English Version
gothique et romantique

Posts made in septembre, 2012

At the end of one night

Publié le 20 Sep 2012 | Aucun commentaire

At the end of one night

At the end of one night without the moon, the sun rose far behind the mountain. In the one night cold icy, I liked this heat in charge of light. Raising the eyes towards it, I believed to see your face taking shape on the dark veil of the last clouds of the darkness. It was only one dream which the wind of the winter swept of a reverse. Disappointed, I returned with the absence of you.

Lire la suite

Au bout d’une nuit sans lune

Publié le 20 Sep 2012 | Aucun commentaire

Au bout d’une nuit sans lune, le soleil s’est levé loin derrière la montagne. Dans le froid d’une nuit glaciale, j’ai aimé cette chaleur chargée de lumière. Levant les yeux vers elle, j’ai cru voir ton visage se dessiner sur le voile sombre des derniers nuages de l’obscurité. Ce n’était qu’un rêve que le vent de l’hiver a balayé d’un revers. Amer, je suis rentré avec l’absence de toi.

Lire la suite

Sur le carmin de tes lèvres

Publié le 11 Sep 2012 | Aucun commentaire

 

Sur le carmin de tes lèvres coule une goutte de vin qui d’un funeste destin tombe à sa fin. D’un baiser déposé, presque volé, je m’en viens sauver cette aventureuse délurée. Prétexte pour coller mes lèvres sur les tiennes, capturer cette goutte de vin qui fait tant de siennes. En moi, a  coulé le venin de ce vin qui commençait de te tuer. En toi, le sang s’est glacé, tes membres se sont rigidifiés dans une pause figée. Je t’ai imité, le doigt dirigé vers l’immensité avec pour unique pouvoir de l’observer à jamais. Ce mot, je le hais, comme celui qui nous porte, ployé par le poids de notre sombre destinée. Tu me regardes, je ne peux te voir, tes larmes coulent portant notre désespoir. Nos nuits sont semblables à nos matins, tristes et noires. Pourtant, si c’était à refaire, je poserais de nouveau mes lèvres sur le carmin des tiennes buvant cette goutte de vin scellant notre destin.

Lire la suite

Eve remember

Publié le 5 Sep 2012 | Aucun commentaire

Eve remember

A garden, a basin, one small hour. A garden, a basin, one evening without a future. Your empty chair. I remember. The feature of your pencil on the photograph of our memories, this exaggerated sun, its disproportionate glares. Made Up, transformed, your drawing ridiculed it. Us with. You wanted it, one needed it. Transfigured, this sun carbonized, erased, eradicated our truths. Two empty chairs. Ashes of what we were.  Two beings in a garden in the small hour or the one evening abandonment without a future. That did not have importance, we liked. I believed it. , Sitting You in front of the basin. Me in withdrawal. I always liked our garden. Return. Erase photograph, these clouds, this sun, gives me one starlight night, make me hear the sound of the very close sea. I need to dream. I hate you. Yes, I hate you. For the evil that you made us. Was it Necessary that you are caught for god? We were so well in our garden. But the demon of temptation dozed in you with deepest. It was necessary that you cheeks of the pencil on the web skies. Our memories, our pleasures, you very modified with leisure. Free, stupidly. Yes, I hate you. To Vomit for all to leave, very to tell you. You will not listen to me. Turned back. Thus, you were. Your face, never I did not see it. But your chair was occupied. Accompanied, I felt secure. Very to tell you, it is to acknowledge itself that during these long years of loneliness you saved to me. That was enough for me. Te to say it would have caused to offend you. Did you understand It by leaving our garden, by destroying the softness of this small hour to offer the one evening without a future to me insurance? I return in the night. I feel it. I defend myself some. However, it is thus, it does not have there more room with the dream, with this garden, its basin. I do not run after you. Goes to the devil, you deserved it well. The sun definitively will burn the remainders of our largely consumed life. And then? But, it will not touch with the memory of this marvellous garden where the mornings were made days of following days. Our most invaluable good. Eve remember…

Lire la suite

Eve souviens-toi

Publié le 5 Sep 2012 | Aucun commentaire

Un jardin, un bassin, un petit matin. Un jardin, un bassin, un soir sans lendemain. Ta chaise vide. Je me souviens. Le trait de ton crayon sur la photo de nos souvenirs, ce soleil exagéré, ses éclats démesurés. Maquillé, transformé, ton dessin l’a bafoué. Nous avec. Tu le voulais, il le fallait. Transfiguré, ce soleil  a carbonisé, effacé, éradiqué nos vérités. Deux chaises vides. Les cendres de ce que nous étions.  Deux êtres dans un jardin au petit matin ou dans l’abandon d’un soir sans lendemain. Cela n’avait pas d’importance, nous nous aimions. Je le croyais. Toi,  assise devant le bassin. Moi en retrait. J’ai toujours aimé notre jardin. Reviens. Efface de la photo, ces nuages, ce soleil, donne moi une nuit étoilée, fais moi entendre le son de la mer toute proche. J’ai besoin de rêver. Je te hais. Oui, je te hais. Pour le mal que tu nous a fait. Fallait-il que tu te prennes pour dieu ? Nous étions si bien dans notre jardin. Mais le démon de la tentation sommeillait en toi . Il a fallu que tu joues du crayon sur la toile des cieux. Nos souvenirs, nos plaisirs, tu as tout modifié. Gratuitement, stupidement. Oui, je te hais. Vomir pour tout sortir, pour tout te dire. Tu ne m’écouteras pas. Le dos tourné. Ainsi, tu étais. Ton visage, jamais je ne le voyais. Mais ta chaise était occupée. Accompagné, je me sentais sécurisé. Tout te dire, c’est t’avouer que durant ces longues années tu m’as épargné de la solitude. Cela me suffisait. Te le dire aurait eu pour effet de t’offenser. L’as-tu compris en quittant notre jardin, en détruisant la douceur de ce petit matin pour m’offrir l’assurance d’un soir sans lendemain ? Je rentre dans la nuit. Je le sens. Je m’en défends. Pourtant, c’est ainsi, il n’y a plus de place au rêve, à ce jardin et son bassin. Je ne cours pas après toi. Va au diable, tu l’as bien mérité. Le soleil va définitivement brûler les restes de notre vie largement consumée. Et alors ? Il ne touchera pas au souvenir de ce jardin merveilleux où les matins étaient des jours faits de lendemains. Notre bien le plus précieux. Eve souviens-toi …

Lire la suite

This site is protected by wp-copyrightpro.com

This function has been disabled for Gothique-et-Romantique.