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gothique et romantique

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Vertige

Publié le 14 Sep 2022 | Aucun commentaire

Vertige, calamité, obsessions et bien plus encore

Sur le tatamis de la vie, approximatif, rocambolesque

Vital, totalitaire, en susurrant une exception presque

Exceptionnelle avec une virgule dans l’angle mort

Qui copule avec des mots grossiers, orduriers et policés

J’en apprécie l’absence de venin sur la lagune de satin

Elle brille, scintille comme un arbre de noël illuminé

Sans cadeau à ses pieds dans le tohu-bohu d’un petit matin

Il en est ainsi comme d’une marque d’esclave oubliée

Qui ne part pas au lavage du temps, c’est immérité

Mais comment effacer tant d’infidélité à la postérité ?

Il y a encore sur le papier des mots violents, offensant

Qui hantent la mémoire, le passé, en s’érodant si lentement

Je ne peux les répudier, ils ont cette force de s’alimenter

Quand sera creusée la fosse de ces corps, de leurs infirmités ?

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Ritournelle

Publié le 11 Sep 2022 | Aucun commentaire

J’entends comme une ritournelle

Le bruissement des temps écoulés

Cet effritement au goût de citronnelle

Mélangé aux aurores de fraîches matinées

Une fois encore avec quelques arbres morts

Une volée de ragots, une poignée de trémolos

Je goûte ce venin, tu me parles de festin

Où sont nos absolus, nos corps nus ?

J’entends le vent, je ressens le temps

Apocalyptique pour rester hermétique

Mes rêves sont noirs, tu me parles d’espoir

Incongrus ou téméraires, on a tout vu

Les extrêmes pour croire que l’on s’aime

J’ai la frénésie comme rêve inabouti

Et alors ? On a le droit de s’enthousiasmer

Pour des riens en guise de petits fours

Quitte à rester adolescent entier ou en kit

C’est ainsi pour fredonner une ritournelle d’été

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Fin d’été

Publié le 2 Sep 2022 | Aucun commentaire

Inanimé, endormi ou presque désespéré

Parmi les effluves d’une quelconque fin d’été

Là où tangue le blé sous le vent asséché

S’étire sur le fil tendu d’un renouveau espéré

Un matin calme, bruissant des vrombissements

D’un conglomérat d’abeilles s’en allant butiner

Pour faire semblant que tout est doux et parfumé

Pour sublimer des sensations à peine refoulées

Dis-moi où s’abritent nos nuits noires et endeuillées ?

Taguées de ce passé lattant, furtivement engoncé

Venu nous hanter depuis si longtemps

Il est là, en bandoulière, se balançant à nos cotés

Je le vois, le ressens pressant, omniprésent

Un corps inerte habillé d’oripeaux colorés

Avec quelques souvenirs vaguement accolés

Son frémissement me parcourt, me fait trembler

Dans une sorte d’extase, dans une ode endiablée

A la félicité de ces temps immatures et enjoués

Lorsque tout n’était qu’aisance et facilités

J’en ai oublié les sensations ne laissant qu’une traînée

De quelques poussières envolées sur la voie lactée

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Improbable

Publié le 26 Août 2022 | Aucun commentaire

Un pas de plus vers l’improbable vérité

Ce vent parabolique violent et sans humanité

Au-delà des contreforts, des extrémités envolées

Je crois en cette impossible vérité

Un vent fou à lier, un temps presque desséché

Où irons-nous dans le temps d’après ?

Sur un voilier, un cuirassier ?

Pour en faire des tonnes et puis s’effondrer

Regarde le vent, la pluie, ces sens qui s’éveillent

Nous, assis prostrés en position de veille

Nos ciels qui s’émerveillent sont tristes et sans fin

Ils s’étendent sur les déserts qui nous tendent la main

Je les reconnais comme un endroit protégé

Fier et orgueilleux pour nous absorber

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Variations

Publié le 18 Août 2022 | Aucun commentaire

J’entends les variations de la chanson absente

Celle qui musarde puis s’évade par les fentes

De quelconques rêves d’été

Comme si de rien n’était

L’absolu, le fatalisme

Et bien plus encore

En vagues sans euphémisme

Paradoxalement sur le corps

Quelques lettres infirmes et sans son

Avec des bandoulières en talisman

J’entends les cris des chatons

Heureux de téter lentement

Le lait de nos mirages extasiés

Tête contre tête en criant à tue tête

L’ultime message de leur euphorie

Nous tous unis en projets inaboutis

Exceptionnels et irrévérencieux

Nous resterons vertueux et orgueilleux

Pendant que s’achèvera la chanson

Là-bas sur le quai et au bout du pont

Doucement en protégeant notre immortalité

Celle que nous confondons avec l’immaturité

Dans un total éblouissement

J’entends les variations de la chanson absente

Celle qui musarde puis s’évade par les fentes

De quelconques rêves d’été

Comme si de rien n’était

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