your tomb, one poses small crosses ridges of brushwood. In exchange, you for trifles are asked. I do not know if that goes or went one day. Is this really your office? Me, I like the nudity of your tomb, the simplicity of the place where you are buried. I had the chance to meet it.

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La nudité de ta tombe

Publié le 25 Oct 2012 | Aucun commentaire

J’aime la nudité de ta tombe, le sol de feuilles mortes, la forêt environnante. J’aime la simplicité de ton souvenir, le chant des oiseaux qui te veillent, le galop des animaux autour de toi dans une nuit sans lune. J’aime l’unicité de ce lieu perdu dans la forêt. Il faut vouloir te trouver. Cela m’est arrivé par hasard, par inadvertance. Depuis, je n’en ai plus oublié l’adresse, ni le lieu. Y revenir est devenu facile, comme un passage obligé pour entendre la forêt, l’aimer. Tu as été enterré après avoir été guillotiné; toi l’abbé. C’était durant la révolution. Il y a longtemps mais depuis le trou où ta tête est tombée n’a jamais pu être comblé. Il reste béant à côté de ta tombe. On parle de malédiction, de légende. On parle et l’on parle. Et toi, dans la forêt, tu reposes en paix. Sur ta tombe, on pose des petites croix faîtes de brindilles. En échange, on te demande des broutilles. Je ne sais pas si cela marche ou a marché un jour. Est-ce vraiment ton office ? Moi, j’aime la nudité de ta tombe, la simplicité du lieu où tu es enterré. J’ai eu la chance de le rencontrer.

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Our way of dreaming

Publié le 16 Oct 2012 | Aucun commentaire

Our way of dreaming

Remember? Hundred times, thousand times, from the million times, we came on the quay to see the boats, the birds, the idlers. We walked, we dreamed. The cries of the gulls, the wind in the veils of the schooners, you remained dumb. Not to speak. To keep silent itself. To put itself in withdrawal. To accept the mysteries. It was the reason of our visits. The wake of a boat on the chart of the oceans. To assemble inside not procuration. To begin to melt. The cold, the heat, the burn of the sun, the water which streams with the salt taste. The waves, the storms, we visited all the oceans without moving. It was our way of dreaming.

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