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gothique et romantique

Posts made in juillet, 2012

The marvellous gleam

Publié le 3 Juil 2012 | Aucun commentaire

The marvellous gleam

One hour ago particular where the sun passes through the stained glasses projecting on the ground of the cathedral a luminous spot. It lengthens on the ground, on the chairs, the stalls of the monks, extending his body, its arms in a white gleam. It remains little. A cloud, the shade of a pillar often come to extinguish it. Each day, it returns unrelentingly.

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Tears of rain

Publié le 2 Juil 2012 | Aucun commentaire

Tears of rain

 

The sky was of gold. Magic, splendid beautiful. In the distance, black clouds accumulated. They grew bigger, being stretched around the cathedral, coming to choke the gold nuggets. The pressure went up little by little. The gold nuggets sought to flee. They struggled this so particular bright light of the last glare of the day. But the surrounding of the black clouds intensified unrelentingly. The anguish was done throbbing. I was impotent spectator in front of this announced death. Stupidly, I tightened the hand of an involuntary gesture. Why did I do it? I do not know anything of it. My finger touched the sky, bursting the gold bubble which had been formed. Then this continuous luminous flood spouted out coming to cover the cathedral. In the sky, the clouds were gone from there crying of rain

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When you were the colossus…

Publié le 2 Juil 2012 | Aucun commentaire

When you were the colossus…

What did it arrive at your legendary force, your disproportionate power, you it colossus of power and force? I remember these moments, where raising the rocks of your projecting muscles, you forced admiration. Your valiancy, your courage were legendary. You did not have limits. Ultimate stage of the perfection, you were an example. You were so much of things. You were especially the colossus. This simple word imposed the respect. There was only you able to carry this qualifier. It represented you. He was you. But, today, that did you become? With your bandaged eyes, your lowered nape of the neck, your crushed muscles, you are nothing any more but the statue of your glorious last. What a shame! What a waste! Who suited to subject thus? I do not dare to imagine it, you it servile and cheap prone free spirit become. Would you have lost the word? It seems it. Moreover nobody wants to hear your whispered explanations, your badly assumed excuses. One cannot see this image which disturbs. One wants to remember your glorious last where you did not lower the head, where you advanced the head high, ready to raise so much of challenges. These days are yesterday when you walked heavily of the weight of your perfect muscles and that you were called the colossus…

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Pourquoi-as-tu fait ce vœu ?

Publié le 1 Juil 2012 | Aucun commentaire

Pourquoi-as-tu fait ce vœu ?

 

On était si bien au bord de cette rivière. Il faisait chaud. L’ombre des saules, la fraîcheur de l’eau nous rafraîchissaient. Nous étions si bien. Je sais, je me répète. Mais comment ne pas le faire ? Ta main jouait avec l’herbe. J’aimais la regarder avec ses doigts blancs tressant des brins d’herbe que tu lançais dans l’eau. J’ai eu cette idée folle. Oui, je m’en veux. Je m’en voudrai toujours, c’est l’unique certitude qui m’habitera maintenant. Je t’ai dit que tu ne pouvais pas lancer à l’eau la tresse d’herbe sans faire un vœu. Tu m’as regardé, amusée avec dans les yeux cet éclat espiègle qui te caractérisait. Tu te souviens ? Quelle question stupide ? Tu as fait le vœu. Celui de rester jeune, belle à jamais. « Comme les poupées de mon enfance », as-tu ajouté. Cela m’a fait sourire car ta déclaration était forte, authentique, chargée de plein d’espoirs. La tresse d’herbe est tombée dans l’eau, le courant l’emportant, sans que nous n’y prêtions attention. La nuit est arrivée. Nous sommes rentrés. Tu étais fatiguée, détendue. Nous venions de passer une belle journée. Ce fut la dernière. Je vis dans le rêve de ce moment passé. Depuis, j’ai jeté tant de tresses d’herbe dans l’eau de la rivière. J’ai remonté son cours maintes fois à la recherche de ce nœud où le temps s’est tordu pour modifier ta vie, notre vie. Je marche encore vers ce lieu que je désespère de trouver. Tu m’accompagnes bien que tu ne sois plus là en ma compagnie. Tu es toujours dans mon esprit. Seul, je sais que ma quête sera longue, parfois je m’effondre devant mon impuissance mais il faut que je lutte pour toi, pour nous. Je dois trouver le lieu où les choses ont été modifiées. Il y va de ma survie devant tes yeux fixes, tes mains tendues avec leur raideur immobile, incapables d’attraper le vide qui se tend à elles. Souvent, si souvent, toujours, je m’accuse de t’avoir demandé de faire ce vœu stupide. Pourquoi as-tu souhaité être transformée en la poupée de ton enfance ? Quel plaisir as-tu espéré trouver ? Regarde ce que tu es devenue ! Croiser ton regard est un supplice. Ton absence figée est une abomination. Le pire est que tu continues à sourire. Je n’ose croire que dans ta prison de plastic, tu trouves encore assez d’espace pour avoir des sentiments ou la foi dans un vœu qui t’amènerait à changer de statue, d’attitude ? Tu es là, posée sur un meuble, comme un objet dont on retire parfois la poussière. Tu pourrais tout aussi bien être au fond d’un placard, cela ne changerait en rien ton attitude. Il m’arrive parfois d’avoir cette idée folle de te jeter à la rivière, de me débarrasser de ton encombrante présence. Ce qui me retient ? Cette espérance que tu as encore un cœur, une âme, toutes ces choses qui te différencient de la poupée de ton enfance. Je sais, c’est absurde. Ton vœu ne m’a laissé qu’une absurdité pour dernière trace de ton amour.

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